10.01.2013, 22:45
Oui, je suis également d'accord. Typiquement, la baston entre Gandalf et Saroumane dans le film de Jackson est "hors-sujet".
La grande majorité de la "fantasy" contemporaine est fondée sur la force. Les jeux vidéos et les jeux rôles sont bien souvent fondé sur la "force" : on ne calcule pas la "force" de la pitié, de l'espoir ou de la prière, mais on peut s'amuser à calculer la force de deux protagonistes, car ils sont fondamentalement sur un niveau égal là ou la charité et l'espoir et la foi sont des vertus théologales et dépassent toute mesure (puisqu'elle procèdent de la grâce).
Or la plupart des jeux de rôle et, par nature, tous les jeux-vidéos, sont fondés sur des calculs. Le jeu-vidéo "Legend" donnait un rôle important à la prière, mais au final, il y avait un algorithme derrière, et une "bonne" manière d'en user pour "gagner". Ce qui est, en vérité, le meilleur moyen de ne tirer aucun fruit de la prière. La chose est totalement faussée.
Dit autrement : la pitié dans le SdA est incalculable, elle paraît être une force mineure alors même qu'elle change radicalement le cours des choses avec trois fois rien. Mais la simple force se calcule sans trop de difficulté : qu'arrive-t-il quand un Ent met une baffe à un orc ?
Penser l'univers de Tolkien sous le prisme de la force c'est un bon moyen de le rater au moins partiellement me semble-t-il.
La grande majorité de la "fantasy" contemporaine est fondée sur la force. Les jeux vidéos et les jeux rôles sont bien souvent fondé sur la "force" : on ne calcule pas la "force" de la pitié, de l'espoir ou de la prière, mais on peut s'amuser à calculer la force de deux protagonistes, car ils sont fondamentalement sur un niveau égal là ou la charité et l'espoir et la foi sont des vertus théologales et dépassent toute mesure (puisqu'elle procèdent de la grâce).
Or la plupart des jeux de rôle et, par nature, tous les jeux-vidéos, sont fondés sur des calculs. Le jeu-vidéo "Legend" donnait un rôle important à la prière, mais au final, il y avait un algorithme derrière, et une "bonne" manière d'en user pour "gagner". Ce qui est, en vérité, le meilleur moyen de ne tirer aucun fruit de la prière. La chose est totalement faussée.
Dit autrement : la pitié dans le SdA est incalculable, elle paraît être une force mineure alors même qu'elle change radicalement le cours des choses avec trois fois rien. Mais la simple force se calcule sans trop de difficulté : qu'arrive-t-il quand un Ent met une baffe à un orc ?
Penser l'univers de Tolkien sous le prisme de la force c'est un bon moyen de le rater au moins partiellement me semble-t-il.