(10.01.2013, 20:17)Elendil a écrit : Ne généralisons pas : certains jeux, par ailleurs forts sympathiques, usent et abusent des poncifs de l'heroic fantasy, à commencer par le Nain avide, endurant, vulgaire et rancunier — Warhammer est à ce titre un fort bon exemple. Ce n'est ni un mal, ni une médisance, juste un constat.
Ceci dit, les auteurs assument (ou assumaient, ca fait un bail que je suis plus trop) le coté "cliché" et quelque peu "bourrin" de leur production. Ils n'ont jamais prétendu avoir adapté quelque chose ici (même si ils sont bel et bien à l'origine de certaines attitudes devenues des poncifs, mais relativement originaux à la création).
C'est un peu beau jeu de mettre la responsabilité sur la fantasy "ludique" (quel que soit son support : plateau, papier, informatique), de dire (un autre poncif celui-la) que ces films sont fait par des personnes "abreuvés de jeux vidéos ou de rôle puérils" (ne riez pas, j'ai eu droit à ça en direct) quand le problème provient des choix et des décisions de l'adaptateur et non d'une quelconque influence "extérieure".
Peter Jackson lui, bien que se donnant une image de "puriste" refuse toute prétention d'originalité : par rapport à ce qu'est le fantasy aujourd'hui (ou plutôt ses clichés), par rapport à l'oeuvre (en n'assumant pas d'avoir mis sur écran une vision toute personnelle du SdA). Ses films se "fondent" dans la masse, suivent un courant de surface mais alors qu'un nain qui pète et qui rote aurait sa place dans une partie comique/semi-comique entre potes, elle n'y est pas chez Tolkien comme elle n'y serait pas dans une partie plus sombre, dramatique.
Voilà le souci à mon sens chez Jackson : l'absence d'à propos. Il inclut des blagounettes sans interêt comme d'autres citent Kameloot : sans tenir compte du contexte.