18.08.2011, 12:07
Je l'ai déjà dit : je ne jugerai pas le film du Hobbit avant de le voir en intégralité. En matière d'adaptation, je pensais plus au SdA.
Et je trouve que tu évacues bien vite la différence entre mythe thébain et Légendaire tolkienien : on ne peut pas mettre de nom sur la première formulation de l'intrigue d'Antigone. Partant, toutes les représentations artistiques qui s'en inspirent sont des adaptations d'un modèle archétypique et aucune ne peut être jugée uniquement en regard d'une interprétation antérieure spécifique, à moins qu'elle ne clame s'en inspirer directement, à l'exclusion de toutes les autres visions déjà proposées.
En revanche, pour le Légendaire, l'auteur est bien connu, et on sait fort bien ce qu'il pensait des adaptations. Il aurait donc été pertinent de comparer avec une œuvre ayant un auteur connu. Prenons Madame Bovary : il est évident que toutes les interprétations ultérieures furent (et devaient) être comparées à l'original.
Au passage, j'aurais dû m'élever contre ton usage abusif du terme « sacrilège ». À de rares exceptions près, personne n'estime que le texte de Tolkien a une valeur sacrée qui le rendrait intouchable. Par contre, il a de la valeur et mérite donc d'être traité avec un certain respect (au même titre que Madame Bovary — livre qu'au demeurant je n'aime guère, mais dont j'aurais mauvaise grâce d'ignorer les mérites).
Et je trouve que tu évacues bien vite la différence entre mythe thébain et Légendaire tolkienien : on ne peut pas mettre de nom sur la première formulation de l'intrigue d'Antigone. Partant, toutes les représentations artistiques qui s'en inspirent sont des adaptations d'un modèle archétypique et aucune ne peut être jugée uniquement en regard d'une interprétation antérieure spécifique, à moins qu'elle ne clame s'en inspirer directement, à l'exclusion de toutes les autres visions déjà proposées.
En revanche, pour le Légendaire, l'auteur est bien connu, et on sait fort bien ce qu'il pensait des adaptations. Il aurait donc été pertinent de comparer avec une œuvre ayant un auteur connu. Prenons Madame Bovary : il est évident que toutes les interprétations ultérieures furent (et devaient) être comparées à l'original.
Au passage, j'aurais dû m'élever contre ton usage abusif du terme « sacrilège ». À de rares exceptions près, personne n'estime que le texte de Tolkien a une valeur sacrée qui le rendrait intouchable. Par contre, il a de la valeur et mérite donc d'être traité avec un certain respect (au même titre que Madame Bovary — livre qu'au demeurant je n'aime guère, mais dont j'aurais mauvaise grâce d'ignorer les mérites).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland