08.12.2018, 00:01
Un Niphredil, blanc et sauvage
Vivait au sein de la forêt.
Non loin de là, par sa beauté
Une Elanor d'un très jeune âge
Ondule de sa longue tige.
Sa robe ambrée tourne et voltige
Faisant pâlir ses jouvenceaux
Qui se raidissent des rinceaux.
Elle est la plus ravissante
Que Niphredil eut aperçu
Provoquant la chaleur ardente
Malgré lui et à son insu.
Il aborda cette joliesse
En proie à la timidité
Mais il s'était fait la promesse
D'omettre toute humilité.
- Belle Elanor, à vos côtés,
Vivre est un si grand privilège ;
J'ai tant d'amour à vous donner
Que j'en transpercerai la neige.
- Etes vous sûr des sentiments
Sauf si ce n'est que boniment !
Mais de quoi serais-tu capable ?
À quel point es-tu corvéable ?
Le cœur en fête et corps et âme
Se démenant pour cette infâme
Il devint la risée des autres
Alors qu'il se croyait apôtre.
Dédaigneuse, fière et vaniteuse
Sans prêter attention à lui
Elle continuait à faire la belle
Parmi les lys et les ombelles
Sous le chaud soleil qui luit.
Un jour, une petite main
Pilotée d'une voix fluette
Cueillait sur le bord du chemin
Un bouquet pour une amourette.
Quand elle s'approcha d'Elanor
S'installa un silence d'or.
- Prends-moi à sa place ! Cria-t-il.
On ne revit plus Niphredil.
Une stupeur en la clairière
S'installa de telle manière
Que toutes les fleurs alentour
Se fermèrent même en plein jour.
- L'Amour est plus proche que l'on croit,
Niphredil en avait la foi,
Dit un Lebethron clairvoyant
Devant la belle sans amant.
Depuis ce jour, les gens racontent,
La belle histoire, le beau conte,
Que, quand à l'aube, au point du jour,
La clairière se perle d'eau ;
Ce n'est pas dû à la rosée
Mais plutôt aux larmes versées
Par Elanor et ses sanglots
Pensant à lui, à son amour.
Vivait au sein de la forêt.
Non loin de là, par sa beauté
Une Elanor d'un très jeune âge
Ondule de sa longue tige.
Sa robe ambrée tourne et voltige
Faisant pâlir ses jouvenceaux
Qui se raidissent des rinceaux.
Elle est la plus ravissante
Que Niphredil eut aperçu
Provoquant la chaleur ardente
Malgré lui et à son insu.
Il aborda cette joliesse
En proie à la timidité
Mais il s'était fait la promesse
D'omettre toute humilité.
- Belle Elanor, à vos côtés,
Vivre est un si grand privilège ;
J'ai tant d'amour à vous donner
Que j'en transpercerai la neige.
- Etes vous sûr des sentiments
Sauf si ce n'est que boniment !
Mais de quoi serais-tu capable ?
À quel point es-tu corvéable ?
Le cœur en fête et corps et âme
Se démenant pour cette infâme
Il devint la risée des autres
Alors qu'il se croyait apôtre.
Dédaigneuse, fière et vaniteuse
Sans prêter attention à lui
Elle continuait à faire la belle
Parmi les lys et les ombelles
Sous le chaud soleil qui luit.
Un jour, une petite main
Pilotée d'une voix fluette
Cueillait sur le bord du chemin
Un bouquet pour une amourette.
Quand elle s'approcha d'Elanor
S'installa un silence d'or.
- Prends-moi à sa place ! Cria-t-il.
On ne revit plus Niphredil.
Une stupeur en la clairière
S'installa de telle manière
Que toutes les fleurs alentour
Se fermèrent même en plein jour.
- L'Amour est plus proche que l'on croit,
Niphredil en avait la foi,
Dit un Lebethron clairvoyant
Devant la belle sans amant.
Depuis ce jour, les gens racontent,
La belle histoire, le beau conte,
Que, quand à l'aube, au point du jour,
La clairière se perle d'eau ;
Ce n'est pas dû à la rosée
Mais plutôt aux larmes versées
Par Elanor et ses sanglots
Pensant à lui, à son amour.