09.09.2018, 22:28
D'un œil hagard elle me regarde ;
Sur la couche de tout son long
Elle exhale de sa bouffarde
Des volutes vers le plafond.
Le doux parfum du vieux tobie,
Voletant jusqu'à mes narines,
Me tirent des traits ébaubis
Sous une lune saphirine.
D'un air aguicheur elle m'invite,
En dépit de l'épaisse brume,
À la retrouver au plus vite,
Tandis que je pose la plume.
Auprès d'elle sur la paillasse
Je me couche tranquillement
Sur le drap de soie de biasse
Pour l'embrasser avidement.
Deux paires de lèvres se joignent
Et s'écartent avec désir ;
D'une main ferme je l'empoigne
Satisfaisant tout ses désirs.
Sur la couche de tout son long
Elle exhale de sa bouffarde
Des volutes vers le plafond.
Le doux parfum du vieux tobie,
Voletant jusqu'à mes narines,
Me tirent des traits ébaubis
Sous une lune saphirine.
D'un air aguicheur elle m'invite,
En dépit de l'épaisse brume,
À la retrouver au plus vite,
Tandis que je pose la plume.
Auprès d'elle sur la paillasse
Je me couche tranquillement
Sur le drap de soie de biasse
Pour l'embrasser avidement.
Deux paires de lèvres se joignent
Et s'écartent avec désir ;
D'une main ferme je l'empoigne
Satisfaisant tout ses désirs.