18.04.2018, 10:15
Sir Crébain présomptueux, dans un Oiolairë
Y dégustait les fruits, assurément sucrés.
"Tu as bien du culot ! Dit Dame Kirinki,
De ces fruits succulents, il va rester que tchi !"
"Adorable mégère, dit l'oiseau assuré,
Venez me bécoter, et vous en mangerez !"
La Kirinki outrée, un instant hésita
Et quelque peu tentée, du Crébain s'approcha.
En voyant son gros bec, et son corps disgracieux,
Elle parut abattue et les doux fruits juteux.
Se posant au rameau, elle goûta à ces drupes;
Le corvidé ricana de son jeu de dupe.
Ayant mangé les pulpes, et laissé les noyaux,
Elle n'avait à manger que les queues, et les peaux.
Elle eut beau vérifier tous les fruits qui pendaient,
Il n'en restait pas un qui ne fut entamé !
"Ainsi pour un baiser, vous m'avez donc trahi !
Je m'en vais, d'un coup d'ailes, retrouver un ami,
Qui saura me gâter, sans rien me demander,
Car je suis encore belle, vilain oiseau plumé !!"
"Offrez-moi un repas, croassa l'affligé,
Je n'ai plus aucun fruits et je suis affamé !"
Le Crébain la suivit, et la vit se poser,
Sur un Lavaralda, aux fruits mûrs à souhait.
"Filez donc d'ici, immonde créature,
Ces fruits sont destinés, à ma progéniture !"
Et, sous la voûte azur, arrivèrent à tiré d'aile,
De petits passereaux, jaspinant de plus belle.
Sur l'arbre ils se posèrent, et en quelques instants,
Il ne resta plus rien de ces fruits si tentants.
Le Crébain révolté, partit bien prestement,
Loin de ce manège, nombreux et gourmand !
Moralité, si un ami a mijoté
Des petits plats délicieux pour un déjeuner,
Au dessert, viendront te réjouir et t'égayer
La cohorte de ses rejetons rassemblés !
Y dégustait les fruits, assurément sucrés.
"Tu as bien du culot ! Dit Dame Kirinki,
De ces fruits succulents, il va rester que tchi !"
"Adorable mégère, dit l'oiseau assuré,
Venez me bécoter, et vous en mangerez !"
La Kirinki outrée, un instant hésita
Et quelque peu tentée, du Crébain s'approcha.
En voyant son gros bec, et son corps disgracieux,
Elle parut abattue et les doux fruits juteux.
Se posant au rameau, elle goûta à ces drupes;
Le corvidé ricana de son jeu de dupe.
Ayant mangé les pulpes, et laissé les noyaux,
Elle n'avait à manger que les queues, et les peaux.
Elle eut beau vérifier tous les fruits qui pendaient,
Il n'en restait pas un qui ne fut entamé !
"Ainsi pour un baiser, vous m'avez donc trahi !
Je m'en vais, d'un coup d'ailes, retrouver un ami,
Qui saura me gâter, sans rien me demander,
Car je suis encore belle, vilain oiseau plumé !!"
"Offrez-moi un repas, croassa l'affligé,
Je n'ai plus aucun fruits et je suis affamé !"
Le Crébain la suivit, et la vit se poser,
Sur un Lavaralda, aux fruits mûrs à souhait.
"Filez donc d'ici, immonde créature,
Ces fruits sont destinés, à ma progéniture !"
Et, sous la voûte azur, arrivèrent à tiré d'aile,
De petits passereaux, jaspinant de plus belle.
Sur l'arbre ils se posèrent, et en quelques instants,
Il ne resta plus rien de ces fruits si tentants.
Le Crébain révolté, partit bien prestement,
Loin de ce manège, nombreux et gourmand !
Moralité, si un ami a mijoté
Des petits plats délicieux pour un déjeuner,
Au dessert, viendront te réjouir et t'égayer
La cohorte de ses rejetons rassemblés !