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		Pour démarrer tranquillement l'année, nous vous proposons de composer collectivement, 
dans le style d'un cadavre exquis, un texte ayant pour thème un Hobbit, 
quittant son trou et partant à l'aventure.  
Chacun écrit trois vers octosyllabés et rimés en reprenant le modèle suivant ABA // BCB // CDC 
L'auteur de chaque tercet pourra annoncer une nouvelle rime pour la suite.  
 
 
Tournant la clef dans la serrure, 
Il se lança sur le chemin 
Et se dit prêt pour l'aventure 
... 
 
à vos plumes ! 
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Que je comprenne bien... 
 
ABA CBC etc avec une rime du V2 toujours identique? 
 
ou 
 
ABA BCB CDC avec un "basculement" de la rime V2 vers V1 et V3 à chaque nouveau tercet?
	 
	
	
Dorées les feuilles tombent, mais le rêve se poursuit 
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit
 
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Merci pour ta remarque, j'ai corrigé en espérant que ça  sera assez clair.
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Du coup on est sur du : 
 
ABA CBC DED FEF GHG IHI... ?  
 
Le cadavre exquis se fait publiquement, sur le fuseau ? Ou par chaîne de mp, pour qu'on ne sache pas ce qui a été écrit avant ?
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		J'ai écrit dans le style de et non un cadavre exquis précisément !
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		30.01.2018, 11:35 
(Modification du message : 31.01.2018, 10:26 par Joberoly.)
	
	 
	
		Bonjour, ça fait longtemps que je n'ai pas posté un petit message et cet exercice à l'air intéressant donc je tente: 
                                                  
                                                     Tournant la clef dans la serrure, 
                                                          Il se lança sur le chemin 
                                                      Et se dit prêt pour l'aventure 
  
                                                    Se laissant guider par ses pieds, 
                                                    Tenant son bâton dans sa main, 
                                                       Il distingua la vieille forêt 
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		03.02.2018, 16:44 
(Modification du message : 03.02.2018, 16:46 par Chiara Cadrich.)
	
	 
	
		Petite proposition d'ajustement pour revenir dans le rythme imposé : 
Tournant la clef dans la serrure, 
Il se lança sur le chemin 
Et se dit prêt pour l'aventure. 
 
Tenant son bâton bien en main, 
Laissa vagabonder ses pieds, 
Sans se soucier du lendemain. 
 
Point n'est besoin d'un équipier, 
Songea l'aimable baroudeur, 
Pour se fourrer dans le guêpier. 
Joberoly peut à présent enchaîner sur la vieille forêt ?
	  
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		ca fait des ages depuis que j'ai etudie les syllabes, et j'etais pas si bonne, mais le poeme de Chiara ne donne pas quelque chose de genre: ABA // BCB // CDC ??
	 
	
	
Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel 
 
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Oui. Ça pourrait être une contrainte supplémentaire intéressante, pour assurer la transition entre deux paires de tercets.
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Personnellement, je la valide ! Merci Chiara d'avoir su rebondir. Je vais changer l'énoncé.
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Tournant la clef dans la serrure, 
Il se lança sur le chemin 
Et se dit prêt pour l'aventure. 
 
Tenant son bâton bien en main, 
Laissa vagabonder ses pieds, 
Sans se soucier du lendemain. 
 
Point n'est besoin d'un équipier, 
Songea l'aimable baroudeur, 
Pour se fourrer dans le guêpier. 
 
Un vent chargé de mille odeurs 
Fit soulevé sa capeline 
Qu'il a clos par simple pudeur.  
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		On est donc finalement revenus à la deuxième proposition de faerestel... Mais tant mieux ; c'est plus fluide et plus cohérent ainsi, m'est avis.
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Soudain un fumet de cuisine, 
Fait vasciller sa volonté.  
Fini confort et belle tartine !
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Aucuns problèmes concernant la modification de ma strophe. Je n'ai pas votre expérience et je trouve cette correction très bien. Et puis on est pas obligé de l'emmener vers la vieille forêt, on a déjà vu assez de hobbits prendre cette route.
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Voilà où nous en sommes ! 
Tournant la clef dans la serrure, 
Il se lança sur le chemin 
Et se dit prêt pour l'aventure. 
 
Tenant son bâton bien en main, 
Laissa vagabonder ses pieds, 
Sans se soucier du lendemain. 
 
Point n'est besoin d'un équipier, 
Songea l'aimable baroudeur, 
Pour se fourrer dans le guêpier. 
 
Un vent chargé de mille odeurs 
Fit soulevé sa capeline 
Qu'il a clos par simple pudeur. 
 
Soudain un fumet de cuisine, 
Fait vasciller sa volonté.  
Fini confort et belle tartine !  
Quelqu'un pour la suite ?
	  
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Aller, hop, je me lance. Une proposition : 
 
Finis les charmes d'un bon thé ! 
Les raffinements du chemin 
Résideront dans les bontés 
 
Des pâtres, d'hôtes incertains. 
A lui rudesse du marcheur, 
Repas frugal de bon matin. 
 
Je crois qu'il y a quelques coquilles à ajuster : 
Fit soulever sa capeline 
Fait vaciller sa volonté 
Finis confort et belle tartine !
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Très chouette, votre petite emballée poétique ! 
 
Juste, "Fini confort et belle tartine" est tout à fait recevable tel quel.
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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Tournant la clef dans la serrure, 
Il se lança sur le chemin 
Et se dit prêt pour l'aventure. 
 
Tenant son bâton bien en main, 
Laissa vagabonder ses pieds, 
Sans se soucier du lendemain. 
 
Point n'est besoin d'un équipier, 
Songea l'aimable baroudeur, 
Pour se fourrer dans le guêpier. 
 
Un vent chargé de mille odeurs 
Fit soulever sa capeline 
Qu'il a clos par simple pudeur. 
 
Soudain un fumet de cuisine, 
Fait vaciller sa volonté.  
Fini confort et belle tartine !  
 
Finis les charmes d'un bon thé ! 
Les raffinements du chemin 
Résideront dans les bontés 
 
Des pâtres, d'hôtes incertains. 
A lui rudesse du marcheur, 
Repas frugal de bon matin. 
 
trompé par son esprit songeur, 
Sans voir le trou sur le sentier, 
Il chut dans un cri de stupeur. 
 
C'est du boulot fait à moitié 
Que de laisser la route ainsi, 
Sauf venant d'un rat-taupier ! 
 
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Tournant la clef dans la serrure, 
Il se lança sur le chemin 
Et se dit prêt pour l'aventure. 
 
Tenant son bâton bien en main, 
Laissa vagabonder ses pieds, 
Sans se soucier du lendemain. 
 
Point n'est besoin d'un équipier, 
Songea l'aimable baroudeur, 
Pour se fourrer dans le guêpier. 
 
Un vent chargé de mille odeurs 
Fit soulever sa capeline 
Qu'il a clos par simple pudeur. 
 
Soudain un fumet de cuisine, 
Fit vaciller sa volonté. 
Fini confort et belle tartine ! 
 
Finis les charmes d'un bon thé ! 
Les raffinements du chemin 
Résideront dans les bontés 
 
Des pâtres, d'hôtes incertains. 
A lui rudesse du marcheur, 
Repas frugal de bon matin. 
 
trompé par son esprit songeur, 
Sans voir le trou sur le sentier, 
Il chut dans un cri de stupeur. 
 
C'est du boulot fait à moitié 
Que de laisser la route ainsi, 
Sauf venant d'un rat-taupier ! 
 
Voulant reprendre son défi,  
Il se remit vite débout : 
"Ah mais quel maladroit ! Ah fi !"  
 
Constatant un trou au genou 
Légèrement tâché de sang 
Il se dit qu'il ira au bout.  
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		Je relance ce projet inachevé. Si quelqu'un se sent de participer, qu'il le fasse sinon je pense le continuer petit à petit au gré des inspirations.
	 
	
	
	
	
 
 
	
	
	
		
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		12.04.2025, 08:43 
(Modification du message : 12.04.2025, 08:44 par Daeron.)
	
	 
	
		[quote='Daeron' pid='178241' dateline='1575203113'] 
ce sujet à trop attendu ! Je me devais de le finir. 
 
 
Tournant la clef dans la serrure, 
Il se lança sur le chemin 
Et se dit prêt pour l'aventure. 
 
Tenant son bâton bien en main, 
Laissa vagabonder ses pieds, 
Sans se soucier du lendemain. 
 
Point n'est besoin d'un équipier, 
Songea l'aimable baroudeur, 
Pour se fourrer dans le guêpier. 
 
Un vent chargé de mille odeurs 
Fit soulever sa capeline 
Qu'il a clos par simple pudeur. 
 
Soudain un fumet de cuisine, 
Fit vaciller sa volonté. 
Fini confort et belle tartine ! 
 
Finis les charmes d'un bon thé ! 
Les raffinements du chemin 
Résideront dans les bontés 
 
Des pâtres, d'hôtes incertains. 
A lui rudesse du marcheur, 
Repas frugal de bon matin. 
 
Trompé par son esprit songeur, 
Sans voir le trou sur le sentier, 
Il chut dans un cri de stupeur. 
 
C'est du boulot fait à moitié 
Que de laisser la route ainsi, 
Sauf venant d'un rat-taupier ! 
 
Voulant reprendre son défi, 
Il se remit vite debout : 
"Ah mais quel maladroit ! Ah fi !" 
 
Constatant un trou au genou 
Légèrement tâché de sang 
Il se dit qu'il ira au bout. 
 
C'est en passant à travers champs 
Qu'il continuera son périple 
Suivant la piste du couchant 
 
Il n'est certes pas le disciple 
D'un aventurier chevronné 
Mais ses connaissances multiples, 
 
Son instinct de survie inné, 
Lui fut souvent bien favorable... 
Il sent que c'est sa destinée ! 
 
Foulant un sol gras et instable 
Ses pas sont lourds parmi les blés. 
Il espère atteindre l'étable 
 
Qui s’avéra être d'emblée 
Celle qu'occupe le Père Maggote 
Pour se rafraîchir au gué 
 
Et nettoyer sa redingote. 
La soif étanchée par l'eau claire 
ça fait du bien, ça ravigote ! 
 
Soudain, la porte en un éclair 
S'ouvrit dans un puissant fracas 
Par l’hôte des lieux en colère. 
 
Ne voulant pas plus de tracas 
Il prit ses jambes à son cou 
Ne donnant pas cher de son cas. 
 
En fuyant par le champs de choux 
Il vit au loin un âne gris, 
Qui lui sembla bien plus doux. 
 
Espérant un paisible abri, 
Il s'approcha de ce rustaud. 
Mais l'animal, d'humeur chagrine, 
 
Le gratifia d'un coup de sabot. 
Voilà bien une triste mine, 
Se dit-il, massant sa douleur. 
 
Cette journée se termine 
Avec fort peu de douceur. 
Songeant aux joies de sa demeure, 
 
Où règne calme et fraîcheur. 
Il regrettait à cette heure 
Son fauteuil et son bon repas. 
 
Finie l'ardente ferveur 
Qui guidait ses premiers pas. 
La fatigue enfin le terrasse, 
 
Son bel élan s'est bien brisé. 
Il songe à rentrer sans audace, 
L'aventure l'ayant lassé. 
 
Le pas traînant, mine basse, 
Son rêve s'est vite effacé. 
Il revoit sa porte et sa rue, 
 
Où rien de grand ne s'est passé. 
Rentrant chez lui, penaud et nu 
De tout exploit, de tout troquet, 
 
Il confessa, l'air ingénu : 
"Vraiment, courir est fatiguant !" 
Sa femme alors, d'un ton moqueur, 
 
Répondit, l'œil malicieux : 
"Te voilà donc, cher voyageur ! 
Dis-moi, qu'as-tu donc rapporté ?" 
 
Il bredouilla, plein de pudeur : 
"Rien... sinon d'avoir bien marché."
	 
	
	
	
	
 
 
	 
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