01.10.2016, 15:19
Bonjour à toutes et tous.
Voici un petit jeu : pouvez-vous reconnaître les sites de la terre du milieu, cachés dans les vers de cette chanson des bateliers de l'Anduin ?
Bon OK, souvent les sites sont nommés, mais les autres ?
Voici un petit jeu : pouvez-vous reconnaître les sites de la terre du milieu, cachés dans les vers de cette chanson des bateliers de l'Anduin ?
Bon OK, souvent les sites sont nommés, mais les autres ?
.oOo.
Larmes bleues de géant, torrents jaillis du flanc,
Fille aux tresses givrées patauge au lac glacé,
Eau dardée du silex, forgée sur les hauts blancs,
Ses rires étincellent aux souffles résinés.
Ridelettes rudes, comptines des galets,
Serpentent aux falaises effondrées de l’adret.
(Refrain) Adieu onde amie, hâle ce jour sans fin.
Naves aux flancs pesants, glissent sur l’Anduin.
Dessous le bois doré sourd morne mélodie,
Miroitement trompeur envoûte les héros.
L'ode plonge en folie ou rimes alanguies.
Rets de tresses blondes couvrent les ors des eaux.
Hors du temps des mortels vogue elfique rivage,
A jamais envoûté par la fée sans visage.
Au roc dressé, lovée une vague fébrile,
Le pic érigé germe en écume des jours,
Leurs boucles enlacées en désordre d’idylle,
L’onde moire tremblante ensemence toujours.
Fauve noir secouant sa torpeur hivernale,
L’écueil fertile saille en l’onde vespérale.
Fade brume d’argent, traîtres sablons gluants,
Nymphe d’air, espoir d’or puise en pure aigue azur
Riche glaise bourbe, nourricier grouillant.
Les ondoyants alvins nichent en la boisure.
De glaise naïade, noble fille aux iris,
Le petit peuple ovule, abrite en sa matrice.
Crépitent les flammes, Onodrim brûle et pleure,
En douce terre brune enfouit sa douleur.
Pousse d’espoir souillée d’odieux cauchemars,
La rivière charrie semences dégoûtées.
Souvenirs embrasés promènent au hasard
D’amples boucles sombres les troncs gris calcinés.
Le cours du septentrion baigne l'auguste
Pied d'airain des hauts rois. Son arrêt sans appel,
Assise du pouvoir, face au flot éternel,
Accueille l'allié, l'adversaire admoneste.
Au souvenir des hommes, leur puissance évanouie,
Fleuve rend son salut, tournoie, ondoie et rit.
Parth Galen engourdie, ondine berceuse,
Le héros avide d’embruns ailés s’élance,
Frissonnantes gouttelettes ravisseuses,
Rauros gronde, rugit, abolit l’indolence.
L’adoré libertin s’échappe au firmament !
Profonde solitude, réveil glace le sang.
Rude Entalluve glisse en sa couche promise,
Entrelace l’épouse enlisée, belle éprise,
Insinue l’unité au sein nu de l’ondée.
Jaillit l’Anduin, puissant fleuve, en majesté,
Parade Cair Andros, étincellent ses rives,
Baigne l’Anorien soleil à la dérive.
Rigoles gazouillent en rires de bambins,
Pieds légers aspergent le cèdre près du bain.
Rivière aïeule pioche en son armoire,
Lavande, laurier, souvenirs entêtants.
Fenêtres du couchant, crépuscule beauvoir,
Richesse glorieuse des petits-enfants.
Lagunes cèlent de Varda les diamants,
Plaintive aile d’argent, svelte coureur d’écume,
Le rêve épuisé s’échoue en amère brume.
Le vieillard attardé sombre en algue aimant,
Scrute par-delà les sillages des étoiles,
Nef glisse livide aux îles boréales
.oOo.
Larmes bleues de géant, torrents jaillis du flanc,
Fille aux tresses givrées patauge au lac glacé,
Eau dardée du silex, forgée sur les hauts blancs,
Ses rires étincellent aux souffles résinés.
Ridelettes rudes, comptines des galets,
Serpentent aux falaises effondrées de l’adret.
(Refrain) Adieu onde amie, hâle ce jour sans fin.
Naves aux flancs pesants, glissent sur l’Anduin.
Dessous le bois doré sourd morne mélodie,
Miroitement trompeur envoûte les héros.
L'ode plonge en folie ou rimes alanguies.
Rets de tresses blondes couvrent les ors des eaux.
Hors du temps des mortels vogue elfique rivage,
A jamais envoûté par la fée sans visage.
Au roc dressé, lovée une vague fébrile,
Le pic érigé germe en écume des jours,
Leurs boucles enlacées en désordre d’idylle,
L’onde moire tremblante ensemence toujours.
Fauve noir secouant sa torpeur hivernale,
L’écueil fertile saille en l’onde vespérale.
Fade brume d’argent, traîtres sablons gluants,
Nymphe d’air, espoir d’or puise en pure aigue azur
Riche glaise bourbe, nourricier grouillant.
Les ondoyants alvins nichent en la boisure.
De glaise naïade, noble fille aux iris,
Le petit peuple ovule, abrite en sa matrice.
Crépitent les flammes, Onodrim brûle et pleure,
En douce terre brune enfouit sa douleur.
Pousse d’espoir souillée d’odieux cauchemars,
La rivière charrie semences dégoûtées.
Souvenirs embrasés promènent au hasard
D’amples boucles sombres les troncs gris calcinés.
Le cours du septentrion baigne l'auguste
Pied d'airain des hauts rois. Son arrêt sans appel,
Assise du pouvoir, face au flot éternel,
Accueille l'allié, l'adversaire admoneste.
Au souvenir des hommes, leur puissance évanouie,
Fleuve rend son salut, tournoie, ondoie et rit.
Parth Galen engourdie, ondine berceuse,
Le héros avide d’embruns ailés s’élance,
Frissonnantes gouttelettes ravisseuses,
Rauros gronde, rugit, abolit l’indolence.
L’adoré libertin s’échappe au firmament !
Profonde solitude, réveil glace le sang.
Rude Entalluve glisse en sa couche promise,
Entrelace l’épouse enlisée, belle éprise,
Insinue l’unité au sein nu de l’ondée.
Jaillit l’Anduin, puissant fleuve, en majesté,
Parade Cair Andros, étincellent ses rives,
Baigne l’Anorien soleil à la dérive.
Rigoles gazouillent en rires de bambins,
Pieds légers aspergent le cèdre près du bain.
Rivière aïeule pioche en son armoire,
Lavande, laurier, souvenirs entêtants.
Fenêtres du couchant, crépuscule beauvoir,
Richesse glorieuse des petits-enfants.
Lagunes cèlent de Varda les diamants,
Plaintive aile d’argent, svelte coureur d’écume,
Le rêve épuisé s’échoue en amère brume.
Le vieillard attardé sombre en algue aimant,
Scrute par-delà les sillages des étoiles,
Nef glisse livide aux îles boréales
.oOo.
Extrait des contes de l'Oie Saoule