08.08.2010, 09:59
Cette question est plus complexe qu’il n’y paraît, certains lambendili (et non des moindres) estimant que c’est tout simplement impossible, les conceptions de Tolkien publiées dans le Seigneur des Anneaux étant parfois contradictoires avec certains de ses écrits ultérieurs ! Si l’on tient absolument à déterminer une hiérarchie des textes, on peut partir des critères de canonicité suivants, rangés par ordre décroissant :
Les textes dont la date n’est pas précisée ou est impossible à déterminer, ainsi que ceux dont l’authenticité est sujette à caution devraient être considérés comme douteux jusqu’à plus ample information. Les lettres envoyées par Tolkien doivent être rangées parmi les matériaux non publiés : au contraire des textes apparaissant dans le Hobbit ou le Seigneur des Anneaux, Tolkien ne se sentait manifestement pas lié par leur contenu.
- 1. Textes publiés du vivant de Tolkien (par ordre chronologique décroissant)
2. Textes datés (ou dont la date de rédaction peut être estimée) non publiés du vivant de Tolkien (par ordre chronologique décroissant)
3. Textes implicitement rejetés par Tolkien (terme figurant dans un brouillon alors qu’existe une version corrigée du même texte, mot appartenant à une langue qui n’existe plus dans la version finale de l’histoire des langues elfiques, etc.)
4. Textes explicitement rejetés par Tolkien (biffés, marqués pour suppression, etc.)
Les textes dont la date n’est pas précisée ou est impossible à déterminer, ainsi que ceux dont l’authenticité est sujette à caution devraient être considérés comme douteux jusqu’à plus ample information. Les lettres envoyées par Tolkien doivent être rangées parmi les matériaux non publiés : au contraire des textes apparaissant dans le Hobbit ou le Seigneur des Anneaux, Tolkien ne se sentait manifestement pas lié par leur contenu.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland