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05.02.2009, 18:20
(Modification du message : 05.02.2009, 19:18 par Juliεη.)
L'annonce officielle est faite: l'Arc et le Heaume n°3 est sur les rails et il aura pour thème Númenor! Ce magazine contiendra pas mal d'essais et d'articles, mais aussi une partie divertissement avec des jeux, mots croisés et quelques créations artistiques, dont des poèmes.
Habituellement, les poèmes n'ont qu'un auteur chacun, mais pour ce troisième numéro, nous allons tenter d'innover en rédigeant un poème à plusieurs!
Le principe est assez simple, inspiré du Jeu de Rimes lancé il y a un bout de temps. On a un peu modifié les règles du jeu, qui seront pour ce poème au nombre de trois:
1-> Les vers doivent être en alexandrins (12 pieds),
2-> Les rimes doivent être plates (aabb),
3-> Chaque tolkiendili peut ajouter 2 ou 4 vers, ni plus, ni moins.
En suivant ces règles, tout-un-chacun pourra continuer le poème à sa guise, dans la limite du thème donné: ce sera l'histoire d'Aldarion et Erendis. Vous pourrez trouver ce récit dans les Contes et Légendes Inachevés, le Deuxième Âge, et pour ceux qui ne l'ont pas chez eux ou n'ont pas l'occasion de se le procurer, le site en propose un résumé.
Cette histoire a été choisie du fait de sa richesse: "Amour, orgueil, passion, drame, il y a de tout pour faire un excellent poème, là dedans!" comme disait un membre de l'association.
Tous -sans exception- peuvent donc participer à la rédaction de ce poème! Alors n'hésitez pas!
Une proposition de début pour lancer l'affaire:
Anardil était fils du sage Meneldur
Ainsi que d'Almarian, fille de Vëantur.
Certes illustre parmi les siens à Númenor
Il porte dans les coeurs, les récits et les ports
Le grand nom d'Aldarion, le Roi-Navigateur.
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Merci d'avoir lancé ça. Et bonne chance.
Pas mal du tout, comme début, mais petit problème d'équilibre au quatrième vers : la césure est à 7/5 quand il la faudrait à 6/6 (ou à 4/4/4 pour un alexandrin romantique).
Et puis tu proposes cinq vers. Puisque tu demandes d'utiliser des rimes plates, pourquoi ne pas laisser chacun choisir les deux vers ayant la même rime ? Mais ce n'est qu'une suggestion de ma part, c'est toi le chef.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
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05.02.2009, 18:36
(Modification du message : 05.02.2009, 19:18 par Juliεη.)
En fait, j'ai repris ça du jeu de Rimes qui ne permettait de poster que deux vers:
>Le premier vers devait rimer avec le dernier vers du posteur précedent.
>Le second vers indiquait quel rime le posteur suivant devait suivre.
D'où le jeu. Et d'où la raison qui m'a poussé à commencer le poème en donnant un nombre impair de vers.
EDIT: j'ai modifié le quatrième vers
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Méheuh j'ai déjà composé un poème sur Aldarion et Erendis
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C'est pas une excuse
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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(hum, je suis rouillé, ne pas hésiter à me siffler si c'est trop bancal)
Anardil était fils du sage Meneldur
Ainsi que d'Almarian, fille de Vëantur.
Certes illustre parmi les siens à Númenor
Il porte dans les coeurs, les récits et les ports
Le grand nom d'Aldarion, le Roi-Navigateur.
Mais ce n'est pourtant pas comm' d'un explorateur
Qu'on se souvient de lui dans les récits des Hommes.
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
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Menel> Juste un pied de trop pour "com|me |d'un |ex|plo|ra|teur"
Turb> Oups! Je peux prétexter que je ne l'avais jamais lu, ou est-ce trop offensant?
*va se faire taper... va se faire taper!^^*
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Un point pour manthanoménos (en fait c'est pas compliqué mais je tiens absolument à ce que ce soit manthonaménos, et pas... bref ) ; je rajouterai d'ailleurs que le vers 3 est affligé du même défaut (certes prenant un s...). J'aime beaucoup les vers 4&5. Je ferai ma contribution demain suivant le point où ce sera rendu. ^_^
Divitiac
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(05.02.2009, 23:40)manthanoménos a écrit : Menel> Juste un pied de trop pour "com|me |d'un |ex|plo|ra|teur" Et hop, je triche — pas vraiment envie de reprendre...
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Et tout de suite le poème prend une allure de chanson de Georges Brassens
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06.02.2009, 15:07
(Modification du message : 06.02.2009, 15:11 par Juliεη.)
Flute! J'avais pas vu pour certes
En même temps, il y a probablement une deuxième erreur: doit-on dire les |si|ens| ou les|siens|?
Sinon Menel, on peut au lieu de comm' d'un explorateur mettre comme d'un voyageur ou tel un explorateur. À toi de voir
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Bof. J'aime bien Brassens, moi.
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Si l'on respecte la règle qui veut que l'alexandrin ne traite que de sujets sérieux, je pense qu'il vaut mieux éviter les orthographes boiteuses.
Boileau a écrit :On ne vit plus en vers que pointes triviales ;
Le Parnasse parla le langage des halles ;
La licence à rimer alors n’eut plus de frein ;
[...]
Que ce style jamais ne souffle votre ouvrage.
Sinon, je m'aperçois également d'un petit problème dans le troisième vers. Quand je le découpe, cela donne :
Cer/tes / il/lus/tre / par/mi / les / siens / à / Nú/me/nor : 13 pieds.
Pour "les / siens" vs. "les / si/ens", c'est au choix du poëte de marquer ou non la diérèse. Comme c'est une œuvre commune, il serait préférable de suivre les mêmes conventions partout et de garder la prononciation la plus courante.
Rollant est proz e Oliver est sage.
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Bon, ça va, je retire mon distique. Débrouillez-vous sans moi.
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(06.02.2009, 17:06)Meneldur a écrit : Bof. J'aime bien Brassens, moi. Moi aussi
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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(08.02.2009, 23:24)Zelphalya a écrit : (06.02.2009, 17:06)Meneldur a écrit : Bof. J'aime bien Brassens, moi. Moi aussi
Ajoutez-moi à la liste...
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Bon, j'ai amélioré le vers 3: ce qui nous donne au final (après un début bien laborieux):
Anardil était fils du sage Meneldur
Ainsi que d'Almarian, fille de Vëantur.
Héros fier et vaillant, gloire de Númenor
Il porte dans les coeurs, les récits et les ports
Le grand nom d'Aldarion, le Roi-Navigateur.
Qui suit?
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23.02.2009, 13:14
(Modification du message : 23.02.2009, 13:15 par Imrahil.)
...
Lui qui fut des plus beaux navires l'armateur
Et pourtant un amant fidèle et passionné,
C'est bon ? J'ai bien compris le principe du jeu ?
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C'est parfait!
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07.03.2009, 16:43
(Modification du message : 07.03.2009, 17:13 par Vilyan.)
allez, je me lance, espérant que cela convienne :
Anardil était fils du sage Meneldur
Ainsi que d'Almarian, fille de Vëantur.
Héros fier et vaillant, gloire de Númenor
Il porte dans les coeurs, les récits et les ports
Le grand nom d'Aldarion, le Roi-Navigateur.
Lui qui fut des plus beaux navires l'armateur
Et pourtant un amant fidèle et passionné,
Pour la douce Erendis, au teint blanc satiné
comme une fleur de lys fraîchement éclose
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Premier vers : super.
Le deuxième ne fait par contre que onze pieds :
Com/me u/ne / fleur / de / lys // fraî/che/ment / é/close
Mais il y a plein de possibilités pour changer le deuxième hémistiche (par exemple "épanouie" plutôt que "éclose", même si on peut encore faire mieux).
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Nouvelle proposition alors :
pour la belle Erendis, au teint blanc satiné
pâle comme le lys qui à l'aube s'éveille
Ou peut être :
Comme une fleur de lys, nouvellement éclose
Comme une fleur de lys, à l'aube épanouie
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"pâle comme le lys qui à l'aube s'éveille" est parfait! Ca me fait déjà penser à la Dame Blanche enfermée en sa froide et blanche demeure... le terme "pâleur " est donc idéal!
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Bien! Maintenant qu'on a bien présenté les deux personnages principaux, le cadre historique et temporel, je pense qu'on peut rentrer dans l'histoire. Je commencerais par raconter la rencontre d'Aldarion et Erendis, puis le diamant offert, sur fond de dispute royalle entre père et fils, en concluant ce premier épisode de l'histoire par le mariage de nos deux personnages. Pourquoi pas?
En tout cas, le début de cet épisode donnerait:
Anardil était fils du sage Meneldur
Ainsi que d'Almarian, fille de Vëantur.
Héros fier et vaillant, gloire de Númenor
Il porte dans les coeurs, les récits et les ports
Le grand nom d'Aldarion, le Roi-Navigateur.
Lui qui fut des plus beaux navires l'armateur
Et pourtant un amant fidèle et passionné,
pour la belle Erendis, au teint blanc satiné
pâle comme le lys qui à l'aube s'éveille.
C'est à Armenelos, sur ce quai sans pareil
Qu'un jour notre marin l'aperçut toute belle
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14.03.2009, 12:08
(Modification du message : 14.03.2009, 12:16 par Vilyan.)
Je me demandais si il ne serait pas souhaitable d'éviter la répétition de l'adjectif ''Belle'', qui qualifie déjà Erendis trois vers plus haut, en modifiant le dernier vers :
Citation :pour la belle Erendis, au teint blanc satiné
pâle comme le lys qui à l'aube s'éveille.
C'est à Armenelos, sur ce quai sans pareil
Qu'un jour notre marin l'aperçut toute belle
Qui sait si elle était vraiment si canon que ça Erendis, voire, peut être même qu'elle avait un physique difficile ?
Parce qu'entre nous, l'était pas quand même pas bien souvent à la maison l'Aldarion
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Désolé de répondre si tard. Je suis un peu pris ces derniers temps...
Ta remarque est très juste, mais bon, pour faire simple, on n'a qu'à adopter la solution de ton message du 7 mars:
"Pour la douce Erendis, au teint blanc satiné"
Ce qui nous donne :
Anardil était fils du sage Meneldur
Ainsi que d'Almarian, fille de Vëantur.
Héros fier et vaillant, gloire de Númenor
Il porte dans les coeurs, les récits et les ports
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Lui qui fut des plus beaux navires l'armateur
Et pourtant un amant fidèle et passionné,
pour la douce Erendis, au teint blanc satiné
pâle comme le lys qui à l'aube s'éveille.
C'est à Armenelos, sur ce quai sans pareil
Qu'un jour notre marin l'aperçut toute belle
Problème réglé! Qui prend la suite?
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Allez, j'y retourne
Anardil était fils du sage Meneldur
Ainsi que d'Almarian, fille de Vëantur.
Héros fier et vaillant, gloire de Númenor
Il porte dans les coeurs, les récits et les ports
Le grand nom d'Aldarion, le Roi-Navigateur.
Lui qui fut des plus beaux navires l'armateur
Et pourtant un amant fidèle et passionné,
pour la douce Erendis, au teint blanc satiné
pâle comme le lys qui à l'aube s'éveille.
C'est à Armenelos, sur ce quai sans pareil
Qu'un jour notre marin l'aperçut toute belle
ses longs cheveux ébène, sa robe de dentelle
aux doux vents alizés, ondulent sur la grève
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Quelques petits détails:
>> le premier vers fait treize pieds (en fait ébène en fait trois puisque suivi par sa )
>> et en gardant l'emploi du passé ( ondulaient sur la grève) ce sera parfait!
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23.03.2009, 11:40
(Modification du message : 23.03.2009, 11:43 par Vilyan.)
Arff ! décidément, j'ai bien du mal à compter jusqu'à douze
Alors, si j'inverse c'est bon :
C'est à Armenelos, sur ce quai sans pareil
qu'un jour notre marin, l'aperçut toute belle
aux doux vents alizés, sa robe de dentelle,
ses longs cheveux ébène, ondulaient sur la grève
A vous
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Étrange, est-elle sur les quais ou sur la grève ?
Ou alors ses cheveux sont tellement long qu'ils vont du quai d'Armenelos jusqu'à la plage...
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