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Un nouvel élan pour les acrostiches !
#1
Je sais, il est nul mais peut-être relancera-t-il la plume des meilleurs !

Sur mon bateau
Mouchant les eaux
Et en grognant
Apprivoisant
Gros les poisons
Original
L'anneau qui sort !

( J'ai utilisé les airs en 4 temps que chante Gollum dans le film ! Wink )
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#2
Pas si mal... Le début était prometteur, mais la suite "s'étouffe" un peu. Un peu plus de "persévérance" pourrait faire un acrostiche de très bonne qualité !

C'est vrai que c'est vrai que l'autre thread commençait à être un peu gros et touffu, donc ce n'est pas une mauvaise idée que d'en lancer un nouveau

Je pense qu'on pourrait faire un récapitulatif des acrostiches qui ont déjà été publiés sur l'autre vrac, avec un petit classement par thèmes :

---Acrostiches sur le site Tolkiendil et ses tolkiendili

Tour dressée sur la Toile! place forte et publique!
O Gondolin! Doriath au temps de sa splendeur!
Lorien, Nargothrond, Valimar embrumée!
Khazad - dûm d'autrefois, vivante et animée!
Imladris recréé, havre des voyageurs,
Et refuge de tous les rêveurs nostalgiques!...
Nous avons, mes amis, tous ces lieux recréés,
Dans un coin de la Toile avec amour tissé:
Inventifs et savants, tous les Tolkiendili
L'ont adopté pour terre de leurs rêves bénis.

-par Squall-Estel

Dans l’amène Belgique,
Invincible est un chef :
Victorieux conquérant
Immolant à sa gloire
Toute l’Ile vaincue,
Imprenable Bretagne ;
Anglais, fiers et puissants,
Conquis à son empire.      

-par Divitiac

Dans un frisson de joie
Imagine des vers
Verse des flots d'émoi
Invente un univers
Trace un flou de nuances
Illumine nos coeurs
Avec cette démence
Connues des grands auteurs            

-par Squall-Estel

Solitaire rodeur
Qui dans la nuit s'en va
Uni pour son malheur
A ces étoiles-là
Lointaines égarées
Lumineuses voilées

Estel avec amour
Sous leurs regards changeants
Tisse du fil des jours
Et de contes d'antans
Le destin qui l'attend  

-par Squall-Estel

Ingénue et savante
De la flamme puissante
Resplendissant en toi
Illumine de joie
Les amis que voilà            

-par Squall-Estel

Bruits de fonds et guitare
Enflamment le chanteur!
Le voici qui démarre:
Glissant avec ardeur
Au fil de la chanson,
Riante et guillerette,
Il anime la fête;
Osons monter le son!
Nous tous l'applaudissons!

-par Squall-Estel

Dis-moi source éternelle du savoir d'Arda,
Ici ou ailleurs où je dois porter regard ;
Oublie un instant mon ignorance ici-bas,
Retrouve la connaissance que je ne sais voir.  

-par Samwise

Maîtrisant les arcanes du Légendaire,
Envoûtant le fidèle de par son savoir,
Nul secret ne résiste à son éminent flair.
Ecoutez ô vous tous, il n'est jamais tard,
Laissez-le vous conter ce que tous espèrent,
Donnez à sa parole la valeur de l'art.
Une fois révélée l'Histoire de naguère
Retenez son nom, symbole de votre espoir.

-par Samwise

Et toi qui de nos membres désire faire part,
Louable acrosticheur, vénérable poète,
Reste donc un moment et viens faire la fête
On est de gais lurons ici, tu peux me croire,
Surtout ne t'en vas pas ! Retarde ton départ!

Trouveras-tu ici les rêves que tu cherches?
Ami, de tout mon coeur, cela, je te le souhaite:
Rêves, douces images, lumineuses flammèches,

Magiques étincelles que les ombres nous prêtent,
Ici on les cultive, ici on les ouvrage!
Nourrissant nos esprits, cultivant nos cépages,
Yrch comme Tolkiendil accueillent les poètes,
Artistes, musiciens, connaisseurs, érudits
Tout un groupe joyeux, auguste aéropage,
Un peuple de talents, s'est ici réuni!
Reste un peu avec nous sous de si beaux nuages!    

-par Squall-Estel

---Acrostiches sur Tolkien et ses oeuvres

Talentueux conteur, maître du fantastique
On lit toujours, rêveurs, tes récits magnifiques
Luthien, Beren, Thingol, Elfes mystérieux
Kili, Thorin, Gimli, Nains forts et valeureux
Isildur, Aragorn, Hommes fiers et courageux
Et tous leurs compagnons, ces êtres merveilleux
Nous entraînent sans cesse en Terre du Milieu.

-par Tar-Ciryatan

Loin, tapis dans sa demeure,
Et répandant partout la peur,

Sauron, l'ennemi sans égal,
Engendra partout le mal,
Impitoyable, rusé et sombre,
Grand Seigneur parmi les Ombres,
Noirs furent ses grands desseins,
En secret il forgea l'Anneau,
Unique était-il, élevé bien haut,
Ruine fut plus tard son destin.

Dominant ses rivaux par la peur,
Et semant ci et là des pleurs,
Sauron le Grand était son nom.

Absolument tout puissant,
Nul ne fut plus terrifiant,
Nul ne fut plus méprisant,
En ce monde pourtant si grand,
Absolument rien ne l'effraie,
Un Hobbit pourtant l'a fait,
Xénophobie fut plus tard sa perte.        

-par Gandalf le blanc

Bien de merveilleuses histoires
Entrelacent, au gré d'un soir
Rires de joie et tristes larmes,
Etoiles pures et faits d'armes,
Nuits froides et rêve envoûtant.

Ephémères diamants, tels des échos rêvés,
Tournoyez sous mes doigts caressant le clavier...

Le chant qui de mon coeur s'envole
Unit en une valse folle
Toiles de nuit, voiles de jour,
Humides pleurs, baisers d'amour;
Il tremble de l'aile, s'enfuit
Et s'endort sans faire de bruit
Nu en mon souffle incandescent.

-par Squall-Estel

Et soudain le silence par le chant fut rompu
Ainsi que le Néant, le Vide Noir et Nu
!  

-par Squall-Estel

---Acrostiches sur les héros et héroïnes

--Peuples et êtres humains

Rohan, majestueux cheval blanc sur fond vert,
Où comme un souffle frais passent les cavaliers,
Hara béni des dieux, terre pure et prospère,
A cette heure tu cours sur le vent de la guerre:
Nuit et Mort se brisant sous tes coups déchaînés      

-par Squall-Estel

Elle était belle mais froide, une fille de roi
Obscurs devinrent ses rêves quand le Rohan trembla
Walkyrie de son peuple, elle fut à la bataille
Y rencontra la gloire en tuant le Nazgul
Nul autre n'aurait pu abattre ainsi Morgul

Désespérée pourtant, la mort elle désira

Il la connut ainsi, au coeur du désespoir
Touché par sa beauté, il voulut la revoir
Héroïne de son temps, Homme de Numenor
Intelligence extrême digne du Château d'Or
Lui parlant sagement, il sut la conquérir
Il lui ouvrit les yeux, lui montrant son amour
Elle le comprit alors, et cessa de souffrir
Noir fut son désespoir, mais clair fut le retour.

-par Nerdanel

--Hobbits

Strong-hearted little Halfling,
Against the shadows he fights.
Mountains beyond still walking,
Wiser is he than all knights.
In the dark lands wondering,
Saving Master from dim lights
Ere faith of the living lapse.      

-par Samwise

Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Lumière de mon coeur, avance par ici
Avec ton pas joyeux pressant mon pas moins prompt.
Ne vois-tu pas, mignonne, poussant dans la verdure,
Ondulant sous le vent, ces fleurs d'Or si jolies?...
Regarde! ce sont elles qui t'ont donné ton nom!

-par Squall-Estel

Ruines, désolations, combats, pièges et morts
Ont pavé le chemin qu'apeuré j'ai suivi;
Souvent, levant les yeux vers le ciel de la Nuit
Il m'a semblé y voir une étoile fleurie:
Et c'était ton parfum que je sentais alors!  

-par Squall-Estel

Bonhomme aux yeux brillants et remplis de gaieté,
Il a passé par bien d'étranges aventures :
La fleur aux dents, le coeur toujours ouvert et pur,
Brave cambrioleur... Quand on t'entend chanter
On peut se demander si ta voix nostalgique
N'est pas un jeune écho de mémoires elfiques...  

-par Squall-Estel

--Valar, Maïar et Istari

Grissaillant et vieux,
Avait-il les cheveux,
Noyant ses ennemis,
De ses multiples pouvoirs,
Apportant toujours l'espoir,
Lors de maints conflits,
Fut le plus grand des Istari.    

-par Gandalf le blanc

Manwë l'envoya auparavant,
Il y a bien longtemps,
Très sage et intelligent,
Hantant Le Maiar,
Rouillant tous ses plans,
Abolissant ses espoirs,
Ne laissant aucun néant,
Dans les coeurs même le soir,
Implacable était-il,
Rien ne l'arrêtera.      

-par Gandalf le blanc

Allume dans le ciel ton éclat infini,
Reviens, Ange de Feu aux brûlantes couleurs!
Illumine nos coeurs et réchauffe nos vies,
Eclaire nos vallées , apaise nos douleurs,
Ne nous laisse pas seuls dans l'effroyable Nuit!        

-par Squall-Estel

--Peuples et êtres elfiques

Hantant le souvenir du grand peuple Noldor
Effroyable à narrer le terrible passage
L’épuisement, le froid, la terreur et la mort
Kilomètres sans fin, lieues de cris et de rage.
A l’exil et au meurtre succède damnation :
Rois puissant détrônés, corrompus et noyés
A la fin dans une eau emplie de tourbillons,
Kyrielle d’âmes ternes, dans l’abîme effacées.
Son nom est plein de honte et de peur mêlé,
En cet enfer de glace la folie l’a poussé.

Quel était donc son nom, que fut sa renommée ?
Etait-il donc si grand que tant périssent sous lui ?
Régnait-il en tyran, ou en bon roi aimé ?
Khân de tous les Noldor, son beau peuple le suit
A la mort, à l’enfer, à la nuit sans retour
Rien ne l’empêchera de régner à son tour,
Immortel souverain sur les Terres de l’Est,
Narguant dans sa superbe et la faim et la peste
Grand est-il, et puissant, Feanor il se dresse
A la fin de ses peines, il parvient, et s’affaisse.  

-par Divitiac

Gente Dame Elfe
A l'allure noble qui
Lutte contre le pouvoir de l'
Anneau
Défends-toi !
Réagis! toi que je crois
Invincible, je t'
Encourage, Reine de la
Lorièn        

-par Celebrimbor

Altière et noble, la
Rohirrim, qui n'a pas peur des
Wargs, mais qui est la nièce d'
Eomer
N'est-ce pas?      

-par Celebrimbor

Non sans raison,
Ont-ils voyagé,
Leur ont été volés,
De grands joyaux ronds,
Oubliés par la suite,
Rien n'en fut fait.      

-par Gandalf le blanc

Gil-galad, roi des Exilés
Illustre Noldo parmi les Premiers-nés
L'Etoile Radieuse, avec Aeglos et son haume
Grand et juste fut son royaume
Allant de la Grande Mer aux Montagnes enneigées.
Lindon, comme on l'a nommé, mais
A présent endeuillé du trépas
De son Roi, qui à Mandos, s'en alla    

-par Gil-Galad

Elfe Exilé parmi les plus sages
Rejeton royal au noble héritage
Etoile Radieuse comme il fut appelé
Illustre parmi les Premiers-Nés
Neveu de Turgon qui lui prit la main
Il fut élevé par Círdan le Marin
Ô Gil-galad, Haut Roi des Exilés
Nous a quitté, pour l'éternité      

-par Gil-Galad

Il était une fois un cousin éconduit...
Dans un élan rageur, le pauvre Maeglin
Rameuta les armées de Morgoth en Gondolin.
Idril, Tuor, Eärendil fuirent sans bruit,
Longeant un secret passage loin d'icelui.    

-par Linna

Ta chevelure vole, ombre vague, et tes yeux
Inondent de clarté la douce clairière...
N'entends tu pas, Luthien, les murmures fiévreux
Unis au bruissement de ta course légère?
Vois-tu l'homme arrêté qui contemple ta danse?
Il erre dans les bois, par ton feu ébloui,
Et tu prends ton envol chaque fois qu'il s'avance,
Le laissant solitaire égaré dans la Nuit.

Tombent les feuilles d'Or et scintille l'Hiver;
Il te cherche toujours dans les bois de Doriath,
Nacre reflet dans l'eau, limpide lumière,
Une nouvelle fois il te voit qui t'effaces.
Vivement tu t'enfuis, mais le voilà qui vient:
Il t'appelle: Tinùviel, Tinùviel!
Et voici que sa voix a jamais te retient,
Le coeur embrasé par une flamme éternelle

!

-par Squall-Estel

Nul autre qu'elle ne sut jamais le raisonner
Elle qui est forte, volontaire et patiente
Reine du coeur de Fëanor, et si vaillante
Dame du plus grand elfe qu'Arda vit jamais
A la fin se lassa, car elle était trop sage
Nerdanel, qui vécut au cours de tous les Ages
En Aman, à Tirion, sur les terres immortelles
Loin de tous ses fils, elle pleure à l'éternel.    

-par Nerdanel

Altière et fière, elfe noble, fille de roi
Rayonnante de blanc si ce n'est pas d'argent
Elfe Noldor au noir destin, aux maints exploits
Digne de Fëanor, amie de ses enfants
Hauts elfes fiers, toujours présents lors des combats
Et aucun d'eux jamais ne devint son amant
La dame allait souvent en chasse avec ces rois

Arrivèrent la révolte et la malédiction
Rien ne pu la faire changer de conviction

Fuyant avec son frèr(e) le roi de Gondolin
Elle se lassa, et le quitta pour Liberté
Ironique est la vie, car Eöl la connut
Nuit fut sa vie, auprès de lui, qui fort l'aimait
Il lui donna un fils, le rusé Maeglin
Elle s'enfuit avec çui-ci, chez son aîné
L'Elfe Noir les trouva, de sa lance ell(e) mourut      

-par Nerdanel

Ne pleure plus petite fille...
Invisible au-delà des brumes
N'oublie jamais qu'un Soleil brille:
Il fait étinceler l'écume,
Et tes larmes comme tes yeux
Luisent doucement sous ses feux!    

-par Squall-Estel

Sage autrefois fou désormais
Aveuglé de haine et d'envie
Envers Turin, homme estimé
Rien ne changera son esprit
Or il ne pourra pas gagner
Son combat lâche mais sans merci.      

-par Nerdanel

Douce dame que j'aime, si proche et si lointaine
As-tu posé sur moi, ne serait-ce qu'une fois
Elegantes amandes, tes yeux, fille de reine ?
Rage saigne mon coeur, tu l'aimes et je suis proie
Ouverte à la blessure aveugle des trahisons
Nul n'éteindras ma peine, je t'aime ô déraison    

-par Nerdanel

--Nains

Grand par le courage et la force
Irrascible au coeur généreux
Maitre Gimli connait le rocher et l'écorce.
La dame de Lorien l'éclaira de ses yeux:
Il porte sur son coeur trois fils de ses cheveux.      

-par Squall-Estel

---Acrostiches ténébreux

--Orques, Uruk, Wargs, Trolls et autres bestioles
sympathiques

Obéissant et
Rampant,
Compagnons de
Sauron.          

-par Divitiac

Ô légions ténébreuses !
Revenez en Mordor,
Comme une mer houleuse
Souffrez donc froid et mort !        

-par Divitiac

Youpi youpa, les Orcs sont là !
Range tes baisers, jette ton épée !
Cache-toi dare-dare, sont pas fendards !
Houpi houpa, les Orcs sont là !      

-par Meneldur

Un Uruk est passé par chez moi
Rah ! Il m'a coupé les doigts !
Un Uruk est parti de chez moi
Koi? Il a mangé mes doigts?          

-par Meneldur

Bolg était roi sur les montagnes,
Orque arrogant, plein de mépris.
Le Nain Thorin sur sa Montagne
Grace à Béorn prendra sa vie.      

-par Divitiac

Un Uruk-hai de Saroumane
Grishnakh était son adversaire
La lune reflétait le fer
Une nuit planté dans son crâne
Kyrielle d’Eorlingas          

-par Divitiac

Le haut orc à tête noire
Ulcéré par les hobbits
Grogne et crie dans le soir
Dissipé par Eomer
Une bataille vite
Se déroule et les fers
Hérissés sont amers.

-par Divitiac

Marchant à pas forcé
A travers le Rohan
Uruk noir redouté
Herculéen combattant
Une attaque folle et vaine
Rendra caduque ta haine.

-par Divitiac


Loin de la forteresse
A couru ce jeune orc
Grognant haut sa détresse.
Doué autant qu'un porc
Une flèche l'abat
Fatidique emploi.

-par Divitiac

Waouuh ! Cris à la lune,
A l’astre triste et pâle
Rires creux, crocs aigus,
Grognement infernal.              

-par Divitiac

Tout aussi haut que sot
Roi fort des sorts d’alors
Ogre ou filou, ripoux
Les yeux vitreux si vieux
Le mal, le sale, l’emballent  

-par Divitiac

Olly Trolly a mangé papi
La tatie, il l'a mangée aussi
Olly Trolly a mangé mamie
Grands dieux, quel appétit !        

-par Meneldur

--Dragons,Balrogs et Araignées Géantes.

Sur les montagnes grises tu établis demeure
Comme un aigle a son aire et un loup sa tanière
A la chasse aux humains, aux trésors, à la guerre
Tu pris malin plaisir et ton nom seul fit peur
Honni sois-tu, dragon, pour avoir osé être
Alors que Fram foulait la terre de ses ancêtres.    

-par Divitiac

Goulue progéniture du Grand Ennemi
Limier gluant, squameux, Dévoreur de la Vie,
Ordure vomie par un estomac boueux,
Rejeton infâme de quelque monstre hideux,
Ultime hoquet baveux de sa Majesté Infernale,
Noire abomination, dans sa digestion vespérale,
Dormant, Túrambar le surprit, couvant son déjeuner,
Et à jamais lui ôta l'envie de recommencer.
Sa Seigneurie le Grand Glorund a passé l'arme à gauche,
Trois pieds d'acier dans la bedaine, à voir c'est assez moche.
Mais arrêtons-nous là, ces titres mirifiques
Ont pour l'humanité un air scatologique.
Repoussante charogne errant au gré des flots,
Telle est l'épitaphe de ce dragon idiot.    

-par le Grand Cthulhu

Araignée immonde
Rejoint tes conjoints
Au fond de ton terrier
Crache ton venin pour les
Hécatombes à venir
Nuisance
Et fléau de ce monde            

-par Tar Aldarion

Baal, Satan, Morgoth
A la haine et au mal
Leur pouvoir est vassal.
Rois dans l’ombre des grottes
Ô fléau pour les nains
Gandalf verra ta fin.  

-par Divitiac

Balin vivait à tes côtés
Au plus profond des mines
Loin de la surface,
Roi de l'ombre et de la flamme
Orcs et gobelins te craignent
Grouillants au fond de la Moria      

-par Tar-Aldarion

Battement sourd et palpitant
Aux relents d'hideuses ténèbres,
L'entendez-vous ? _ Il passe ainsi,
Rôdant comme un écho funèbre,
Oublié, reclus, et pourtant
Grondant, comme un brasier noirci...  

-par Squall-Estel

Grand et puissant est-il, et Prince de la Nuit
Ombre fière et terrible, esprit de feu et mort
Tous ont tremblé,  l’ont craint, tous ont fui devant lui
Hormis de grands rois elfes qui scellèrent leur sort
Malheureuses victimes de ses coups répétés
Ordonnés par son Maître, le ténébreux Morgoth.
Grandiose fut sa chute en Gondolin brûlée.  

-par Divitiac

-- Les Seigneurs des Ténèbres

Maître ténébreux
Origine du mal
Roi fou, orgueilleux
Grand nom au son fatal
Ô Valar ! Accourez !
Ton règne est terminé
Hélas ! ton mal perdure.  

-par Divitiac

Mort et carnage qui s’avancent,
Ombre effroyable, desséchée ;
Rire cruel, plein de démence,
Glaces et flammes emmêlées !
Orage, terreur de nuit noire !
Ton manteau de ténèbre qui couvrit Valimar
Hurle encore et toujours dans tous nos cauchemars !

Pourquoi reviennent-ils, tes échos déchaînés,
Résonant froidement dans les vastes ténèbres ?
Ils éveillent des spectres aux membres décharnés,
Nus, assoiffés de sang ! Leurs murmures funèbres
Crissent horriblement à nos pauvres oreilles,
Et ils hantent nos nuits et nos fiévreux sommeils !

Démon abominable ! Tu as été vaincu,
Exilé et jeté dans le Vide extérieur,

Loin des peuples vivants. Ne nous tourmente plus !
Attends dehors. Attends que vienne ton heure.

Ne sens tu pas sur nos esprit
Un souffle doux nous consoler ?...
Il me semble que chaque nuit
Tu ne cesses de t’éloigner.

Les échos tristement se noient
Avec un dernier tremblement…
Illuminée, une rivière
S’écoule en frémissant de joie ;
Source de vie, flot bienfaisant,
Elle me réchauffe et m’éclaire.

Ne brise plus cette magie…
Ombre et étoiles emmêlées
Unis dans deux yeux allumés
Scintillent dans la douce Nuit !....

-par Squall-Estel

Seigneur des tenebres
Au pays de Mordor
Usurpateur du bien
Revenu de Numenor
Oubli la victoire
Nul se soumettra à ton pouvoir  

-par Tar-Aldarion

Sais-tu le mal que tu nous fait ?
Au loin, sur ta Tour, ou meurent les inquiets
Utumbo ou Barad-Dûr
Règne le mal dans Mordor et autour
Où seules les ombres perdurent
Navrante est cet acrostiche, mais c'est trop dur...

-par Denethor

Sur le monde blessé une Ombre douloureuse
A passé, lacérant la Terre.
Un cercle terrifiant de flammes ténébreuses
Rugissait à son doigt de Fer!
Orques, Trolls et Démons hurlant comme l'orage
Naissaient dans son morne sillage.    

-par Squall-Estel

Ô
Mordor
Broie et
Règne
En Gondor !

-par Divitiac

Le froid, la mort, le feu
Implacables fléaux
Les arbres en sang et eau
Immolés à un Dieu
Terrible et sanguinaire
Hantise de la Terre.                

-par Divitiac


Mauvais était son cœur
A la haine porté
Knout cruel dans sa main
A la guerre il allait
Répandre la douleur.              

-par Divitiac

---Villes, forteresses et contrées

Malveillant est son coeur, ténébreuse est son ombre,
Ô Mordor ! Ta couleur est du noir le plus sombre.
Régnant sur ce royaume, un roi fourbe et sanglant,
Dieu pour les mauvais hommes, Ennemi pour les grands.
Ô Mordor ! Ton pouvoir est promis à la chute !
Regarde dans le noir, l’Anneau atteint son but.  

-par Divitiac

Ancien royaume perdu
Nordique est sa demeure
Grand et puissant son roi
Maître des neuf esprits
Arthedain dévasté
Roi-Sorcier couronné        

-par Divitiac

Mont de mal et de peur
Invaincue par les hommes
Noir sorcier, son seigneur
Aux orcs en multitude
Souffle froid du Mordor.

Mont de mal et de pleurs
Ô toi ! Fléau du sud !
Reste droite et sans peur,
Géante solitaire !
Une agonie rapide
La rendra triste et vide.    

-par Divitiac

Noire, morte et desolee
Une mer suffoquee
Rien ne pourrait y vivre
Ni Orcs, ni Hommes libres
Et pourtant, c'est un fait
Nurnen n'est pas deserte.          

-par Tar-Ciryatan

Borne de noire pierre
Au dessus du Mordor
Rien jamais n'y dort
Affreuse tour de guerre
Dont le maître est Sauron

Donc pourquoi aurait-on
Un jour cru qu'elle tomberait
Ruinée, nous laissant tous en paix...  

-par Tar-Ciryatan

Antique et mystérieuse
Noircie par ses malheurs
Glas des contrées heureuses
Bâtie vaste demeure
Antique et monstrueuse
Noyau des profondeurs
De la Terre brumeuse.

-par Divitiac

Il est un chemin ténébreux
Moîte vallée près de Morgul
Là où la mort surgit radieuse
Apportée par un fier Nazgul
Douteuse voie vers le Mordor
-
Mais deux téméraires Hobbits
Osèrent affronter ses sorts
Rien n'entrava leur marche ; Vite !
Grand danger rôde en la vallée
Une guerre y est préparée
L'Anneau est prêt à succomber.        

-par Divitiac

Toujours baignées de sombre les obscures cavernes
Oubliées sous les monts, et les ans, et le temps
Rirent à l'abandon de leurs proies égarées
Et leur hôte éternelle s'est déjà délectée
Chasseresse insatiable des chairs des pauvres gens
Horrible et puissant monstre à la morsure ferme.

Un jour, pour son malheur, deux amis solidaires
Nullement démunis devant la grotte vile
Grimpèrent à son antre pour y chercher asile ;
Outragés d’y mener un combat légendaire,
Leur route a rencontré des faits singuliers.    

-par Divitiac

Honnis y sont tous ceux qui servirent Curunir
Et les mauvais Ourouks qui par lui furent faits.
La forte citadelle a résisté au pire
Mais les temps plus heureux lui offrent leurs bienfaits.

-par Divitiac

Royales chutes d'eau
Anduin impétueux
Un lac né de tes flots
Rayonne de tes feux
O prends donc nos bateaux
Sous ta garde - mon précieux !    

-par Divitiac

Reflet de fluides lignes
Aux lueurs de la Lune
Une force s'écoule...
Rêves, pleurs s'y déroulent...
On peut y voir un cygne
Se fondant dans l'écume.    

-par Squall-Estel

Forêt sans âge,
Abritant de viles créatures,
Noyant les cris de torture,
Grondant de colère,
Ô sombre forêt,
Raconte-nous ton histoire,
Nous qui sommes si jeunes.              

-par Gandalf le blanc

Mines impénétrables dans le sein de la terre
Oublieux du dehors de grands nains les forèrent
Rien n les arrêta, ni métal ou pierre
Ignorant du danger d’un vieux serviteur fier
Au sommeil si profond mais si grande colère.

-par Divitiac

Khazad-Dûm est un grand palais
Habitat des seigneurs des Nains,
Aux grandioses festivités
Zim boum boum ! Sonne le toccin !
Aux salles d’or ensoleillées
Décorées de mille joyaux,
-
Décorées de mille travaux.
Un atelier dessous la terre,
Maître dans l’art et dans la guerre.

-par Divitiac

Cime farouche couronnée de neiges éternelles
Abrupt, escarpé, sauvage et même parfois cruel
Rubiconde est sa roche, comme entachée de sang
Ah ! bien des malheureux périrent sur ses flancs
Dure épreuve de survivre à ses froides colères
Hiver ou bien printemps, automne comme été
Rien ne vient adoucir ses pentes enneigées
A jamais il se dresse, aiguille de rouge pierre
Surplombant la Moria comme une stèle funéraire.  

-par Tar-Ciryatan

L'Ombre immense rugit déployant ses deux ailes,
Et un manteau de flamme enveloppe son corps.

Puissante et effroyable, elle avance et s'ébroue,
Or, hyacinthe et pourpre ruisselant sous ses pas...
Nacré, fragile et vieux, Gandalf se tient debout,
Tout seul, prêt au combat face au souffle de mort.

De l'ombre jaillit une épée de feu
Et Glamdring répond par un éclat blanc.

Khazad-dum! Tu vacilles en ton sein ténébreux,
Hoquetant et tremblant sous leurs coups furieux!
Anor affronte Udûn! Et leurs vastes éclairs
Zèbrent les piliers de tes salles de pierres!
Alors l'hideux Balrog s'avance en rugissant...
D'un coup, le pont se brise, et l'Ombre disparait...

Dans sa chute lançant soudainement son fouet,
Une langue de feu prend Gandalf harassé
Malgré lui dans l'abîme insondable et glacé.

-par Squall-Estel

La colline est là-bas, toute de vert vêtue
Accueillant fleurs, hobbits, oiseaux, trous et talus

Comme j'aime ce pays, moi qui revient de loin
Oasis de bonheur dans ce monde incertain
Ma terre n'est qu'insouciance, charme et tranquillité
Tel un îlot perdu dans les flots déchainés
Elle résistera aux temps désespérés.      

-par Nerdanel

Les larmes qu'à la nuit ont versé tes prières
Ont scintillé tout bas une douce lumière...
Te souviens-tu de jours anciens?
Hélas! Comme est fragile la brume de l'aurore!
La fleur qui nait à l'aube dès le soir s'évapore,
Oubliée au bord du chemin...
Renaîtras-tu un jour sur nos terres flétries?
Il plane en nos forêts un peu de ta magie
Et d'étranges pensers, impalpables, sereins,
Nuées de ton suave parfum!      

-par Squalll-Estel

Demain, au crépuscule, j'irai dans la forêt
Où feuilles et roseaux sont comme des étoiles;
Restera-t-il encore un peu de ta magie?
Il me tarde déjà de t'entendre, jolie
Ange des bois... Hélas! Mon coeur souffre et gémit!
Ton chant m'a envoûté; vois: le soleil se voile...
Humide sont mes pleurs! Attends! Je reviendrai.  

-par Squall-Estel

---Artefacts

Dans des mains minuscules
Al’assaut de Morgul
Rien n’arrête ton fil
Dans les chairs immobiles.      

-par Divitiac

Des deux,
Anduril est mieux,
Rien ne surpassera,
Dard et son aura.                

-par Gandalf le Blanc

Dans la nuit un éclair
A scintillé tout bas,
Rapidement, sans faire
De bruit dans le combat.          

-par Squall-Estel

Aragorn, dans ta main luit la Flamme de l'Ouest!
Narsil l'épée qui fut brisée
Dessine avec ardeur une étrange arabesque,
Une trace brillante, irisée,
Reflet rapide et froid qui suit tes fluides gestes...
Irréelle, elle danse une danse mortelle
Lumière de Gloire Eternelle!      

-par Squall-Estel

Scintillez et brûlez sans que rien ne vous voile!
Illuminez nos chants de vos vastes clartés,
Lumières entrelacées!
Mélancoliques feux semblables aux étoiles
Ardentes de la Nuit... Vous rappelez nos armes
Ruisselantes de sang et de larmes!
Invisibles, noyés dans de tragiques toiles,
Loin de nous, loin de tout dans vos vastes demeures...
Soyez les phares de nos coeurs!              

-par Squall-Estel

---Animaux

Ombres parmi les ombres
Les oliphants sans nombre
Immolent sans pitié
Petits et grands guerriers
Harcèlent, attaquent, achèvent
Au beau Gondor, sans trêve,
Ne pensant qu’à tuer
Toujours, toujours tuer.      

-par Divitiac

Mes amis, écoutez la chanson rohhirim :
En ce temps Oromë montait Nahar le Blanc
A la course puissante et aux sabots dorés.
Revenant d’au-delà la grand’Mer et les cimes
Au pays de Rohan il offrit les portées
Sorties du ventre blanc de son cheval ardent.      

-par Divitiac

*********************************
J'espère n'en avoir pas oublié... J'ai fait comme j'ai pu Wink
Répondre
#3
Une suggestion pour ton acrostiche :

Sur mon bateau
Mouchant les eaux
Et vous cherchant,
Amis poissons !
Gras et si bons
O frétillants
Luisants fripons!
Répondre
#4
Qui est maintenant le tien...Rolling Eyes
Répondre
#5
Mais non ! Smile Toute la structure, toute l'atmosphère, et les deux premiers vers ont été trouvés par Ingwë. Je n'ai fait que retoucher la fin.
Répondre
#6
Note : un tri des acrostiches a été effectué, et celles-ci doivent être intégrées plus tard - c'est technique.
Répondre
#7
Juste un modeste petit acrostiche sur "le Mont Venteux" au passage:

Lourds et sombres sont les ténèbres de la nuit
D'où surgit de l'abîme, un poignard dans le noir
Dévorant les étoiles, éclatantes dans le soir
Et tapissant la vie, dans le noir, engloutie

IdDA
Répondre
#8
LDDE ?
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#9
Zelphalya a écrit :LDDE ?

Euh... J'ai pas tout compris là...
Répondre
#10
Imrahil de Dol Amroth a écrit :Juste un modeste petit acrostiche sur "le Mont Venteux" au passage:

Lourds et sombres sont les ténèbres de la nuit
D'où surgit de l'abîme, un poignard dans le noir
Dévorant les étoiles, éclatantes dans le soir
Et tapissant la vie, dans le noir, engloutie

IdDA

Dans un acrostiche, on doit retrouver le sujet de l'acrostiche en regardant chaque première lettre de chaque vers. Ici, on obtient LDDE et non "Le Mont Venteux".
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#11
Woulah, j'ai du boire une pinte de trop moi ! Je voulais mettre un acrostiche sur Imladris et j'ai mis un poème sur mon poème sur le mont venteux !
Je vais éditer ça.
Répondre
#12
Imrahil de Dol Amroth a écrit :Woulah, j'ai du boire une pinte de trop moi ! Je voulais mettre un acrostiche sur Imladris et j'ai mis un poème sur mon poème sur le mont venteux !
Je vais éditer ça.

Il faut vraiment que tu arrêtes de boire ! Wink
Répondre
#13
En relisant certaisna crostiches de Squall-Estel et Meneldur (Olly Trolly ! Very Happy) je me suis dit "tiens, ça faisait longtemps..." Puis, songeant à mes propres productions acrostichiques, la même réflexion m'est venue.
Or, coup de chance, il faut croire que mon professeur de français s'est dit la même chose aujourd'hui, puisqu'il s'est proposé de me laisser du temps libre pour composer (dans le langage scolaire, cela s'appelle "faire un sujet de concours", mais bon, voilà, il faut faire un choix... ou être rapide Smile)
Donc voici un petit nouveau, hâtivement griffoné au dos de mes brouillons...


Sous le vent qui dansait dans le ciel auroral
Imprimaient doucement de leur pli ferme et rose
Mille boutons fleuris ce charme machinal
Bercé par la fraîcheur d’une humble apothéose.
En regard des flambeaux prostrés dans l’herbe drue
Les tertres se taisaient sous les regards divins,
Moitié rongés de doute, et moitié de chagrin,
Yavanna figurée lascive, fauve et nue,
Noyée par le grelot des sanglots héroïques
En ces profonds vallons où sommeille l’antique.

Divitiac, pour vous servir


Nota : ldDE et IdDA c'était voulu ? Wink
Répondre
#14
Mes vers ont pâle figure comparés aux tiens ! C'est toujours un plaisir de lire tes productions.

Je fais une nouvelle tentative :

Tourments et tempêtes
Arrachent et piquent
Nombres de hauts pics,
Ilmarin des crêtes !
Quel trône somptueux !
Union de toutes les beautés
Et des mystères de Manwë
Touchant l'âme des bienheureux.
Il n'est plus beau mont en ce monde
Lumineux parmi les étoiles.

Nota : J'ai essayé de faire évoluer l'atmosphère entre le premier et le dernier vers !
Répondre
#15
Allez ! un autre !

Etonnante illusion, soumission pour les sens.
Arda, réalité, dans l'espace et le temps.
Répondre
#16
Hé, le nota, c'est copyrighté ! Smile
Bon, je ne vais pas être tendre, comme ça je vais passer pour un imbécile prétentieux à peine fichu de produire un acrostiche par an mais bon, il faut bien que vous progressiez encore un peu, que je puisse me contenter de vous lire béatement Smile
Alors, tout d'abord, une remarque générale : j'ai un énorme problème avec l'absence de rythme dans un poème, je n'arrive plus à le lire. Même s'il s'agit d'un poème en prose de Baudelaire, hein, ça ne passe pas. C't'affreux vraiment mais bon, faut que vous vous y fassiez avec mes commentaires. Donc voilà Razz
Dans la même veine, j'ai aussi de grandes diffcultés à appréhender un poème sans rimes ; ici, nous avons un beau schéma de rimes qui se tiennent jusqu'à "bienheureux"... et tout d'un d'oup (tout à un coup, comme disait la poétesse des Andes, comprenne qui pourra) plus rien ; c'est dommage, pour un vers... quitte à retarder la publication d'un jour ou deux, je suis sûr que tu aurais pu trouver une solution tout à fait satisfaisante.

Des remarques plus spécifiques désormais, notamment au niveau du choix du vocabulaire : as-tu essayé (comme l'exige la Charte Turbienne des Poètes) de lire ton texte à haute voix ? parce que le "Arrachent et piquent" est particulièrement dissonant à mon oreille... (en prononçant toutes les syllabes et en faisant la liaison j'entends, si on le lit "arrache et pique" ça va mieux évidemment). Moins dissonant, et partant peut-être d'une volonté d'harmonie (retruver les sons déjà employés), le "mont en ce monde" ne me semble guère heureux.

Vient l'aspect syntaxico-sensé (mais loin d'être syntoxico dans mon cas, vivent les Poèmes de l'Absurde ! Smile) avec une difficulté certaine de ma part à appréhender le sens du début de tona crostiche... des tempêtent qui arrachent nombre de pics ? [d'ailleurs, nombre au singulier ^^]

Tout ceci étant dit... il y a de l'idée, et il y a de la volonté. bref, tout ce qu'il faut pour obtenir de très bons résultats à terme ! alors continue ! Smile


Divitiac
Répondre
#17
Merci pour tous ces petits conseils !
Je pensais créer un climat déchaîné avec les premiers impairs. Etant le plus haut mont d'Arda, le Taniquetil est à mon goût un endroit très tourmenté. En fait, dans les 4 premiers vers j'essaie de décrire la palais de Manwë ( je le fais naître de cette tempête "arrachant les pics" ), un palais entre le matériel et l'immatériel. A noter une allitération en "t".
Suite à ces 4 vers inhabituel, j'installe un rythme en 8 syllabes beaucoup plus harmonieux, témoignant de la beauté du lieu.
Pour le dernier vers, je n'ai rien à dire, il faut que je le retravaille !
Maintenant, il est certain qu'il faut comme tu me le dis que j'améliore la fluidité de mes vers !
Répondre
#18
Je me propose de vous parler de Gripoil:

Galope ! dit Gandalf, guide moi vers Gondor !
Racé, d'un trait relie deux royaumes anciens ;
Imbattable coursier, fluide et aérien,
Porteur du Pèlerin que veut briser Mordor.
Olorin et Gripoil, unis contre Sauron ;
Innombrables, cruelles sont ses sombres légions,
Le temps presse, galope, brave compagnon !
Répondre
#19
Ma foi, l'élan semble bien redonné Very Happy Pour mon plus grand plaisir. Magnifique acrostiche, divi, c'est un acrostiche que je qualifierais d'"elfique" : très raffiné, avec beaucoup de mots recherchés, d'alliances de mots (humble apothéose ! Une trouvaille!)

Ingwë, je corrobore complètement avec Divi. C'est un très bon début, mais il faut encore travailler le rythme et le sens. Mon conseil : cherche la simplicité.

Ikis, bravo pour ton acrostiche, il est haletant à souhait. Je retoucherais juste le deuxième vers, le "racé" me dérange un peu... mais c'est vraiment pour chercher la petite bête Mr. Green
Répondre
#20
Squall-Estel a écrit :Ikis, bravo pour ton acrostiche, il est haletant à souhait. Je retoucherais juste le deuxième vers, le "racé" me dérange un peu... mais c'est vraiment pour chercher la petite bête Mr. Green

Merci pour tes encouragements.
Que penses-tu de "Rageur" a la place de "Racé" ?
Répondre
#21
J'essaierai de caser "rapide", plutôt, c'est un adjectif qu'on attendrait à cet endroit.

"Rapide, va, relie deux royaumes anciens", par exemple... Allez, je retourne à mon DM de maths Smile
Répondre
#22
Squall-Estel a écrit :J'essaierai de caser "rapide", plutôt, c'est un adjectif qu'on attendrait à cet endroit.

"Rapide, va, relie deux royaumes anciens", par exemple...

Version modifiée et définitive:

Galope ! dit Gandalf, guide moi vers Gondor !
Rapide, d'un trait joint deux royaumes anciens ;
Imbattable coursier, fluide et aérien,
Porteur du Pèlerin que veut briser Mordor.
Olorin et Gripoil, unis contre Sauron ;
Innombrables, cruelles sont ses sombres légions,
Le temps presse, galope, brave compagnon !
Répondre
#23
Beaucoup mieux ! Very Happy
Le "racé" donnait vraiment l'impression que tu avais mis cet adjectif histoire d'avoir un R, sans guère de rapport avec le reste...

(ça me donne envie de m'y remettre tout ça, mais suis un peu en manque d'inspiration ce soir...)
Répondre
#24
J'y songe, quitte à me faire censurer par quelque modérateur bienveillant et dans son bon droit, j'ai ici quelque acrostiche guère tolkienienne, en dehors du fait qu'elle se rapporte au Rex Folii local Smile


Mâtin ! dit la grenouille à son vert camarade,
En voilà un saut noble ! Hardi pour la parade,
Nul n’égale, c’est dit, vos superbes prouesses.
Epoustouflé, chacun sur la berge se presse,
Les bravos, les hourras fusent de chaque rive,
Du fin fond des marais monte une clameur vive,
Un gigantesque cri salue ce bel exploit,
Résonnant en tout lieu, un gigantesque « crôa ».

...............................

Jadis l’hiver pleuvait par les carreaux trop ternes ;
Un bûcher caquetait dans l’âtre du salon,
Le sabre paternel pendu au mur du fond
Inspectait sans mot dire, au feu d’une lanterne,
Enfants, mères, servants de son regard d’acier
Noir de suie et fumée.

Mais aujourd’hui hélas, les carreaux se fissurent,
Aujourd’hui le vent froid a tué jusqu’aux pierres,
Nul ne court, nul ne coud, nul ne goûte la bière,
Seul répond au silence un silence plus pur.
En quelques ans hâtifs dans la vieille maison
Naquit et s’accomplit un funeste abandon,
Cruel ou inconscient, perfide ou bien bohème,
Acharné à détruire en ces instants suprêmes
Le doux passé que j’aime.



Divitiac


Nota : Histoire qu'il reste quelque chose de ce message quand on l'aura justement sanctionné, je tiens à signaler que j'apprécie aussi els efforts fournis sur l'acrostiche Gripoil ; le résultat est tout à fait honnête, et rend bien l'ardeur de la chevauchée Smile
Répondre
#25
Je voudrais vous parler des Pierres qui regardent au loin:

Par une sphère opaque et limpide à la fois
Affluent dans mon esprit des visions éthérées;
Les rêves d'avenir sont-ils dignes de foi ?
Aurai-je le pouvoir de croire et d'espérer ?
Néant et Mort; le Mal a ravagé mon âme,
Terreur et désarroi, germes de la folie
Infestant ma pensée, la pourriture infâme
Ruisselle, déchaînée, de la paroi polie!
Répondre
#26
Impec au niveau de la forme, tu maîtrise bien les alexandrins et le jeu de l'acrostiche. Sur le fond, le thème du danger du palantir est très bien évoqué, la tension monte progressivement... c'est pour ça que je trouve que la fin du poème pourrait être plus incisive encore. Genre :

Terreur et désarroi, germes de la folie
Infestent ma pensée et, pourriture infâme,
Ruissellent sombrement sur la paroi polie !

Mais c'est vraiment pour pinailler... Bravo à toi, Ikis !
Répondre
#27
Merci pour tes encouragements! Smile

Tu ne pinailles pas: il est vrai que le "sombrement" est plus incisif et renvoie encore mieux à l' "opaque" du premier vers, bouclant la boucle en un mouvement...sphérique!

En tout cas, je suis vraiment flatté, compte tenu de la qualité de tes productions Smile
Répondre
#28
Allez, je m'y remets... la machine est un peu rouillée mais avait envie de tenter l'hexasyllable (*bien comme ça qu'on dit ?*), car qui ne tente rien n'a rien, même sans alexandrins...

Il t'aime et tu le sais
Dans ses yeux acérés
Réside une lueur
Il t'aime et te fait peur
Lui qui vous a trahi.

Ce fils au coeur noirci
Elle est morte pour lui
La blanche mariée des nuits
Elle est morte pour lui
Belle tu te rappelles
Reine, qu'elle était belle
Il l'aimait lui aussi
Noir' fut sa destinée
Dans la cité cachée
Assassinée pour lui
Lui qui vous a trahi.
Répondre
#29
J'aime bien, on dirait une chanson. (* oui on dit bien comme ça Wink *) Il y a du rythme, de la régularité, et l'acrostiche est "discret". Très joli !
Répondre
#30
En effet, on ne dirait absolument pas que l'acrostiche impose la moindre contrainte, et c'est très agréable à parcourir. les répétitions sont dans l'ensemble sympathique, donne un air de comptine à l'ensemble, encore que le thème ne soit pas celui d'une comptine.
"La blanche mariée des nuits
" <= dommage que celui-ci n'en soit pas un, justement, d'hexasyllabe Sad

Sinon, j'aime vraiment beaucoup !


Divitiac
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