Entre Anduin et Fangorn

[divitiac]

Chante, chante, fleuve au loin,
Roule, roule ton chemin,
Coule, coule beau flot noir
Vers un horizon d’espoir.

Tremble, tremble, forêt sombre,
Bruisse, bruisse sous ton ombre,
Craque, craque dans la nuit
Ta morte beauté t’a fuit.

O Fangorn, triste tombeau,
Anduin, rutilent flot,
Vos gaies et médianes plaines
Me sont asile pérenne.

Puissé-je y demeurer tant
Que mon âme pour longtemps
Soit lassée de sa douceur
Et recherche le malheur ;

Et que mourant je regrette
Loin de ce pays en fête
Cette joie que j’ai quittée,
Que je meurs désespéré.


Divitiac

[Galadhilmë]

j'aime beaucoup, surtout cette forme chante chante, roule, roule....c'est très musical...

[Cricri]

Dis-moi Divi, pourquoi t'en écris pas plus souvent des comme ça ? Enfin une chanson ! C'est un vrai plaisir de l'écouter et la mélodie me vient tout de suite ! Encore Bravo !

[Ilmarë]

Je suis conquise par sa beauté, sa simplicité fait tout son charme. Bravo à son auteur.

[Elfindor]

Divitiac est le Forgeron des Mots ! Bravo !


Elfindor

[divitiac]

Divitiac est le Forgeron des Mots

C'est marrant, l'expression me rappelle quelque chose...

Merci pour ces commentaires !

Sinon, pour Cricri... des comme ça, c'est pas facile tu sais... décrire des batailles et le malheur m'est bien plus aisé


Divitiac

[Elfindor]

J'ai peut-être copié quequ'un, mais c'est ce que je pense ! Écrit en plus souvent, c'est un ordre !

[divitiac]

Ecrire en vers ? Mais c'est un drame,
Un défi de tous les instants
Qui s'il enlumine mon âme
Me jette dans mille tourments ;
Quoi ? De ces anciens Romantiques,
Maudits poètes disparus,
Je réclamerais l'ingénu
Art que l'on prétend poétique
Qui s'échappe de mes doigts fins ?
Je n'aurais une telle audace
Et cède volontier ma place
A des poètes plus divins.
Ma Muse n'est que volatile,
Mes rimes sont souvent débiles,
Et là où un savant esprit
Aurait mis quelque procédé
Seul digne de la poésie,
Je me retrouve, consterné,
A amonceler sans douceur
Quelque travail sans valeur.


Divitiac

[aravanessë]

Que c'est beau, tu as vraiment le génie de la poésie...

aravanessë

[Elfindor]

Génie de La Poésie, Ouais! question : Sa te manque quand l'inspiration... ?

[divitiac]

question : Sa te manque quand l'inspiration... ?

Cela me manque bien souvent, sinon je m'acharnerai à remplir ce forum d'inepties en vers !

Quand j'ai quelque chose à dire en vers, je n'ai pas de difficultés à l'exprimer sous forme fixe... C'est plutôt pour trouver un thème qui me tente que j'a du mal.


Divitiac, votre serviteur

[Silvagol]

Tiens, moi c'est pareil, je n'ai pas de mal à faire des vers, mais à trouver un sujet, si !

Je crois que je t'aime bien ! Et je vois que tu fais attention à tes vers.

Le seul hic, c'est "Quelque travail sans valeur". 7 syllabes, non ?

[divitiac]

Aaaaaarg ! Damnation céleste, abats toi sur moi ! Eru, puissant Vala, fais peser ta malédiction sur ton serviteur qui t'a trahi ! Muse, conserve tes faveurs ! Je suis perdu, je susi assassiné, on m'a volé, on m'a dérobé mon argent, et on m'accuse de plagier Molière !

Attendez une seconde... dans mon poème, je ne me plains pas de faire de mauvais vers ? de n'avoir pas de talent ? mais tout s'éclaire ! C'est bien entendu une figure de style, une illustration à caractère d'hypotypose destinée à charmer les plus observateurs ! Et c'est réussi non ?

Comment ça, je ne suis pas crédible ???

Ne me croirait-on pas ?
Douteriez-vous de moi ?
Briseriez-vous la foi
Qui liait vos esprits
A mon art ahuri ?
Seriez-vous de ceux-là
Qui à court d'argument
D'un coup de compliment
Font chavirer la barque
Où le poète lutte,
Lutte contre les Parques
Pour atteindre son but ?
C'en est trop pour mon âme,
Plutôt jeter aux flammes
Mes lambeaux de vertus
Et quitter, c'est tout vu,
(Tout au moins pour ce jour)
La Dame Poésie
Pour qui mon coeur épris
Met ses plus beaux atours.


Divitiac

[Imorn]

Bravo pour ton poème (ENCORE!!! ) la mélancolie et l'amour guide les pensées mais nous soumet tous à la voie de l'espoir.
Le poète aussi habile qu'il soit
Ne tarit jamais de compliments
Diviatac laisse t'envahir cette soie
Qui se tisse sur tes mots ardents.

Ne renonce pas à dévoiler!
Ne renonce pas à bousculer!
Que chantent en ce beau jour les roitelets
Et les coeurs d'amour se trouveront acculés.

Inexorablement le majestueux
Sans faillir le plus vertueux
Les vastes ailes du talentueux
Se déploient en un son mélodieux.

Contemple les tes admirateurs
Tous trépignent, tous t'appellent
Tu t'avance grand prestidigitateur
Ils soupirent assis sur la margelle.

Le puits de la poésie se broie,
Mais une soif intestine l'anime,
Qui don dés lors se fourvoie?
Diviatac quelle est ta vraie rime?

[divitiac]

Ah là là là là... Pas Diviatac, Divitiac !

Mon ami sais-tu bien quel nom tu troublas là ?
Sais-tu que l'âme impie de César tu brisas ?
Sais que de la Gaule et des Belges si fiers
Tu viens d'assassiner le souvenir si cher
De l'écrasant combat remporté outre-Manche ?
Crois-tu que cette Albion n'a cherché sa revanche
Que d'Hastings et Guillaume ? Ah ! Mon coeur, à t'entendre,
Saigne sans s'arrêter ; tu pourrais te méprendre
Certes entre celui, Eduen valeureux
Qui contre les Germains rallia la République
Et qui pour opposer de plus nombreuses piques
Sacrifia la candeur des Auvergnes haîneux
(En effet, qu'aurait-on pu attendre de bon
De Vercingétorix un victorieux combat ?)
Avec ce grand autre, auteur de cent prouesses
Dont dans ses Livres seul César vante l'adresse,
Cet autre auquel nul homme engagé en Albion
Ne put résister à la diction de ses lois.
J'aurais compris cela, mais par tes coups mortels
Tu prouvas l'ignorance quit'enferrait, cruelle,
Et dont je te délie
Pour t'ouvrir à la vie.


(bon, assez moyen celui-là )

Divitiac

[Elfindor]

Ah là là là là... Pas Diviatac, Divitiac !

J'avou qu'au début je me mélangais moi-même mais bravo tous les deux ! Je vous applaudi.

[Silvagol]

Chapeau ! La fin part un peu à vau l'eau, mais c'est du grand art.

Je ne pourrai vous vaincre sublime Divitiac
Prince de l'art des mots Roi de la poésie
Casanova des âmes Don Juan des esprits
Duelliste des vers je subirais l'attaque
Je ne suis qu'un vulgaire à côté du Royal
Un naïf apprenti face au Maître des Maitres
Mais un duel pour moi j'en ai peur serait traître
Je ne peux faire le poids en un combat loyal

Aussi offré-je mes services
Au plus grand de tous les poètes
Dont les vers sonnent en ma tête
Comme les Cors de la Justice


Mouais...

[Elfindor]

je vais moi-même m'abstenir d'écrire un poeme... Divi va devoir se contenter d'un : A ton service, Divitiac