23.02.2004, 15:47
Julie Quilliou - L'Errant
Vous souvient-il de moi, le fils de Fëanor ?
Mon nom depuis longtemps effacé fut Maglor.
Mon cur est calciné par le sang et le crime,
Les cordes de ma harpe sont usées par les rimes.
Je ne sais plus pleurer tant ma peine est amère,
de mes yeux tristes et las je contemple la mer
et je songe aux rivages où à présent jamais
je noserais revenir vers mon peuple horrifié.
Tous mes frères sont morts par un serment terrible
Qui fit deux des esclaves, des guerriers fratricides,
Mon dégoût est plus grand que les mots ne peuvent dire,
Lavarice et la haine ont noirci mon désir.
Silmaril de lumière au front dEärendil,
Je me sens apaisé et le cur plus tranquille ;
Mais seul parmi les ruines je voudrais être humain,
Pour mourir et pouvoir oublier mon chagrin.
Mais éternellement je jouerais de ma lyre
Au bord des flots profonds où mon sombre délire
Accosta un matin, plein dorgueil et de rage,
Je resterais rongé par mon triste carnage.
Le serment a brûlé et mon cur et ma main ,
De remords et de peines mon esprit est trop plein ;
Les guerres sont mauvaises et les curs blessés ;
Hélas pour Maglor et les Eldalië !
Le plus grand musicien des terres du milieu
Chante encore de sa voix brisée que les flots couvrent
Sa peine et sa douleur pour quen Aman les Dieux
Raniment une lumière et quun passage souvre.
Depuis des siècles et plus un mystérieux errant,
Aux yeux dun feu étrange et à la voix magique
Chante avec désespoir tourné vers le Couchant
LOrgueil qui fit couler tant de larmes elfiques...
Vous souvient-il de moi, le fils de Fëanor ?
Mon nom depuis longtemps effacé fut Maglor.
Mon cur est calciné par le sang et le crime,
Les cordes de ma harpe sont usées par les rimes.
Je ne sais plus pleurer tant ma peine est amère,
de mes yeux tristes et las je contemple la mer
et je songe aux rivages où à présent jamais
je noserais revenir vers mon peuple horrifié.
Tous mes frères sont morts par un serment terrible
Qui fit deux des esclaves, des guerriers fratricides,
Mon dégoût est plus grand que les mots ne peuvent dire,
Lavarice et la haine ont noirci mon désir.
Silmaril de lumière au front dEärendil,
Je me sens apaisé et le cur plus tranquille ;
Mais seul parmi les ruines je voudrais être humain,
Pour mourir et pouvoir oublier mon chagrin.
Mais éternellement je jouerais de ma lyre
Au bord des flots profonds où mon sombre délire
Accosta un matin, plein dorgueil et de rage,
Je resterais rongé par mon triste carnage.
Le serment a brûlé et mon cur et ma main ,
De remords et de peines mon esprit est trop plein ;
Les guerres sont mauvaises et les curs blessés ;
Hélas pour Maglor et les Eldalië !
Le plus grand musicien des terres du milieu
Chante encore de sa voix brisée que les flots couvrent
Sa peine et sa douleur pour quen Aman les Dieux
Raniment une lumière et quun passage souvre.
Depuis des siècles et plus un mystérieux errant,
Aux yeux dun feu étrange et à la voix magique
Chante avec désespoir tourné vers le Couchant
LOrgueil qui fit couler tant de larmes elfiques...