07.04.2007, 00:29
Je viens de lire cet essai, et j'encourage tout le monde à le faire, même quand on est un "vrai" non-spécialiste des langues comme moi !
Certes, au premier abord, l'aspect et la longueur peuvent paraître rébarbatifs, mais rien de tout cela !
L'exposé est clair et facilement accessible, l'auteur est très pédagogue dans son propos. On peut aussi féliciter à cette occasion les deux traducteurs, par ailleurs illustres Tolkiendili.
Je retiens donc deux choses de cette démonstration.
Tout d'abord, Tolkien a "inventé" ces langues pour se faire plaisir, dans un but purement esthétique, et sans jamais les avoir finalisées. Il voulait avant tout les voir "vivre".
C'est pourquoi j'ai l'impression qu'il les a plus racontées qu'inventées. Il reconnaissait d'ailleurs être incapable de "parler l'elfique".
A partir de cela, il apparaît évident que les personnes se réclamant du "néo-elfique", et affirmant pouvoir parler cette langue au travers de "manipulations" réductrices et gratuites (voir la démonstration de M. Hostetter) vont à l'opposé de ce à quoi aspirait Tolkien.
Ils fabriquent tout simplement une langue morte, incapable d'évoluer "naturellement" ou culturellement.
Leur méthode de fonctionnement me fait penser aux pages d'anglais simultanément traduites en français sur Internet : aucun sens, aucune syntaxe.
On ne pourra donc que suivre les conseils de l'auteur de cet essai. Prenons le temps et le plaisir d'étudier ce que nous a laissé Tolkien, sans chercher à aller obligatoirement dans 'l'air du temps" !
Certes, au premier abord, l'aspect et la longueur peuvent paraître rébarbatifs, mais rien de tout cela !
L'exposé est clair et facilement accessible, l'auteur est très pédagogue dans son propos. On peut aussi féliciter à cette occasion les deux traducteurs, par ailleurs illustres Tolkiendili.
Je retiens donc deux choses de cette démonstration.
Tout d'abord, Tolkien a "inventé" ces langues pour se faire plaisir, dans un but purement esthétique, et sans jamais les avoir finalisées. Il voulait avant tout les voir "vivre".
C'est pourquoi j'ai l'impression qu'il les a plus racontées qu'inventées. Il reconnaissait d'ailleurs être incapable de "parler l'elfique".
A partir de cela, il apparaît évident que les personnes se réclamant du "néo-elfique", et affirmant pouvoir parler cette langue au travers de "manipulations" réductrices et gratuites (voir la démonstration de M. Hostetter) vont à l'opposé de ce à quoi aspirait Tolkien.
Ils fabriquent tout simplement une langue morte, incapable d'évoluer "naturellement" ou culturellement.
Leur méthode de fonctionnement me fait penser aux pages d'anglais simultanément traduites en français sur Internet : aucun sens, aucune syntaxe.
On ne pourra donc que suivre les conseils de l'auteur de cet essai. Prenons le temps et le plaisir d'étudier ce que nous a laissé Tolkien, sans chercher à aller obligatoirement dans 'l'air du temps" !