27.07.2010, 23:13
Terminant de lire Les Pionniers de la Fantasy, de L. Sprague de Camp, je n'ai pas appris grand chose de plus sur le Légendaire (en même temps, le lire est paru un an avant le Silm. (et donc avant les CLI, les Lettres ou la bio de Carpenter...)
Mais Sprague de Camp avait correspondu régulièrement avec Tolkien, avant de le rencontrer en 1967. De cela il ressort que Tolkien avait au moins lu une anthologie publiée par Sprague de Camp, Swords & Sorcery, qui contenait des textes de H.P. Lovecraft, Lord Dunsany, C.L. Smith, Robert Howard, Fritz Leiber, C.L. Moore, Henry Kuttner et Poul Anderson. Bref, un bel aperçu de la fantasy anglo-saxonne à cette époque. Tolkien lui aurait confié ne pas avoir beaucoup aimé les textes qu'elle contenait, mais aurait concentré ses critiques sur le texte de Dunsany, qu'on aurait pourtant pu supposer être le plus proche de sa sensibilité.
Et j'ai gardé le commentaire le plus intéressant pour la fin. Selon Sprague de Camp :
Oui, Conan ! De quoi donner du grain à moudre à ceux qui pensent que les lectures de Tolkien s'arrêtaient à Shakespeare ou Spenser...
Mais Sprague de Camp avait correspondu régulièrement avec Tolkien, avant de le rencontrer en 1967. De cela il ressort que Tolkien avait au moins lu une anthologie publiée par Sprague de Camp, Swords & Sorcery, qui contenait des textes de H.P. Lovecraft, Lord Dunsany, C.L. Smith, Robert Howard, Fritz Leiber, C.L. Moore, Henry Kuttner et Poul Anderson. Bref, un bel aperçu de la fantasy anglo-saxonne à cette époque. Tolkien lui aurait confié ne pas avoir beaucoup aimé les textes qu'elle contenait, mais aurait concentré ses critiques sur le texte de Dunsany, qu'on aurait pourtant pu supposer être le plus proche de sa sensibilité.
Et j'ai gardé le commentaire le plus intéressant pour la fin. Selon Sprague de Camp :
Citation :De la littérature anglaise, Tolkien connaissait à peu près tout, de Beowulf aux auteurs contemporains. Il me dit qu'il trouvait « plutôt bonnes » les histoires de Conan.
Oui, Conan ! De quoi donner du grain à moudre à ceux qui pensent que les lectures de Tolkien s'arrêtaient à Shakespeare ou Spenser...
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland