04.05.2009, 13:29
Nul doute que le résultat est assez impressionnant pour un film amateur.
Dans la catégorie des reprises regrettables de PJ, on regrettera quand même l'Aragorn barbu (descendance d'Elfe -> pas de barbe, normalement). De même pour la magie arwenienne, décidément étonnante. Cela dit, j'aurais encore préféré qu'ils en profitent pour prendre Liz Tayler pour Arwen (aussi regrettable qu'elle soit à la base), sa remplaçante faisant incontestablement moins "elfique" encore.
Question géographie, on s'étonnera des commentaires d'Arithir et d'Aragorn, le premier disant que les Orques « seront bientôt de ce côté des monts » alors même qu'Aragorn a franchi les montagnes (et est donc sensé se trouver en Rhovanion) et que lui-même vient de signaler que les Orques pullulent le long de l'Anduin. Quant à Aragorn, il commente que les Nazgûl ont franchi la rivière alors même qu'il se trouve (et se trouvait lors de l'attaque) à Mirkwood, donc du même côté de l'Anduin que le Mordor.
Question combat (filmés comme chez PJ, donc fort mal), il faudra signaler à Aragorn de ne pas laisser son épée dans une blessure faite au ventre, puisqu'ensuite les muscles de la victime se contractent, empêchant normalement de retirer facilement la lame (cf. sa première escarmouche contre les deux Orques). Et apprendre aux Orques à se battre en groupe, parce qu'attaquer les uns après les autres est assez peu efficace. Je passe sur la qualité de l'escrime elle-même, c'est le regrettable hollywoodien habituel.
Enfin question linguistique, je mets en demeure les lambendili de trouver une signification acceptable à Arithir, fils d'Argonathen, parce que ça passe mes forces (Argonathen = « aux rois de pierre » ?). Et je suis heureux que le sous-titrage n'ait pas donné la transcription des paroles "elfiques" prononcées, car rien que de les entendre, j'étais assez inquiet. C'est qu'on finirait par regretter David Salo, au fond...
EDIT : Tayler, pas Taylor
Dans la catégorie des reprises regrettables de PJ, on regrettera quand même l'Aragorn barbu (descendance d'Elfe -> pas de barbe, normalement). De même pour la magie arwenienne, décidément étonnante. Cela dit, j'aurais encore préféré qu'ils en profitent pour prendre Liz Tayler pour Arwen (aussi regrettable qu'elle soit à la base), sa remplaçante faisant incontestablement moins "elfique" encore.
Question géographie, on s'étonnera des commentaires d'Arithir et d'Aragorn, le premier disant que les Orques « seront bientôt de ce côté des monts » alors même qu'Aragorn a franchi les montagnes (et est donc sensé se trouver en Rhovanion) et que lui-même vient de signaler que les Orques pullulent le long de l'Anduin. Quant à Aragorn, il commente que les Nazgûl ont franchi la rivière alors même qu'il se trouve (et se trouvait lors de l'attaque) à Mirkwood, donc du même côté de l'Anduin que le Mordor.
Question combat (filmés comme chez PJ, donc fort mal), il faudra signaler à Aragorn de ne pas laisser son épée dans une blessure faite au ventre, puisqu'ensuite les muscles de la victime se contractent, empêchant normalement de retirer facilement la lame (cf. sa première escarmouche contre les deux Orques). Et apprendre aux Orques à se battre en groupe, parce qu'attaquer les uns après les autres est assez peu efficace. Je passe sur la qualité de l'escrime elle-même, c'est le regrettable hollywoodien habituel.
Enfin question linguistique, je mets en demeure les lambendili de trouver une signification acceptable à Arithir, fils d'Argonathen, parce que ça passe mes forces (Argonathen = « aux rois de pierre » ?). Et je suis heureux que le sous-titrage n'ait pas donné la transcription des paroles "elfiques" prononcées, car rien que de les entendre, j'étais assez inquiet. C'est qu'on finirait par regretter David Salo, au fond...
EDIT : Tayler, pas Taylor
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland