25.01.2009, 21:32
Je rejoins Didier sur le fait qu'aucune des langues elfiques développées par le professeur ne possède de structure trilitère. On est plutôt dans un système bilitère à la base (cf. les Etym.).
Si ressemblance il y a, ce serait effectivement avec le khuzdul (et dans une moindre mesure l'adûnaic).
En revanche, il est vrai que la méthode de notation graphique du mode classique des tengwar de Fëanor (ainsi d'ailleurs que des sarati de Rúmil) présente des similarités avec les graphies sémitiques (arabe, hébreu, phénicien, notamment).
Et que l'accent qui est mit sur le soin avec lequel est développé l'écriture chez les Ñoldor n'est pas sans rappeler la mystique qui entourait la calligraphie arabe à l'époque abbasside.
Cela dit, certaines de ses ressemblances peuvent n'être que coïncidences. Pour reprendre un des exemples donnés, la quasi-totalités des langues humaines (à commencer par l'anglais) ont des voyelles de différentes longueurs. Le français est une exception à ce sujet.
Il est assez facile de citer nombre de langues que connaissait le Professeur (vieil anglais, gotique, gallois, norrois, finnois, russe, allemand, français, grec, vieux slavonien, etc.). Il est plus difficile de savoir lesquelles il n'avait jamais étudié.
Il est manifeste qu'il connaissait le fonctionnement d'une ou plusieurs langues sémitiques, comme le montrent certaines de ses remarques à propos de l'adûnaic. Par ailleurs, on sait qu'il traduisit le Livre de Jonas pour la Jerusalem Bible : il est donc probable qu'il connaissait l'araméen. Mais pour ce qui est de l'arabe, je n'en sais rien.
Si ressemblance il y a, ce serait effectivement avec le khuzdul (et dans une moindre mesure l'adûnaic).
En revanche, il est vrai que la méthode de notation graphique du mode classique des tengwar de Fëanor (ainsi d'ailleurs que des sarati de Rúmil) présente des similarités avec les graphies sémitiques (arabe, hébreu, phénicien, notamment).
Et que l'accent qui est mit sur le soin avec lequel est développé l'écriture chez les Ñoldor n'est pas sans rappeler la mystique qui entourait la calligraphie arabe à l'époque abbasside.
Cela dit, certaines de ses ressemblances peuvent n'être que coïncidences. Pour reprendre un des exemples donnés, la quasi-totalités des langues humaines (à commencer par l'anglais) ont des voyelles de différentes longueurs. Le français est une exception à ce sujet.
Il est assez facile de citer nombre de langues que connaissait le Professeur (vieil anglais, gotique, gallois, norrois, finnois, russe, allemand, français, grec, vieux slavonien, etc.). Il est plus difficile de savoir lesquelles il n'avait jamais étudié.
Il est manifeste qu'il connaissait le fonctionnement d'une ou plusieurs langues sémitiques, comme le montrent certaines de ses remarques à propos de l'adûnaic. Par ailleurs, on sait qu'il traduisit le Livre de Jonas pour la Jerusalem Bible : il est donc probable qu'il connaissait l'araméen. Mais pour ce qui est de l'arabe, je n'en sais rien.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland