En lisant les CLI2, une histoire m'est venue à l'esprit. Comme ici je n'ai fait que critiquer et commenter, il faut bien aussi que je me mouille un peu aussi!
L'histoire, je l'ai commencée avant-hier ; voilà ce que donne le début:
L'histoire, je l'ai commencée avant-hier ; voilà ce que donne le début:
Citation :Pour l'Honneur
Des Mirdain
Fan-fiction inspirée de l'oeuvre deJ.R.R. Tolkien
A propos des Gwaith-i-Mirdain
Celebrimbor était fils de Curufin et descendant de Fëanor. Artisan Noldorin, il était obsédé à la manière des Nains par les travaux d'artisanat ; et bientôt il devint le premier artificier d'Eregion, se liant étroitement avec les Nains du Khazad-dûm, et parmi eux avec Narvi qui devint son meilleur ami. Les Elfes et les Nains tiraient grand profit mutuel de leur association ; et l'Eregion devint plus forte, et les Khazad-düm bien plus avenantes que si chacun était resté de son côté.
Sauron eut vent de ces entreprises, c'est pourquoi il laissa le pays d'Eriador pour un temps, et il choisit le pays Mordor, car tel devait être son nom plus tard. Lorsqu'il se sentit en sécurité, il envoya des émissaires en Eriador et finalement, vers l'année 200 du Second-Age, il vint en personne, ayant revêtu la plus avenante figure qu'il pût se donner.
Galadriel et Gil-Galad, pour leur part, refusèrent l'accès en leurs pays aux émissaires de Sauron et à lui-même. Mais celui-ci réussit mieux auprès des Noldor d'Eregion et plus particulièrement auprès de Celebrimbor qui en son coeur aspirait à la gloire de Fëanor et jalousait son savoir-faire. Sauron exerça ses noirs enchantements sur l'artisan Noldorin et ses compagnons forgerons, lesquels avaient formé une société ou confrérie très puissante en Eregion, les Gwaith-i-Mirdain ; mais ils travaillaient en secret et à l'insu de Galadriel et de Celeborn son époux. Bientôt, Sauron gagna pleine maîtrise sur les Gwaith-i-Mirdain, car au début ils tirèrent grand profit de ses enseignements touchant les pratiques de leur art. Et si forte fut son emprise qu'à la longue, il les persuada de se révolter contre Galadriel et Celeborn et de s'emparer du pouvoir en Ergion ; et cela se situe au second-Age, entre 1350 et 1400.
Sauron lui-même devait abandonner l'Eregion vers l'année 1500, après que les Mirdain eurent entrepris la fabrication des Anneaux du Pouvoir. Or Celebrimbor était loyal de coeur et d'allégeance, mais il avait accepté Sauron pour ce qu'il prétendait être ; toutefois il finit par découvrir l'existence du Maître Anneau, et alors se révolta contre Sauron et s'en alla au Lorinand (Lorien) solliciter à nouveau les conseils de Galadriel.
Lorsque Sauron apprit le repentir et la rébellion de Celebrimbor, il jeta bas le masque et donna libre cours à sa fureur, et rassemblant une puissante armée, il traversa le Calenardhon (Rohan) pour envahir l'Eriador, en l'année 1695. Lorsque gil-Galad apprit la chose, il envoya un fort détachement sous le commandement d'Elrond le Demi-Elfe ; mais Elrond avait du chemin à faire, et Sauron obliqua vers le nord et marcha droit sur Eregion. Ses éclaireurs et son avant-garde étaient déjà en vue, lorsque Celeborn fit une sortie et les refoula ; mais bien qu'il parvint à faire sa jonction avec Elrond, ils ne purent revenir en Eregion, car l'armée de Sauron était beaucoup plus considérable que leurs forces même réunies, une armée capable de les tenir, eux, à distance respectueuse, et d'investir étroitement l'Eregion.
A la fin, les assaillants s'engouffrèrent dans la place où ils emèrent la ruine et la dévastation, et tentèrent de s'emparer de ce qui avait été l'objectif principal de Sauron : la Maison des Mirdain.
( D'après Contes et Légendes Inachevées,
Le Second Age,
A propos de Galadriel et de Celborn )
Citation :Prologue
Lamentations
Pleure Ost-in-Edhil, pleure ton sein ravagé
Et ta terre calcinée. Les demeures de tes enfants
Brûlent et leurs corps gisent sans vie dans la cendre.
Tes yeux rougis par les larmes voient
Leurs visages défigurés, leur bouche entr'ouverte
Dans un cri d'horreur qu'aucun souffle
Jamais ne ranimera. Ils sont morts,
Les tronçons brisés de leur arme à la main ;
Et même les milliers de cadavres puants de leurs ennemis
Ne suffisent pas à te consoler.
Ils sont morts en héros,
Mais dans ton coeur tu te ris de cette vanité
Et de cette gloire qui désormais est leur.
Car tu eusses bien mieux préféré qu'ils vivent,
Dans la honte, mais qu'ils vivent,
Plutôt que de contempler ainsi leurs dépouilles.
Pleure Ost-in-Edhil, pleure
Car pour toi le pire reste à venir.
Déjà tes yeux se voilent et des tes voeux
Tu appelles la Mort qui jusque-là t'a épargnée.
Que cesse la Souffrance,
Et que vienne l'Oubli!
Mais le Destin est railleur
Et comme dans une mauvaise farce tu vois surgir
De l'ombre quatre silouhettes indistinctes.
Fières et nobles elles s'avancent,
Effleurant de leurs hautes bottes ta terre embrasée.
Leurs armures brillent des flammes
Qui te dévorent et leurs froides lames
Etincellent des rayons de la Lune.
Sous leurs casque luisants volent
Les longs cheveux d'or et d'argent
Et sur leurs visages couverts de sang
Tu aperçois le feu qui couve en leurs yeux.
Dans ta poitrine ton coeur ne fait qu'un bond
Et soudain, tu les reconnais
Tes enfants, les Mirdain.
A leur tête Celebrimbor,
Habile artisan et guerrier intrépide ;
Anedor son bien-aimé cousin l'accompagne
Ainsi que le fidèle Progonas
Et son jeune fils Anatïel.
Tous les quatre ils s'en vont
Affronter leur destin et en ton coeur
Tu les maudis, fous qu'ils sont :
Maudits soyez-vous Mirdains
Vous et vos oeuvres funestes!
Maudites vos oreilles qui crurent
Aux mensonges d'Annatar!
Maudit ce jour où vous, mes enfants
Vous mourrez!
Et dans ta colère tu retombes
Sans force et tu les vois partir
Happés par le Néant.
Pleure donc Ost-in-Edhil,
Pleure tant que tu le peux ;
Car aujourd'hui, funeste cité,
Ton agonie prend fin.