04.04.2007, 23:18
Poum poum,
Tout d'abord, un grand bravo pour la remarquable (et remarquée !) amélioration au niveau de l'hémistiche. On sent qu'il y a des efforts derrière, et ce qui est chouette en poésie, c'est que les efforts sont souvent récompensés. les alexandrins gagnent en équilibre, en stabilité, et c'est une chose fort agréable dans la lecture !
Ensuite, sur le texte en lui-même... la remarque de Squall-estel sur Hobbit/Homme n'est pas idiote du tout (le contraite eut été étonnant ), j'avoue que ça m'avait échappé...
La comparaison avec le coquelicot et l'écureil est plutôt bien menée (et ce n'est pas facile, les comparaisons en vers... 'suffit de voir combien peinent Virgile ou Homère !), excepté l'accroche peut-être : "comme un coquelicot", en dépit de la virgule, je trouve qu'on a envie de l'associer à "agité", et ça fait drôle ; ce n'est évidemment pas le sens premier mais c'est troublant, et dans un vers abouti, on ne devrait plus avoir d'hésitation de ce type à la lecture [mode "faites ce que je dis, et pas ce que je fais" activé hein ]
Pour la faute pointée par Squall-Estel, rien à ajouter... le plus beau vers ne saura jamais se passer d'une langue française impeccable (ah, qu'est-ce que Boileau dit ça bien lui )
le C majuscule de Clarté est-il voulu ? Auquel cas il m'intrigue...
"insufflés" n'est pas orthographié correctement l'ensemble du quatrain me chagrine un pue par ailleurs, moins fluide que els précédents, le "pourfendre" notamment, qui tombe toujours un peu à plat sans complément m'est avis...
Puis cela repart presque sans discontinuer dans le grand art (sauf que le "vermeille merveille" me chagrine, l'association étant à mon sens assez triviale et faisant par trop répétitive - on dirait plus une lourdeur qu'un effet de style - mais évidemment tout le monde n'est pas de mon avis donc ma remarque n'est qu'à prendre comme une remarque).
Dernière strophe : "noir spectre", j'ai du mal à le prononcer... ça écorche un peu le palais. "brûlés" est incorrect. Enfin, les deux derniers vers sont empreints de force, et du coup, le "avec un masque" fait un peu faible ; on lui préférerait un "derrière" (mais la métrique en souffrirait), enfin un terme un peu plus fort qu'un simple "avec"...
Bilan : des progrès, et quand on part déjà de haut, ça donne des résultats assez exceptionnels. Mes sincères félicitations, et surtout... continue comme ça !
Divitiac, enthousiate à nouveau
[c'est marrant, en définitive c'est els textes que j'apprécie le plus que je commente le plus longuement et acerbement ^_^]
Tout d'abord, un grand bravo pour la remarquable (et remarquée !) amélioration au niveau de l'hémistiche. On sent qu'il y a des efforts derrière, et ce qui est chouette en poésie, c'est que les efforts sont souvent récompensés. les alexandrins gagnent en équilibre, en stabilité, et c'est une chose fort agréable dans la lecture !
Ensuite, sur le texte en lui-même... la remarque de Squall-estel sur Hobbit/Homme n'est pas idiote du tout (le contraite eut été étonnant ), j'avoue que ça m'avait échappé...
La comparaison avec le coquelicot et l'écureil est plutôt bien menée (et ce n'est pas facile, les comparaisons en vers... 'suffit de voir combien peinent Virgile ou Homère !), excepté l'accroche peut-être : "comme un coquelicot", en dépit de la virgule, je trouve qu'on a envie de l'associer à "agité", et ça fait drôle ; ce n'est évidemment pas le sens premier mais c'est troublant, et dans un vers abouti, on ne devrait plus avoir d'hésitation de ce type à la lecture [mode "faites ce que je dis, et pas ce que je fais" activé hein ]
Pour la faute pointée par Squall-Estel, rien à ajouter... le plus beau vers ne saura jamais se passer d'une langue française impeccable (ah, qu'est-ce que Boileau dit ça bien lui )
le C majuscule de Clarté est-il voulu ? Auquel cas il m'intrigue...
"insufflés" n'est pas orthographié correctement l'ensemble du quatrain me chagrine un pue par ailleurs, moins fluide que els précédents, le "pourfendre" notamment, qui tombe toujours un peu à plat sans complément m'est avis...
Puis cela repart presque sans discontinuer dans le grand art (sauf que le "vermeille merveille" me chagrine, l'association étant à mon sens assez triviale et faisant par trop répétitive - on dirait plus une lourdeur qu'un effet de style - mais évidemment tout le monde n'est pas de mon avis donc ma remarque n'est qu'à prendre comme une remarque).
Dernière strophe : "noir spectre", j'ai du mal à le prononcer... ça écorche un peu le palais. "brûlés" est incorrect. Enfin, les deux derniers vers sont empreints de force, et du coup, le "avec un masque" fait un peu faible ; on lui préférerait un "derrière" (mais la métrique en souffrirait), enfin un terme un peu plus fort qu'un simple "avec"...
Bilan : des progrès, et quand on part déjà de haut, ça donne des résultats assez exceptionnels. Mes sincères félicitations, et surtout... continue comme ça !
Divitiac, enthousiate à nouveau
[c'est marrant, en définitive c'est els textes que j'apprécie le plus que je commente le plus longuement et acerbement ^_^]