15.07.2025, 19:02
J'ai finalement pu lire le artbook et j'ai vraiment beaucoup aimé. J'ai revu le film en parallèle ainsi que la poignée de pages mentionnant Helm dans le Seigneur des Anneaux. J'ai été plutôt agréablement surpris par cette deuxième vision (je n'avais pas trop aimé la première) même si, comme je m'y attendais un peu, j'ai tout de même préféré le artbook au film lui-même.
Il est présenté comme les six artbook de la trilogie du Hobbit (déjà écrits par Daniel Falconer) : des paragraphes courts (écrits par tous les intervenants du film) accompagnent les croquis, illustrations et concept-arts proposés pour expliquer des choix, des inspirations, des contraintes, des versions rejetées, etc.
De manière générale, j’aime beaucoup les artbooks mais j’ai plus l’habitude de ceux concernant les films à prise de vue réelle ou, à la limite, les jeux vidéo ; les quelques artbooks d'animation que j'avais achetés il y a longtemps étaient en japonais et donc les intéressantes subtilités décrites dans les textes m'échappaient complètement !
Le livre commence par le storyboard de la scène d’ouverture du film : je l'ai revue une troisième fois pour mieux en profiter du travail préparatoire et c’est vraiment intéressant.
Parmi les anecdotes que j'ai particulièrement appréciées se trouve notamment l'explication du combat entre le Mûmak et le Guetteur. C'est une scène du film que je n'ai pas du tout aimée mais il se trouve qu'un "combat entre deux créatures" est apparemment un code propre à l'animé, ce que j'ignorais complètement. Les scénaristes voulaient donc l'intégrer dans le film car ils souhaitaient que la touche japonaise soit vraiment présente. Du coup, un commentaire explique que le Mûmak et le Guetteur étaient les deux créatures qu'ils avaient retenues pour cocher cette case du cahier des charges. On trouve souvent dans les making-of ou dans les artbooks des explications précises expliquant les scènes vivement critiquées par les spectateurs : si elles sont très intéressantes et permettent de mieux apprécier les choix créatifs, elles ne remettent hélas rarement en cause l'opinion que l'on peut avoir de la version finale...
Dans les commentaires négatifs, je retiendrais le fait que certaines illustrations sont vraiment petite et c'est assez dommage. Beaucoup de place est accordée aux choix scénaristiques (et non graphiques) et, autant il y en a beaucoup d'intéressants, autant il m'a semblé qu'un nombre non négligeable ressemblait vraiment à du remplissage. Si les textes restent globalement intéressants, le nombre de coquilles et omissions est assez hallucinant puisque j'ai dû en relever au moins une cinquantaine sans les rechercher : des économies sur la relecture ???... J'ai d'ailleurs aussi remarqué quelques petites confusions entre certains pluriels (Mûmak, Mûmakil et même Mûmakils (!) ainsi que Rohir/Rohirrim) qui peuvent potentiellement être une conséquence de la traduction). Enfin, le artbook utilise la nouvelle traduction alors que la VF du film utilise l'ancienne (j'ai regardé juste une scène en VF et en sous-titré français pour avoir la confirmation). Druss précisait d'ailleurs plus haut que le artbook était traduit par Daniel Lauzon mais je n'ai trouvé nulle trace du traducteur dans les crédits, ce qui me semble également extrêmement curieux. Pour la trilogie du Hobbit, il me semble que le problème était le même, à savoir que le doublage et les sous-titres français suivaient la première traduction mais les artbooks s'appuyaient aussi sur la seconde ; je vais peser mes mots et dire que je trouve tout cela un peu bancal...
Bref, en conclusion, si vous aimez découvrir l'envers du décor (que vous ayez apprécié le film ou non), je conseille en tout cas vivement cet ouvrage.
Il est présenté comme les six artbook de la trilogie du Hobbit (déjà écrits par Daniel Falconer) : des paragraphes courts (écrits par tous les intervenants du film) accompagnent les croquis, illustrations et concept-arts proposés pour expliquer des choix, des inspirations, des contraintes, des versions rejetées, etc.
De manière générale, j’aime beaucoup les artbooks mais j’ai plus l’habitude de ceux concernant les films à prise de vue réelle ou, à la limite, les jeux vidéo ; les quelques artbooks d'animation que j'avais achetés il y a longtemps étaient en japonais et donc les intéressantes subtilités décrites dans les textes m'échappaient complètement !
Le livre commence par le storyboard de la scène d’ouverture du film : je l'ai revue une troisième fois pour mieux en profiter du travail préparatoire et c’est vraiment intéressant.
Parmi les anecdotes que j'ai particulièrement appréciées se trouve notamment l'explication du combat entre le Mûmak et le Guetteur. C'est une scène du film que je n'ai pas du tout aimée mais il se trouve qu'un "combat entre deux créatures" est apparemment un code propre à l'animé, ce que j'ignorais complètement. Les scénaristes voulaient donc l'intégrer dans le film car ils souhaitaient que la touche japonaise soit vraiment présente. Du coup, un commentaire explique que le Mûmak et le Guetteur étaient les deux créatures qu'ils avaient retenues pour cocher cette case du cahier des charges. On trouve souvent dans les making-of ou dans les artbooks des explications précises expliquant les scènes vivement critiquées par les spectateurs : si elles sont très intéressantes et permettent de mieux apprécier les choix créatifs, elles ne remettent hélas rarement en cause l'opinion que l'on peut avoir de la version finale...
Dans les commentaires négatifs, je retiendrais le fait que certaines illustrations sont vraiment petite et c'est assez dommage. Beaucoup de place est accordée aux choix scénaristiques (et non graphiques) et, autant il y en a beaucoup d'intéressants, autant il m'a semblé qu'un nombre non négligeable ressemblait vraiment à du remplissage. Si les textes restent globalement intéressants, le nombre de coquilles et omissions est assez hallucinant puisque j'ai dû en relever au moins une cinquantaine sans les rechercher : des économies sur la relecture ???... J'ai d'ailleurs aussi remarqué quelques petites confusions entre certains pluriels (Mûmak, Mûmakil et même Mûmakils (!) ainsi que Rohir/Rohirrim) qui peuvent potentiellement être une conséquence de la traduction). Enfin, le artbook utilise la nouvelle traduction alors que la VF du film utilise l'ancienne (j'ai regardé juste une scène en VF et en sous-titré français pour avoir la confirmation). Druss précisait d'ailleurs plus haut que le artbook était traduit par Daniel Lauzon mais je n'ai trouvé nulle trace du traducteur dans les crédits, ce qui me semble également extrêmement curieux. Pour la trilogie du Hobbit, il me semble que le problème était le même, à savoir que le doublage et les sous-titres français suivaient la première traduction mais les artbooks s'appuyaient aussi sur la seconde ; je vais peser mes mots et dire que je trouve tout cela un peu bancal...
Bref, en conclusion, si vous aimez découvrir l'envers du décor (que vous ayez apprécié le film ou non), je conseille en tout cas vivement cet ouvrage.