21.11.2023, 21:19
(21.11.2023, 20:09)aravanessë a écrit : Je ne sais pas ce qu'utilisait Tolkien, mais en revanche j'ai trouvé ce qu'en dit Gandalf dans le Seigneur des Anneaux (^^) dans le si précieux chapitre The Shadow of the past : (...)
Plus spécifiquement, dans les Appendices du Seigneur des Anneaux , le terme "mode(s)" est utilisé, au début du II. de l'Appendice E, et y revient même à plusieurs reprises : (...)
Tiens d'ailleurs, j'ajoute à la suite de mon message initial cet élément que je viens de repérer : Tolkien lui-même utilise le terme "transcription" dans cette Appendice E.
Nickel, merci !
(21.11.2023, 20:09)aravanessë a écrit : Ainsi, les lettres sont interchangeables quand on parle de translitération quand bien même les sons ne sont pas toujours les mêmes, alors que dans la transcription une lettre de l'alphabet premier peut être rendue par plusieurs du second suivant la sonorité de la langue d'origine.
Ce qui semble à priori le plus important, c'est que la transcription tient compte de la façon d'écrire certains sons dans la langue d'arrivée (moins qu'il y ait plusieurs façon de l'écrire). La réversibilité est plus un objectif théorique qu'une réalité concrète d'après les définitions que j'ai pu lire (Wikipédia dit que ça "tend à l'être" mais j'ai lu sur d'autres pages une analyse similaire), ce qui me paraît d'ailleurs un peu plus juste pour les tengwar.
(21.11.2023, 20:09)aravanessë a écrit : Cela n'empêche pas les usages abusifs ou inappropriés de l'un l'autre. Difficile de parler de transcription quand il n'y a pas de changement d'alphabet, pour moi le Saroumane de Francis Ledoux relève plutôt d'un troisième phénomène : l'adaptation (ou réappropriation).
Je parlais d'une transcription de Saroumane à partir des tengwar (et pas à partir de la forme Saruman). On peut faire une passerelle entre Beijing et Pékin mais l'un et l'autre ne sont en fait pas lié directement : ils découlent dans les deux cas des caractères originaux 北京 (en chinois simplifié même si, pour le coup, l'un découle peut-être du caractère traditionnel et pas l'autre !) sans se référer l'un à l'autre. D'un point de vue externe, Saroumane découle bien évidemment de Saruman mais ce n'est pas ce qui m'intéresse là

(21.11.2023, 20:09)aravanessë a écrit : Pour un propos détaillé sur le sujet dans un article de tenue scientifique, se référer à Thierry Grass qui est maître de conférence en techniques de traduction via les systèmes informatisés : https://www.erudit.org/en/journals/meta/.../014333ar/
Je confesse ne pas avoir tout lu mais les points 6 et 7 du paragraphe 2.2 vont vraiment dans le sens de ce qu'il me semble avoir compris de Wikipédia, tant pour le coté "translittération" des règles établies pour les "modes des tengwar" (c'est à priori quasiment réversible) que pour l'interprétation du "Saroumane" évoqué plus haut.