09.11.2018, 09:01
Pendant l'attente pour les dédicaces hier à la FNAC de Marseille, j'ai eu le temps de lire l'essentiel du livre, qui est très intéressant. Évidemment, les réflexions de Howe sur son inspiration m'ont plus attirées que les rappels de l'histoire de la TdM, mais ceux-ci étaient bienvenus pour ceux qui connaissent bien l'œuvre.
J'ai tout de même noté une erreur factuelle, quand Howe affirme qu'Isildur n'aurait jamais enfilé l'Anneau pendant tout le temps qu'il l'a possédé, puisque c'est précisément en l'enfilant qu'il essaie de s'échapper : cela sous-entend qu'il connaissait son pouvoir de faire disparaître les mortels à la vue et qu'il l'avait donc déjà testé.
Par ailleurs, j'ai trouvé très intéressante l'idée de Howe de faire de Rhûn une mer à sec, mais un peu dommage qu'il n'ait pas précisé que ce n'était sans doute pas la façon dont Tolkien la concevait. In fine, on retrouve à plusieurs endroits ce mélange entre les indications tolkieniennes et les rajouts personnels sans distinguer entre les deux, mélange que je reproche volontiers à un Kloczko. Bien sûr, la grande différence entre les deux est que Howe est doté d'un caractère affable, qu'il reconnaît volontiers que ses choix personnels n'engagent que lui et qu'il est tout disposé à discuter des détails qu'il aurait pu omettre ou négliger : tout le contraire de Kloczko, en somme.
J'ai tout de même noté une erreur factuelle, quand Howe affirme qu'Isildur n'aurait jamais enfilé l'Anneau pendant tout le temps qu'il l'a possédé, puisque c'est précisément en l'enfilant qu'il essaie de s'échapper : cela sous-entend qu'il connaissait son pouvoir de faire disparaître les mortels à la vue et qu'il l'avait donc déjà testé.
Par ailleurs, j'ai trouvé très intéressante l'idée de Howe de faire de Rhûn une mer à sec, mais un peu dommage qu'il n'ait pas précisé que ce n'était sans doute pas la façon dont Tolkien la concevait. In fine, on retrouve à plusieurs endroits ce mélange entre les indications tolkieniennes et les rajouts personnels sans distinguer entre les deux, mélange que je reproche volontiers à un Kloczko. Bien sûr, la grande différence entre les deux est que Howe est doté d'un caractère affable, qu'il reconnaît volontiers que ses choix personnels n'engagent que lui et qu'il est tout disposé à discuter des détails qu'il aurait pu omettre ou négliger : tout le contraire de Kloczko, en somme.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland