Je pense qu'il faut voir trois aspects dans cette relation.
Le premier aspect est, comme cela a été dit, la relation maître/serviteur accompagnée d'une forte amitié. Tolkien est un homme de la première moitié du vingtième siècle, pour lui ce type de relation est encore d'actualité. Cet aspect est à mettre en parallèle avec l'aspect militaire, aspect qu'a connu personnellement Tolkien pendant la guerre et que connaissent ceux qui ont fait l'armée, c'est à dire une camaraderie d'une grande proximité puisque dans l'armée on marche ensemble, on mange ensemble, on dort ensemble, on se lave ensemble etc.
Le second aspect est le point de vu d'un Chrétien convaincu, le mot amour dans le Christianisme relève d'un champ très large et évoque une multitude de facettes.
Le troisième aspect enfin est celui d'un universitaire spécialiste du Haut Moyen-Age. Tolkien connaissait certainement les usages de cette époque où deux hommes s'échangeaient un baisé pour sceller une alliance, où le vassal qui venait de prêter serment couchait dans le même lit que son seigneur, tout cela sans qu'il soit nécessairement question d'homosexualité.
En résumé il ne faut pas calquer nos références contemporaines dans cette relation, ce serait à mon sens une erreur.
Le premier aspect est, comme cela a été dit, la relation maître/serviteur accompagnée d'une forte amitié. Tolkien est un homme de la première moitié du vingtième siècle, pour lui ce type de relation est encore d'actualité. Cet aspect est à mettre en parallèle avec l'aspect militaire, aspect qu'a connu personnellement Tolkien pendant la guerre et que connaissent ceux qui ont fait l'armée, c'est à dire une camaraderie d'une grande proximité puisque dans l'armée on marche ensemble, on mange ensemble, on dort ensemble, on se lave ensemble etc.
Le second aspect est le point de vu d'un Chrétien convaincu, le mot amour dans le Christianisme relève d'un champ très large et évoque une multitude de facettes.
Le troisième aspect enfin est celui d'un universitaire spécialiste du Haut Moyen-Age. Tolkien connaissait certainement les usages de cette époque où deux hommes s'échangeaient un baisé pour sceller une alliance, où le vassal qui venait de prêter serment couchait dans le même lit que son seigneur, tout cela sans qu'il soit nécessairement question d'homosexualité.
En résumé il ne faut pas calquer nos références contemporaines dans cette relation, ce serait à mon sens une erreur.