09.06.2018, 01:14
Pour ma part, j'estime que cette confusion vient de l'ambiguïté du terme "love", et que cette ambiguïté peut être facilement levée dans le contexte qui nous occupe.
En français, les termes amour/aimer, recouvrent un champ sémantique bien plus vaste que le seul sentiment amoureux ou la passion. J'imagine donc, (ce en quoi j'ai peut-être tort), que le verbe "love" recouvre également des réalités disparates.
J'aurai beau aimer mon frère, ma bestah, mes enfants, ma vieille prof de latin, mon petit neveu, mes collègues, mes voisins, ma belle-mère, ma femme de ménage... cela ne signifiera pas que j'en sois amoureuse !
Et pourtant, je les aime (dans le sens de "sentiment vif d'affection ou de sympathie, qui porte à vouloir le bien de qqn" ; à différents degrés, et différents modes d'expression.)
Si "love" peut exprimer tout le champ de ces sentiments, et si "love" est le seul élément du roman qui appuie cette théorie d'une relation ambiguë... autant dire que cette théorie ne repose sur rien du tout
Vu qu'il n'y a rien d'autre pour la conforter, je vois mal pourquoi on ne se contenterait pas de ce qui est écrit : tout simplement l'affection entre un maître bienveillant et un domestique dévoué (dévotion acquise dès sa plus tendre enfance, puisque la famille de Sam entretient le jardin des Sacquet depuis plusieurs générations - je ne me hasarderai pas à citer un nombre devant ce parterre de spécialistes ! ce qui a probablement contribué à nouer de solides relations de confiance et d'affection entre les deux familles.) A mon avis, cette relation est bien assez profonde et riche, sans avoir besoin d'extrapoler à tout prix à partir d'un simple petit "love".
(Une réflexion tout à fait marginale me vient à l'instant : à vouloir tout ramener à des attirances sexuelles, même sous couvert de parodie - Sam et Frodon ne sont pas le seul exemple : Aragorn et Boromir, Tintin et Haddock... j'en passe et des meilleures - ne s'expose-t-on pas à réduire notre capacité à percevoir la diversité des relations humaines, que ce soit en littérature, au cinéma ou dans la vie ?
... ou peut-être cela traduit-il déjà, chez les auteurs de ces théories, une perception limitée de cette diversité ?
mais c'est un sujet bien plus vaste que celui qui nous occupe ici, et qui n'a rien à faire sur ce fuseau. Navrée.)
En français, les termes amour/aimer, recouvrent un champ sémantique bien plus vaste que le seul sentiment amoureux ou la passion. J'imagine donc, (ce en quoi j'ai peut-être tort), que le verbe "love" recouvre également des réalités disparates.
J'aurai beau aimer mon frère, ma bestah, mes enfants, ma vieille prof de latin, mon petit neveu, mes collègues, mes voisins, ma belle-mère, ma femme de ménage... cela ne signifiera pas que j'en sois amoureuse !

Si "love" peut exprimer tout le champ de ces sentiments, et si "love" est le seul élément du roman qui appuie cette théorie d'une relation ambiguë... autant dire que cette théorie ne repose sur rien du tout

Vu qu'il n'y a rien d'autre pour la conforter, je vois mal pourquoi on ne se contenterait pas de ce qui est écrit : tout simplement l'affection entre un maître bienveillant et un domestique dévoué (dévotion acquise dès sa plus tendre enfance, puisque la famille de Sam entretient le jardin des Sacquet depuis plusieurs générations - je ne me hasarderai pas à citer un nombre devant ce parterre de spécialistes ! ce qui a probablement contribué à nouer de solides relations de confiance et d'affection entre les deux familles.) A mon avis, cette relation est bien assez profonde et riche, sans avoir besoin d'extrapoler à tout prix à partir d'un simple petit "love".
(Une réflexion tout à fait marginale me vient à l'instant : à vouloir tout ramener à des attirances sexuelles, même sous couvert de parodie - Sam et Frodon ne sont pas le seul exemple : Aragorn et Boromir, Tintin et Haddock... j'en passe et des meilleures - ne s'expose-t-on pas à réduire notre capacité à percevoir la diversité des relations humaines, que ce soit en littérature, au cinéma ou dans la vie ?


