04.05.2017, 15:32
Si vous me permettez d'ajouter, il y aura aussi de très nombreuses conférences portant sur des sujets qui ne concernent pas Tolkien immédiatement, mais qui ne présentent pas moins d'intérêt, par exemple sur l'uchronie, sur le péplum en fantasy, sur le rôle des comics dans l'imaginaire politique contemporain... L'idée générale est de montrer la légitimité d'une approche universitaire et académique d'œuvres et de genres désavoués ; de remédier, donc, à un ban d'ordre général, dont les études tolkieniennes souffrent elles-mêmes depuis de bien nombreuses années.
En somme, il s'agit de rappeler que la démarcation entre une littérature de prestige, sanctionnée par les médias culturels et par le consensus de l'opinion publique, et une littérature populaire, propre au divertissement mais dont l'étude ne présente pas d'intérêt et qui n'a pas d'autre qualité que de procurer un plaisir distractif, est une délimitation erronée, sans fondement, et que l'on peut tout à fait contester et déconstruire. Et ce qui vaut dans le sous-domaine de la littérature s'applique encore entre divers domaines culturels situés hiérarchiquement entre eux sans raison recevable, par exemple entre la littérature et les jeux vidéo, ou même entre le cinéma et les séries télévisées.
Le "chemin de traverse" constitue alors un détour vers ces territoires délaissés par la voie universitaire, pour montrer notamment en quoi ils constituent des sphères artistiques auxquelles il est parfaitement légitime de porter un intérêt à la fois esthétique et académique.
Je ne saurais trop par ailleurs vous recommander de consulter le programme complet de ce colloque.
En somme, il s'agit de rappeler que la démarcation entre une littérature de prestige, sanctionnée par les médias culturels et par le consensus de l'opinion publique, et une littérature populaire, propre au divertissement mais dont l'étude ne présente pas d'intérêt et qui n'a pas d'autre qualité que de procurer un plaisir distractif, est une délimitation erronée, sans fondement, et que l'on peut tout à fait contester et déconstruire. Et ce qui vaut dans le sous-domaine de la littérature s'applique encore entre divers domaines culturels situés hiérarchiquement entre eux sans raison recevable, par exemple entre la littérature et les jeux vidéo, ou même entre le cinéma et les séries télévisées.
Le "chemin de traverse" constitue alors un détour vers ces territoires délaissés par la voie universitaire, pour montrer notamment en quoi ils constituent des sphères artistiques auxquelles il est parfaitement légitime de porter un intérêt à la fois esthétique et académique.
Je ne saurais trop par ailleurs vous recommander de consulter le programme complet de ce colloque.