Bonsoir à tous les deux, et merci de me donner une occasion de poster pour la première fois sur Tolkiendil (bien que je connaisse la moitié d'entre vous à moitié plus que je ne devrais vous connaître à moitié, etc
).
Pour répondre à ta question, Lomelinde : tu as vu totalement juste. Il n'y a pas de mode anglais (pour l'instant) et les raisons sont multiples.
La première et la plus importante, c'est que nous avons écrit les modes en fonction des besoins de Glǽmscrafu, c'est à dire illustrer les textes et extraits de textes linguistiques de Tolkien présent dans la "cave" par des transcriptions ; ça s'est donc fait dans une sorte d'ordre "naturel", en commençant par les langues du monde secondaire, avec en priorité celles qui sont les plus documentées et abouties - idem, il y a eu un ordre de priorité pour les écritures : tengwar, cirth puis sarati. Et nous n'avons d'ailleurs pas de textes en anglais moderne sur Glǽmscrafu (ce serait peut-être un peu hors sujet de le faire).
Une autre raison est qu'on a voulu sortir Glǽmscribe en l'état, mais il est fort probable qu'il y ait plein d'évolutions dans le futur. Peut-être pas sur le moteur en lui-même, mais sur les modes. Glǽmscribe permet de décrire des comportements multiples pour un mode donné, grâce à un système d'options ; ces options sont visibles sur l'interface du transcripteur en ligne (pour le quenya, par exemple, on a quelques options pour les diphtongues, les nombres, le traitement du 'r'). Les options qui existent actuellement sont loin d'être exhaustives et sont présentes un peu en tant que "preuves de concept". La prochaine étape sera donc d'enrichir les modes les plus courants par de nouvelles options.
Enfin... c'est que ce n'est vraiment pas le plus simple. La phonologie de l'anglais est un cauchemar pour ces problématiques de transcription, les modes anglo-saxons ont déjà été de loin les plus difficiles à écrire, donc pour l'anglais moderne ça va vraiment être un gros morceau, et je pense qu'on va souffler un peu avant d'attaquer
. D'ailleurs, il y a des approches intéressantes dont nous avons déjà un peu disserté avec Didier... mais je n'en dis pas plus!
En tout cas, le but était aussi de rendre l'outil le plus ouvert possible, afin que d'autres puissent contribuer. Cela veut dire open source, et bien documenté (j'espère que c'est effectivement le cas...). Du coup, qu'il y ait quelques manques dans le package de base, c'est peut être une bonne chose ... si certains ont envie de s'y essayer !
Bien à vous,
Benjamin

Pour répondre à ta question, Lomelinde : tu as vu totalement juste. Il n'y a pas de mode anglais (pour l'instant) et les raisons sont multiples.
La première et la plus importante, c'est que nous avons écrit les modes en fonction des besoins de Glǽmscrafu, c'est à dire illustrer les textes et extraits de textes linguistiques de Tolkien présent dans la "cave" par des transcriptions ; ça s'est donc fait dans une sorte d'ordre "naturel", en commençant par les langues du monde secondaire, avec en priorité celles qui sont les plus documentées et abouties - idem, il y a eu un ordre de priorité pour les écritures : tengwar, cirth puis sarati. Et nous n'avons d'ailleurs pas de textes en anglais moderne sur Glǽmscrafu (ce serait peut-être un peu hors sujet de le faire).
Une autre raison est qu'on a voulu sortir Glǽmscribe en l'état, mais il est fort probable qu'il y ait plein d'évolutions dans le futur. Peut-être pas sur le moteur en lui-même, mais sur les modes. Glǽmscribe permet de décrire des comportements multiples pour un mode donné, grâce à un système d'options ; ces options sont visibles sur l'interface du transcripteur en ligne (pour le quenya, par exemple, on a quelques options pour les diphtongues, les nombres, le traitement du 'r'). Les options qui existent actuellement sont loin d'être exhaustives et sont présentes un peu en tant que "preuves de concept". La prochaine étape sera donc d'enrichir les modes les plus courants par de nouvelles options.
Enfin... c'est que ce n'est vraiment pas le plus simple. La phonologie de l'anglais est un cauchemar pour ces problématiques de transcription, les modes anglo-saxons ont déjà été de loin les plus difficiles à écrire, donc pour l'anglais moderne ça va vraiment être un gros morceau, et je pense qu'on va souffler un peu avant d'attaquer

En tout cas, le but était aussi de rendre l'outil le plus ouvert possible, afin que d'autres puissent contribuer. Cela veut dire open source, et bien documenté (j'espère que c'est effectivement le cas...). Du coup, qu'il y ait quelques manques dans le package de base, c'est peut être une bonne chose ... si certains ont envie de s'y essayer !

Bien à vous,
Benjamin