04.08.2015, 19:43
Je m'ajoute à cette discussion pour faire par de mon avis qui se voudra plus synthétique que ceux de mes confrères .
Je viens moi aussi de l'université -où je compte y rester, du moins pendant encore sept à huit ans. Mon parcours ressemble quelque peu à celui de Tolkien : trois ans en Lettres Classiques et l'année prochaine je m'oriente vers des études scandinaves à l'Université de Caen. Tolkien m'a très souvent conduit vers dans mes études et la lecture de textes anciens a confirmé mon choix de partir étudier ce "Monde du Nord". Pour comprendre Tolkien, je l'étudiais avec mes connaissances littéraires, linguistiques, mythologiques. Ce n'est que très récemment (il y a quelques années) que je me suis plongé à corps perdu dans les études sur Tolkien. Néanmoins je garde toujours ce réflexe de comprendre Tolkien par les textes qui ont pu l'influencer, quand bien même une étude est utile pour les pistes qu'elle propose ou défende. Ma perception reste parfois cantonnée aux textes eux-mêmes.
Comme il a été dit ex supra par mes confrères, la spécialisation est à la fois bonne car elle invite les spécialistes à se dépasser en trouvant de nouvelles choses à étudier, mais cette spécialisation enferme souvent le spécialiste dans son domaine d'étude, qui ne regarde pas à côté. Combien de fois suis-je tombé sur des spécialistes de Balzac, de Zola qui ne connaissaient quasiment rien du siècle de l'auteur dont ils étaient les spécialistes ? Il n'y a plus véritablement de curiosité, plus d'appétit, si ce n'est dans quelques cas où je vois encore des universitaires avec une véritable culture, très élargie. En cela, je suis heureux d'être un comparatiste des langues, cela me permet d'être spécialiste (à un niveau d'étudiant pour le moment)... de rien .
Etant croyant, je ne me retrouve pas dans ce classement quelque peu forcé . Je pense qu'un bagage religieux est nécessaire pour comprendre Tolkien (mais très souvent les textes religieux ne sont plus lus ou étudiés), ainsi qu'un bagage plus scientifique, notamment en sciences humaines. Mais comme je suis le fruit de ces deux branches de par mon éducation, je suis une sorte de mixte et cela ne m'empêche pas de passer d'un côté à l'autre .
C'est tout pour moi !
Je viens moi aussi de l'université -où je compte y rester, du moins pendant encore sept à huit ans. Mon parcours ressemble quelque peu à celui de Tolkien : trois ans en Lettres Classiques et l'année prochaine je m'oriente vers des études scandinaves à l'Université de Caen. Tolkien m'a très souvent conduit vers dans mes études et la lecture de textes anciens a confirmé mon choix de partir étudier ce "Monde du Nord". Pour comprendre Tolkien, je l'étudiais avec mes connaissances littéraires, linguistiques, mythologiques. Ce n'est que très récemment (il y a quelques années) que je me suis plongé à corps perdu dans les études sur Tolkien. Néanmoins je garde toujours ce réflexe de comprendre Tolkien par les textes qui ont pu l'influencer, quand bien même une étude est utile pour les pistes qu'elle propose ou défende. Ma perception reste parfois cantonnée aux textes eux-mêmes.
Comme il a été dit ex supra par mes confrères, la spécialisation est à la fois bonne car elle invite les spécialistes à se dépasser en trouvant de nouvelles choses à étudier, mais cette spécialisation enferme souvent le spécialiste dans son domaine d'étude, qui ne regarde pas à côté. Combien de fois suis-je tombé sur des spécialistes de Balzac, de Zola qui ne connaissaient quasiment rien du siècle de l'auteur dont ils étaient les spécialistes ? Il n'y a plus véritablement de curiosité, plus d'appétit, si ce n'est dans quelques cas où je vois encore des universitaires avec une véritable culture, très élargie. En cela, je suis heureux d'être un comparatiste des langues, cela me permet d'être spécialiste (à un niveau d'étudiant pour le moment)... de rien .
Etant croyant, je ne me retrouve pas dans ce classement quelque peu forcé . Je pense qu'un bagage religieux est nécessaire pour comprendre Tolkien (mais très souvent les textes religieux ne sont plus lus ou étudiés), ainsi qu'un bagage plus scientifique, notamment en sciences humaines. Mais comme je suis le fruit de ces deux branches de par mon éducation, je suis une sorte de mixte et cela ne m'empêche pas de passer d'un côté à l'autre .
C'est tout pour moi !
ᛘᛅᛚᚱᚢᚾᛅᚱ ᛋᚴᛅᛚᛏᚢ ᚴᚢᚾᛅ᛬