Comment Morgoth a créé les Dragons ??

[Peredhel]

D'accord sur ce que tu dis si ce n'est que j'ai peine à croire que des Elfes aient mis de leur essence dans les Anneaux. Surtout que c'est, comme tu le souligne, une pratique qui s'apparente à de la Nécromancie.

[Tikidiki]

En effet, je pense que c'est un peu fort de café (quid de Celebrimbor après sa mort?), et les Elfes n'avaient pas besoin de cela pour réaliser des oeuvres majeures, cf. les Silmarilli. Néanmoins, les Noldor ont certainement (re)trouvé un moyen de capter une force extérieure (le vent, l'eau, le feu) au sein de ces anneaux, sans avoir besoin d'y mettre leur essence, si c'était possible pour eux.

[Peredhel]

Je le pense oui... Il est dit des Noldor qu'en Aman ils surpassèrent même Aulë et son peuple dans de nombreux domaines (Quatrième section des Annales d'Aman - 1179 : « À présent les Noldor prenaient plaisir en toute connaissance et en tout art, et Aulë et son peuple venaient souvent parmi eux. Pourtant Ilúvatar leur avait accordé une telle adresse qu'en de nombreux domaines, en particulier ceux qui nécessitaient une dextérité et une délicatesse de travail manuel, ils surpassèrent rapidement leurs professeurs. ») donc pourquoi pas surpasser Sauron, non pas en puissance brute, mais en étant capables de réaliser des œuvres avec lesquelles il ne pouvait rivaliser qu'en sacrifiant une part de son être ?

[Tikidiki]

Cependant, Sauron lui-même n'était pas un forgeron, ou un artisan talentueux. Il me semble qu'il n'est pas décrit ainsi dans le Silmarillion, et son Anneau, la seule oeuvre qu'il ait créée lui-même, était dépourvu d'ornements (à part les inscriptions en parler noir), certes aussi pour cacher sa puissance. Son objectif était d'ailleurs bien la puissance des objets et non leur beauté (ce qui conviendrait à son tempérament d'administrateur, quand Morgoth aura été beaucoup plus intéressé par les Silmarilli et Luthien).

Je pense que les Noldor étaient devenus extrêmement précis et que leur art était très raffiné, mais je ne suis pas sûr que cela avait une incidence sur la puissance de leurs artefacts. Ainsi, des objets "magiques" comme l'Unique ou les palantiri étaient simples d'aspect ; les Neuf et les Sept étaient dépourvus de joyaux également. Les Trois en possédaient, mais davantage comme signe de leur puissance que comme instrument de celle-ci.