Je ne sais pas vraiment si Tolkien envisage son oeuvre comme un rêve de moyen-âge idéalisé illustrant des valeurs qui pourraient passer pour modernes...
Tolkien semble prendre beaucoup de plaisir à developper ces théories "écolo-conservatrices" pour les opposer à la modernité technique, plus selon moi pour des questions personnelles liées à sa vie que par réelle conviction "politique".
Je pense en revanche qu'il croit sincèrement au ressort, à l'impact de certaines de ces valeurs, héritées du moyen âge ou des âges où la noblesse d'âme prévalait sur bien d'autres questions, nonobstant les injonctions religieuses, et que son souci d'en faire des thème universels font la force de son oeuvre.
Là est à mon avis son modernisme, l'universalité de valeurs humaines sobres et humbles, sans qu'il soit besoin de grandiloquence et de bravoure héroique pour en transcender l'expression.
Certes, les thème héroïques sont présents, mais ils sont toujours pondérés par le souci du respect des choses modestes et l'apport des coeurs simples.
Et rien n'est jamais gratuit dans Tolkien, c'est ce qui en fait le succès aujourd'hui et qui rend son oeuvre si attachante et fascinante.
Toujours au chapitre de l'universalité, la légitimité de l'autorité dans le monde de Tolkien renvoie à une certaine modernité d'analyse comparée avec notre démocratie, analyse qui met en avant que les dites formes d'autorités sont souvent "punies" dès lors qu'elles abusent de leur pouvoir où l'utilisent à des fins personnelles et/ou malveillantes. Il semble en effet que l'essence de ces autorités pourtant "non-démocratiques" soient rarement l'objet de discussions ou de remises en cause.
Même si ces royaumes gagnent leur légitimité en majeure partie grâce aux conflits, ceux qui en dépendent ne manifestent jamais de révolte populaire ou de révolution (au sens "française" me semble-t-il), les tyrans et les intrigues propres aux acteurs internes de ces pouvoirs n'apparaissent que de façon assez secondaire dans le récit (ex. : le nettoyage de la comté).
Le point sur lequel je ne me retrouve pas en revanche en terme de modernité (dont je comprends la nécessité et la logique mais pas forcément le choix) est le mythe messianique, sans doute un avatar catholique de T mais récurrent en terme de médievalisme.
Tolkien semble prendre beaucoup de plaisir à developper ces théories "écolo-conservatrices" pour les opposer à la modernité technique, plus selon moi pour des questions personnelles liées à sa vie que par réelle conviction "politique".
Je pense en revanche qu'il croit sincèrement au ressort, à l'impact de certaines de ces valeurs, héritées du moyen âge ou des âges où la noblesse d'âme prévalait sur bien d'autres questions, nonobstant les injonctions religieuses, et que son souci d'en faire des thème universels font la force de son oeuvre.
Là est à mon avis son modernisme, l'universalité de valeurs humaines sobres et humbles, sans qu'il soit besoin de grandiloquence et de bravoure héroique pour en transcender l'expression.
Certes, les thème héroïques sont présents, mais ils sont toujours pondérés par le souci du respect des choses modestes et l'apport des coeurs simples.
Et rien n'est jamais gratuit dans Tolkien, c'est ce qui en fait le succès aujourd'hui et qui rend son oeuvre si attachante et fascinante.
Toujours au chapitre de l'universalité, la légitimité de l'autorité dans le monde de Tolkien renvoie à une certaine modernité d'analyse comparée avec notre démocratie, analyse qui met en avant que les dites formes d'autorités sont souvent "punies" dès lors qu'elles abusent de leur pouvoir où l'utilisent à des fins personnelles et/ou malveillantes. Il semble en effet que l'essence de ces autorités pourtant "non-démocratiques" soient rarement l'objet de discussions ou de remises en cause.
Même si ces royaumes gagnent leur légitimité en majeure partie grâce aux conflits, ceux qui en dépendent ne manifestent jamais de révolte populaire ou de révolution (au sens "française" me semble-t-il), les tyrans et les intrigues propres aux acteurs internes de ces pouvoirs n'apparaissent que de façon assez secondaire dans le récit (ex. : le nettoyage de la comté).
Le point sur lequel je ne me retrouve pas en revanche en terme de modernité (dont je comprends la nécessité et la logique mais pas forcément le choix) est le mythe messianique, sans doute un avatar catholique de T mais récurrent en terme de médievalisme.