01.11.2015, 20:27
(01.11.2015, 12:12)Crayon Volant a écrit : ... Et oui Benjamin, ce que je trouve le plus intéressant finalement est que nous trouvons un monde à nôtre échelle contrairement au 1er essai qui ressemblait à un monde de géants. Les protagonistes principaux étant des hobbits ça donnait quelque chose d' indigeste.
En effet, il y avait un impression de gigantisme excessif avec le premier essai, alors que le bateau minuscule ou le mouchoir de poche dont nous parlions nous ramènent finalement à un monde à taille plus humaine... et donc aussi à hauteur de hobbit !
(01.11.2015, 15:24)Druss a écrit : Ajout d'un appendice sur la superposition. Qu'en pensez-vous ?
Cet appendice cartographique complète bien l'article, Druss, tout laissant la porte ouverte à un éventuel travail de recherche complémentaire ultérieur sur ce point précis, tel qu'évoqué par Didier.
Comme l'a aussi suggéré le Dragon, peut-être pourrait-on simplement indiquer, quelque-part dans l'appendice, le modèle de projection de la carte de l'Europe utilisée, soit une projection Lambert conique, donc, me semble-t-il, d'après ce modèle : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/c...ion_SW.jpg
(01.11.2015, 17:14)Crayon Volant a écrit : Cette carte s' apprécie dans les grandes lignes à mon avis. Tolkien semble reprendre quelques principes géologiques généraux. J' y vois entre autre le principe des Alpes avec le Danube transposés à la verticale. Grâce à ses indications on s' appuie aisément sur les caractères climatique et culturels de l' Europe et du Moyen Orient, qui ne fait que se confirmer par le récit. La question des latitudes apparaît donc essentiellement comme un support de l' imaginaire.
C'est l'impression que j'ai également, et c'est sans doute là une tendance que l'on retrouve dans bien d'autres aspects de la subcréation tolkienienne. L'auteur installe quelques point de repères de base, mais sans forcer la comparaison avec notre monde, et aussi, je pense, en s'inscrivant dans une approche médiévalisante supposant des approximations volontaires, à mon avis.
Si j'ai pris la peine, l'autre jour, d'évoquer en détail la question des éléphants, c'est parce qu'elle me parait être un bon exemple de cette approche : peu importe, au fond, que les éléphants de combat soient indiens ou éthiopiens, ou plus généralement asiatiques ou africains, car ils évoquent avant tout, à mon sens, les confins du monde connu au sud et à l'est, comme c'était précisément le cas aux époques antique et médiévale dans notre monde occidental.
Amicalement,
Hyarion.
All night long they spake and all night said these words only : "Dirty Chu-bu," "Dirty Sheemish." "Dirty Chu-bu," "Dirty Sheemish," all night long.
(Lord Dunsany, Chu-Bu and Sheemish)
(Lord Dunsany, Chu-Bu and Sheemish)