02.10.2013, 19:17
(02.10.2013, 11:23)Peredhil a écrit : Je pense qu'en l'occurrence il s'agit d'une remarquable utilisation du principe d'applicabilité (du moins tel que je le comprends). Comme le fait remarquer Faerestel il n'y a pas de cérémonies religieuses dans le Seigneur des Anneaux. Ce qui s'en rapproche le plus, à mon sens, est cependant souvent lié à Numenor (le "regard vers l'Ouest" à Henneth Annûn ou le couronnement d'Aragorn).
[...]
Le thème de la liberté est beaucoup plus perceptible du coup et, pour les athées comme moi Miura, il devient le thème principal. Mais j'imagine qu'aux yeux d'un catholique fervent comme Tolkien la liberté de croire est primordiale et évidente face à un Dieu-Roi comme Sauron.
Sans idéaliser le personnage c'est à mes yeux une grande vertu de son œuvre maîtresse (à mes yeux) que de reléguer la religion dans un arrière-plan flou fait de valeurs et de symboles, qui parlent à tous ceux qui ont une culture chrétienne, voire au-delà, sans se faire le parangon d'un prosélytisme actif.
Tout à fait d'accord avec toi. On sait d'ailleurs que Tolkien était assez critique du Monde de Narnia, de C.S. Lewis, dans lequel il trouvait que les thèmes chrétiens étaient beaucoup trop transparents et que cela en faisait une œuvre didactique, purement allégorique, plutôt qu'un vrai conte de fées au sens où Tolkien l'entendait.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland