15.06.2013, 13:04
J'ai découvert dans un de mes derniers achats la plus ancienne mention de Tolkien dans une publication française que je connaisse (il y en a sûrement d'autres, mais je ne suis pas spécialiste des revues linguistiques de la première moitié du XXe siècle). Il s'agit de la Revue des Deux Mondes du 15 décembre 1950, dans un article de Victor de Pange, intitulé « Oxford » (p. 674–689). L'auteur décrit en détail le fonctionnement et le quotidien de l'université d'Oxford. À cette époque, l'œuvre romanesque de Tolkien est visiblement inconnue en France, comme en témoigne la mention qu'il fait de lui :
C'est d'autant plus amusant de constater que quelques pages plus haut, l'auteur affirme : « Sans doute il n'y a plus parmi eux un Lewis Carroll, le charmant auteur d'Alice au Pays des Merveilles, dont la fantaisie a exercé une si profonde influence sur la sensibilité anglaise. »
NB : La Revue des Deux Mondes est la plus ancienne revue européenne qui continue à paraître aujourd'hui. Elle a été fondée en 1829.
Victor de Pange a écrit :La réputation internationale du philologue Tolkien n’est plus à faire et il en est de même pour l’œuvre du philosophe C. S. Lewis.
C'est d'autant plus amusant de constater que quelques pages plus haut, l'auteur affirme : « Sans doute il n'y a plus parmi eux un Lewis Carroll, le charmant auteur d'Alice au Pays des Merveilles, dont la fantaisie a exercé une si profonde influence sur la sensibilité anglaise. »
NB : La Revue des Deux Mondes est la plus ancienne revue européenne qui continue à paraître aujourd'hui. Elle a été fondée en 1829.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland