12.04.2013, 03:43
Bon j'ai l'impression que mon post du dessus est passé complétement à la trappe, j'avais pourtant l'impression d'avoir dit des truc pertinents et d'avoir posé quelques questions.
Les deux sont possibles (rappelons nous Gurthang), et même une troisième possibilité : il y a eu de nombreux possesseurs avant Elendil.
Il me semble quand même que renommer une épée implique qu'elle soit reforgée (Anduril et Gurthang encore une fois).
Je rappelle quand même que l'épée a été nommé par ses propriétés et que celle-ci sont liés à Isildur et Anarion, les deux fils d'Elendil. Selon moi si ce "pouvoir" ne vient pas des runes qui la couvre, alors c'est que cette lame était destinée dès le départ à Elendi, avant même l'apparition de Numenor, et elle n'a donc sans doute pas été portée par d'autres que lui avant ou pas de façon significative.
" Mais devant lui allait la Flamme de l'Ouest, Anduril, tel un nouveau feu allumée, Narsil reforgée, aussi mortelle que jadis. " (Sda, V, 6)
C'est assez clair. Je pense que Narsil a non seulement été réparée mais qu'en plus on lui a ajouté des runes et des charmes Elfes qui n'existaient pas auparavant (et on parle de Noldor, dont certains viennent peut-être d'Eregion). L'impression que me donne le passage de la forge est en tout cas celle-là, il n'est jamais évoquée une quelconque diminution de la lame, bien au contraire (l'emphase est mienne) :
" L’Épée d'Elendil fut forgée à neuf par des forgerons elfiques, qui tracèrent sur la lame le dessin de sept étoiles placées entre le croissant de la Lune et le Soleil radié, et autour étaient gravés de nombreuses runes ; car Aragorn fils d'Arathorn partait en guerre sur les Marches de Mordor. Elle était très brillante, cette épée, quand elle fut de nouveau complète ; la lumière du Soleil y scintillait avec un éclat rouge et celle de la Lune y luisait avec un reflet froid ; et le fil en était dur et tranchant. " (Sda, II, 3)
(11.04.2013, 23:28)Tikidiki a écrit : Le nom de Narsil n'apparaît dans la rédaction du SdA qu'au moment de l'arrivée d'Aragorn à Minas Tirith (HoME8 ). Elle s'appelait auparavant Branding, depuis la Lorien (HoME7, Farewell to Lorien).
Pendant un long moment jusqu'aux Champs du Pelennor, Narsil porte donc un autre nom qui n'a rien d'elfique, ce qui laisse penser que son lignage n'a pas plus à voir avec les Elfes que les Nains, et que cet historique n'a pas encore été envisagé. Au moment où Tolkien crée Narsil, peut-être envisage-t-il déjà de remonter au-delà d'Elendil: dans ce cas, doit-on penser que le nom a été donné par son créateur plutôt que par Elendil?
Les deux sont possibles (rappelons nous Gurthang), et même une troisième possibilité : il y a eu de nombreux possesseurs avant Elendil.
Il me semble quand même que renommer une épée implique qu'elle soit reforgée (Anduril et Gurthang encore une fois).
Je rappelle quand même que l'épée a été nommé par ses propriétés et que celle-ci sont liés à Isildur et Anarion, les deux fils d'Elendil. Selon moi si ce "pouvoir" ne vient pas des runes qui la couvre, alors c'est que cette lame était destinée dès le départ à Elendi, avant même l'apparition de Numenor, et elle n'a donc sans doute pas été portée par d'autres que lui avant ou pas de façon significative.
(11.04.2013, 23:28)Tikidiki a écrit : La phrase du Silmarillion laisse entendre qu'Elendil l'aurait nommée. Mais comment une telle épée aurait-elle pu rester sans nom, quand même un couteau de Telchar en possède un? Doit-on suivre à tout prix le Silmarillion? Elendil l'aurait-il plutôt renommée?Les armes ne sont pas forcément nommées dès leur création. Glamdring et Orcrsit par exemple ont très bien pu être nommées après leurs premiers exploits.
(12.04.2013, 00:54)Catilina a écrit : Je serais plutot pour le premier choix, mais comme Peredhil l'a rapellé, Telchar a à son actif une série importante d'objets plus qu'importants dans le Légendaire.Et pourquoi pas ? Anglachel est restée dans le trésor de Thingol pendant de nombreuses années sans servir.
J'ai du mal à concevoir qu'une épée aussi mortelle, avec de tels effets, puisse avoir été ignorée au point de ne pas avoir reçu de nom, mais aussi de ne pas avoir été nommée avant, ou d'avoir dormi dans un fourreau durant 2 âges.
(12.04.2013, 00:54)Catilina a écrit : Avoir les moyen de reforger, certainement pusqu'ils l'ont fait.Là n'est pas la question puisque Tolkien nous dit :
L'avoir fait de manière à lui redonner toute sa "vigueur" m'étonne plus : les Nains semblent avoir perdu beaucoup de leurs anciens arts, et que des Elfes aient gardé les "secrets de fabrication" et les "charmes nains" (éventuels certes) de Telchar (l'un des meilleurs forgerons nains, surclassant même ses contemporains) alors que les Nains non...
" Mais devant lui allait la Flamme de l'Ouest, Anduril, tel un nouveau feu allumée, Narsil reforgée, aussi mortelle que jadis. " (Sda, V, 6)
C'est assez clair. Je pense que Narsil a non seulement été réparée mais qu'en plus on lui a ajouté des runes et des charmes Elfes qui n'existaient pas auparavant (et on parle de Noldor, dont certains viennent peut-être d'Eregion). L'impression que me donne le passage de la forge est en tout cas celle-là, il n'est jamais évoquée une quelconque diminution de la lame, bien au contraire (l'emphase est mienne) :
" L’Épée d'Elendil fut forgée à neuf par des forgerons elfiques, qui tracèrent sur la lame le dessin de sept étoiles placées entre le croissant de la Lune et le Soleil radié, et autour étaient gravés de nombreuses runes ; car Aragorn fils d'Arathorn partait en guerre sur les Marches de Mordor. Elle était très brillante, cette épée, quand elle fut de nouveau complète ; la lumière du Soleil y scintillait avec un éclat rouge et celle de la Lune y luisait avec un reflet froid ; et le fil en était dur et tranchant. " (Sda, II, 3)
(12.04.2013, 00:54)Catilina a écrit : Ce qui rend l'absence de mention encore plus étrange : généralement on donnait un nom à une arme pour la "glorifier" et, pourquoi pas dans ce contexte, la "charmer" (comme les Nains savaient le faire). Le nom lui aurait donné, ou en tout cas aidé à le faire, ses particularités.La glorifier oui mais seulement après qu'elle ait fait quelque chose
