08.12.2012, 17:29
pour le texte sur le film :
on dirait, Hyarion, que tu oublies la possibilité d'un second degré : cette phrase aux accents desprogiens signifiait simplement que la scène est tellement kitsch, au sens (affaibli du terme*) de ridicule, mièvre et grotesque, qu'il vaut mieux la taire, pour ne pas accabler les comédiens. je m'arrête donc, pour en rester aux précédents qualificatifs. et je te laisse découvrir le film de 2012, qui en rajoute dans la mièvrerie et le kitsch, dès qu'il y a une scène avec des Elfes.
pour "pompier", je te confirme que je l'entendais en ce sens - je ne voulais pas dire que j'avais vu des hommes (et femmes) en cuir avec un casque rouge.
Pour le reste,, je vais répondre sur le même ton que toi - puisque tu estimes que je franchis une ligne jaune, comme universitaire :
1) ta vision de ce qu'est un article "universitaire" date un peu (du milieu du XXe siècle ? lorsque le scientisme du XIXe s faisait encore des ravages). Beaucoup d'universitaires ont réfléchi à la part de subjectivité présente dans toute production intellectuelle, et à l'erreur (voire l'hypocrisie) qu'il y a à prétendre être objectif.
2) tu n'as pas lu ma mise en garde ?
"Ce texte, écrit à la première personne, est à la fois une analyse personnelle, qui n’engage que moi, et une réflexion plus générale sur la question de l’adaptation."
j'avais 28 ans, je venais de découvrir le film, et de publier un avis, contenant subjectivité et humour, sur mon site internet. Etait-ce une faute ? je crois que non.
Ensuite, le dictionnaire :
je ne sais pas qui a écrit "Tout y est. Vraiment tout.", "le travail des contributeurs est "quasi-parfait" ; je ne peux pas répondre de tout ce qui se dit et s'écrit sur le dictionnaire, de même que je ne suis pas responsable de la présence d'une page sur mon travail, dans le HS du Figaro - d'autant que je n'ai eu de contacts qu'avec 1 journaliste sur 1 question (la réception de Tolkien). je le dis maintenant, pour éviter une autre remontrance sur le même thème.
tu es évidemment libre de dire, à propos du Dictionnaire, tout ce que tu veux. mais 1/ il faudra éviter de nous (m') attribuer des propos, ni des prétentions, qui ne sont pas les mien(nes).
2/ tu auras du mal à être plus critique que je ne le suis, à propos des insuffisances du Dictionnaire. Cependant, il semble très utile, en ce moment, aux médias, et il permet manifestement que leur attention porte beaucoup plus sur les livres que ce n'était le cas il y a 10 ans - s'il ne servait qu'à cela, ce serait déjà beaucoup.
voilà, je prends le temps de répondre, mais je n'aurai sans doute pas la possibilité de le refaire, ici, avant un certain temps.
cordialement à tous,
VF
*pour mémoire, j'ai consacré une thèse à Broch, le premier auteur du XXe s. à avoir réélaboré cette notion, avant que Kundera "s'inspire" de lui.
on dirait, Hyarion, que tu oublies la possibilité d'un second degré : cette phrase aux accents desprogiens signifiait simplement que la scène est tellement kitsch, au sens (affaibli du terme*) de ridicule, mièvre et grotesque, qu'il vaut mieux la taire, pour ne pas accabler les comédiens. je m'arrête donc, pour en rester aux précédents qualificatifs. et je te laisse découvrir le film de 2012, qui en rajoute dans la mièvrerie et le kitsch, dès qu'il y a une scène avec des Elfes.
pour "pompier", je te confirme que je l'entendais en ce sens - je ne voulais pas dire que j'avais vu des hommes (et femmes) en cuir avec un casque rouge.
Pour le reste,, je vais répondre sur le même ton que toi - puisque tu estimes que je franchis une ligne jaune, comme universitaire :
1) ta vision de ce qu'est un article "universitaire" date un peu (du milieu du XXe siècle ? lorsque le scientisme du XIXe s faisait encore des ravages). Beaucoup d'universitaires ont réfléchi à la part de subjectivité présente dans toute production intellectuelle, et à l'erreur (voire l'hypocrisie) qu'il y a à prétendre être objectif.
2) tu n'as pas lu ma mise en garde ?
"Ce texte, écrit à la première personne, est à la fois une analyse personnelle, qui n’engage que moi, et une réflexion plus générale sur la question de l’adaptation."
j'avais 28 ans, je venais de découvrir le film, et de publier un avis, contenant subjectivité et humour, sur mon site internet. Etait-ce une faute ? je crois que non.
Ensuite, le dictionnaire :
je ne sais pas qui a écrit "Tout y est. Vraiment tout.", "le travail des contributeurs est "quasi-parfait" ; je ne peux pas répondre de tout ce qui se dit et s'écrit sur le dictionnaire, de même que je ne suis pas responsable de la présence d'une page sur mon travail, dans le HS du Figaro - d'autant que je n'ai eu de contacts qu'avec 1 journaliste sur 1 question (la réception de Tolkien). je le dis maintenant, pour éviter une autre remontrance sur le même thème.
tu es évidemment libre de dire, à propos du Dictionnaire, tout ce que tu veux. mais 1/ il faudra éviter de nous (m') attribuer des propos, ni des prétentions, qui ne sont pas les mien(nes).
2/ tu auras du mal à être plus critique que je ne le suis, à propos des insuffisances du Dictionnaire. Cependant, il semble très utile, en ce moment, aux médias, et il permet manifestement que leur attention porte beaucoup plus sur les livres que ce n'était le cas il y a 10 ans - s'il ne servait qu'à cela, ce serait déjà beaucoup.
voilà, je prends le temps de répondre, mais je n'aurai sans doute pas la possibilité de le refaire, ici, avant un certain temps.
cordialement à tous,
VF
*pour mémoire, j'ai consacré une thèse à Broch, le premier auteur du XXe s. à avoir réélaboré cette notion, avant que Kundera "s'inspire" de lui.