07.09.2012, 08:37
Mmmh, disons qu'en matière de goûts littéraires, je ne suis pas vraiment représentatif de l'idée que se faisait ledit prof d'anglais des lecteurs de Tolkien. A cela près, peut-être, qu'une bonne partie de la littérature moderniste m'insupporte, particulièrement quand elle est centrée sur son propre nombril (par ex. Virginia Woolf). Globalement, mes lectures courent des premiers textes égyptiens ou chinois à (quelques) auteurs contemporains et mes deux périodes de prédilection se situent entre la deuxième moitié du XIe siècle et la fin du XIIIe, d'une part, et entre la seconde moitié du XVIIIe siècle et la première du XXe, de l'autre.
Au contraire, Tolkien m'a ouvert les portes de toute une littérature germanique que je ne connaissais pas, de Beowulf à Chaucer, en passant par les sagas scandinaves. C'est aussi grâce à lui que j'ai commencé à m'intéresser à la linguistique historique, aux ouvrages théoriques des frères Grimm, à Ferdinand de Saussure, etc. Sans parler de la mythologie comparée, qui m'a conduit à m'intéresser aux théories de Dumézil, lesquelles m'ont fait découvrir d'autres merveilles encore.
Au contraire, Tolkien m'a ouvert les portes de toute une littérature germanique que je ne connaissais pas, de Beowulf à Chaucer, en passant par les sagas scandinaves. C'est aussi grâce à lui que j'ai commencé à m'intéresser à la linguistique historique, aux ouvrages théoriques des frères Grimm, à Ferdinand de Saussure, etc. Sans parler de la mythologie comparée, qui m'a conduit à m'intéresser aux théories de Dumézil, lesquelles m'ont fait découvrir d'autres merveilles encore.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland