La neige scintille sous la clarté des étoiles.
Un froid vif impose son silence à ce monde minéral.
Ils sont là. Face à face.
Leur lame reflète parfois un fugitif éclat de lune.
Défi.
Ils sont immobiles, Guerriers Antiques auréolés d’une douce lumière.
Soudain, dans une fulgurance imprévisible, les lames sifflent dans l’air glacé.
L’acier tinte.
Parade. Feinte. Esquive.
Leurs pas comme une danse.
Ils rompent le combat, s’observent.
Comme des fauves ramassés sur eux-mêmes
Avant l’attaque foudroyante.
Etrange. Ils se sourient.
Leurs yeux trahissent une tendresse infinie.
Mais leur main tient le fer sans faiblir.
Le corps rompu à l’art du combat guette l’instant favorable.
Instinct.
Cependant que leurs regards semblent s’étreindre,
Vient une nouvelle attaque.
Vive, précise, meurtrière.
Les lames chantent encore.
L’Elfe esquive, pivote sur lui-même.
A l’instant où sa lame va se poser sur la gorge de sa compagne,
Reflexe ultime. Impensable prouesse.
Le fer de la Guerrière stoppe net la lame de l’assaillant.
Les lames croisées encadrent leur visage.
Leur buste se frôle.
Le vent mêle leur chevelure
Et leur haleine se fond dans un unique souffle.
Reculer est impossible. Ils le savent.
A nouveau ils se sourient.
Et au même instant,
Harmonie et communion, ils ferment les yeux.
Imperceptiblement, ils basculent l’un vers l’autre.
Leurs lèvres se rencontrent.
Serment renouvelé, présent d’Eternité.
A regret, leurS visageS s’écarteNT enfin.
Ils ouvrent les yeux.
LeurS regardS monteNT ensemble vers les étoiles.
Et leur rire, ivre de joie et de vie,
S’élève clair dans la nuit glacée.
Un nuage passe haut dans le ciel.
La lune se voile.
Quand l’astre nocturne se libère de l’ombre,
Il n’y a plus rien, que la neige et le vent.
Et sans doute,
Dans la silencieuse mémoire du temps,
Un songe lumineux qui défie l’oubli.
Un froid vif impose son silence à ce monde minéral.
Ils sont là. Face à face.
Leur lame reflète parfois un fugitif éclat de lune.
Défi.
Ils sont immobiles, Guerriers Antiques auréolés d’une douce lumière.
Soudain, dans une fulgurance imprévisible, les lames sifflent dans l’air glacé.
L’acier tinte.
Parade. Feinte. Esquive.
Leurs pas comme une danse.
Ils rompent le combat, s’observent.
Comme des fauves ramassés sur eux-mêmes
Avant l’attaque foudroyante.
Etrange. Ils se sourient.
Leurs yeux trahissent une tendresse infinie.
Mais leur main tient le fer sans faiblir.
Le corps rompu à l’art du combat guette l’instant favorable.
Instinct.
Cependant que leurs regards semblent s’étreindre,
Vient une nouvelle attaque.
Vive, précise, meurtrière.
Les lames chantent encore.
L’Elfe esquive, pivote sur lui-même.
A l’instant où sa lame va se poser sur la gorge de sa compagne,
Reflexe ultime. Impensable prouesse.
Le fer de la Guerrière stoppe net la lame de l’assaillant.
Les lames croisées encadrent leur visage.
Leur buste se frôle.
Le vent mêle leur chevelure
Et leur haleine se fond dans un unique souffle.
Reculer est impossible. Ils le savent.
A nouveau ils se sourient.
Et au même instant,
Harmonie et communion, ils ferment les yeux.
Imperceptiblement, ils basculent l’un vers l’autre.
Leurs lèvres se rencontrent.
Serment renouvelé, présent d’Eternité.
A regret, leurS visageS s’écarteNT enfin.
Ils ouvrent les yeux.
LeurS regardS monteNT ensemble vers les étoiles.
Et leur rire, ivre de joie et de vie,
S’élève clair dans la nuit glacée.
Un nuage passe haut dans le ciel.
La lune se voile.
Quand l’astre nocturne se libère de l’ombre,
Il n’y a plus rien, que la neige et le vent.
Et sans doute,
Dans la silencieuse mémoire du temps,
Un songe lumineux qui défie l’oubli.
Dans la silencieuse mémoire du temps,
Un songe lumineux qui défie l’oubli.
Un songe lumineux qui défie l’oubli.