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27.08.2008, 10:30
(Modification du message : 27.08.2008, 10:32 par Degolas Mortefeuille.)
Les nains vivent généralement dans des cités souterraines sous les montagnes ( Erebor, la Moria). Mais comment se procurent-t-ils de la nourriture ? Car l'obscurité et le sol rocailleux de leurs cités ne leurs permettent pas d'avoir des cultures au sein de leurs cités.
Ont-t-ils des terres en surface à proximité de leurs cités où importent-t-ils toute leur nourriture ?
C'est dingue que tout les auteurs de fantaisy qui incorporent le nain typique dans leurs univers, n'ont pas pensé à ce problème. J'espère que Tolkien l'a fait. Car je voie mal ses nains bouffer de la pierre.
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Je pense que la réponse est dans le SdA. Cf. LR.II:4 :
Gandalf a écrit :The wealth of Moria was not in gold and jewels, the toys of the Dwarves; nor in iron, their servant. Such things they found here, it is true, especially iron; but they did not need to delve for them: all things that they desired they could obtain in traffic.
Le formatage est de moi.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
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27.08.2008, 11:16
(Modification du message : 27.08.2008, 11:17 par Degolas Mortefeuille.)
mais ça rend alors les nains dépendants et vulnérables. Il suffit que le commerce soit interrompu par une guerre, des bandits où je ne sais quoi, pour provoquer une famine.
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Pareil pour Erebor. Les textes disent qu'ils faisaient échange avec ceux de Dale.
(en lisant le nom du sujet, j'ai eu envie de répondre "Par la bouche évidemment").
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Il font peut-être pousser des champignons en cas de disette ?
NB : Aucun écrit de Tolkien ne fait à ma connaissance allusion à la culture de champignons, et ce quelles que soient leurs propriétés et usages. La cueillette, maintenant, c'est une autre affaire...
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27.08.2008, 11:46
(Modification du message : 27.08.2008, 11:46 par Degolas Mortefeuille.)
ils devaient sans doute emmagasiner de grandes réserves de nourriture. Car à chaque fois qu'une guerre se portait sur leur territoire, ils étaient coupé des régions exportatrice de nourriture. Je pense que si les forces de Sauron auraient tenu un certain temps le siège d'Erebor, les hommes et les nains seraient morts de faim.
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27.08.2008, 13:30
(Modification du message : 27.08.2008, 18:42 par Beren.)
Cette question me fait penser aux racines que ramasse Mîm dans la geste des enfants de Hurin.
Peut-être les nains connaissaient-ils des aliments que les hommes n'avaient pas l'habitude de consommer et qui pouvaient les faire tenir un bon moment?
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Pensons aussi qu'on peut se procurer de la nourriture auprès d'un grand nombre de fournisseurs, mais que pour les produits que vendaient les Nains, comme le fer, l'or, tous les métaux, bruts ou ouvragés..., ils étaient en position de force commercialement. Sans doute pas en monopole, mais enfin cela devait inciter pas mal de gens à maintenir coûte que coûte le commerce avec eux.
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28.08.2008, 17:39
(Modification du message : 28.08.2008, 18:08 par aravanessë.)
Voici ce qu'en dit Tolkien dans un essai publié dans HoMe XII :
Citation :Ainsi l'économie se développa dans ces régions, plus tard caractéristique des échanges entre les Nains et les Hommes (incluant les Hobbits) : les Hommes devinrent les principaux pourvoyeurs de nourriture, comme éleveurs, bergers, et cultivateurs, que les Nains échangeaient contre du travail comme constructeurs, traceurs de route, mineurs, et fabricants d’objets artisanaux, allant d’outils utiles aux armes et beaucoup d'autres choses de grand coût et de grande finesse. Pour le plus grand profit des Nains. A ne pas compter seulement en heures de travail, quoique dans les temps anciens les Nains ont du en obtenir des biens importants qui étaient le produit de plus grande et plus longue peine que les choses ou services qu'ils donnaient en échange - avant que les Hommes ne deviennent plus sages et ne développent leurs propres talents. Leur principal avantage était leur liberté de procéder sans entraves à leur propre travail et de raffiner leurs arts, spécialement dans la métallurgie, où ils ont atteint une merveilleuse habileté avant le déclin et la diminution des Khazad.
Des Nains des Hommes (traduction prise sur le site de Tham Onodrim)
D'autant plus que faire de l'agriculture sans animaux, c'est fort difficile et peu productif (sous réserve, Tolkien se contredit: Thorin et compagnie utilisent des poneys...):
Citation :No Dwarf would ever mount a horse willingly, nor did any ever harbour animals, not even dogs.
HoMe XII
Sinon dans Le Hobbit:
Citation :Les pères nous suppliaient de prendre leurs fils comme apprentis et nous payaient généreusement, surtout en vivres, que nous ne nous souciions jamais de faire pousser ou de nous procurer par nous-mêmes.
Une réception inattendue
aravanessë
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Merci pour cette intéressante citation, ara. (En plus la traduction est de moi mais depuis le temps je l'avais oubliée... )
Sinon, pour les voyages les Nains se nourrissent de cram, mais ces sortes de galettes sont fabriqués par les Hommes de Dale et du Lac :
Tolkien, dans The Lord of the Rings a écrit :`Cram,' he said under his breath, as he broke off a crisp corner and nibbled at it. His expression quickly changed, and he ate all the rest of the cake with relish.
`No more, no more!' cried the Elves laughing. `You have eaten enough already for a long day's march.'
`I thought it was only a kind of cram, such as the Dale-men make for journeys in the wild,' said the Dwarf.
`So it is,' they answered. `But we call it lembas or waybread, and it is more strengthening than any food made by Men, and it is more pleasant than cram, by all accounts.'
Tolkien, dans The Hobbit a écrit :If you want to know what cram is, I can only say that I don't know the recipe; but it is biscuitish, keeps good indefinitely, is supposed to be sustaining, and is certainly not entertaining, being in fact very uninteresting except as a chewing exercise. It was made by the Lake-men for long journeys.
Cela dit, une chose m'étonne : comment Thorin et ses compagnons pouvaient-ils avoir une aussi grande quantité de cram, alors qu'ils étaient de l'autre côté des Monts Brumeux et que, comme on l'a vu, le passage des cols étaient pour le moins périlleux à l'époque ?
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Peut-être que cela tient au « keeps good indefinitely » ? Encore que plus de deux siècles de conservation aient de quoi faire verdir d'envie Nicolas Appert.
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Excellent calembour Menel
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