05.04.2003, 17:04
Une immense forêt où les arbres sont épées
S'avance tel des remparts d'ombre,
Où même l'air y est vicié.
Le son lourd des Orcs résonne sur le Dimbar conquit,
Et laisse place à un paysage évanoui,
Où tout y est dévasté et sombre.
Seul l'éclat de nos armures,
Contrastant avec cette déferlante noire,
Nourrie l'espoir
De fouler encore nos sols purs
Et de voir nos fils s'épanouir
Sur ces terres où leurs coeurs vont courir.
Perçant la pénombre environnante,
Des traits d'argent jaillissent de nos rangs,
Et déjà les premières lignes se fendent,
Ralentissant les troupes à venir,
Couvrant la terre de leur sang
Où rien ne pourra y fleurir.
Aux rugissements ténébreux s'opposent maintenant,
Les chants elfiques se gonflants doucement.
L'éclat des épées zèbre dans la nuit,
Les premiers doutes dans les yeux apparaissent
Parmis des troupes qui s'enfuient,
Oubliant leur haine pris de détresse.
La vue d'un frère tombant
Amplifie notre ardeur au combat
Et nos regagnons pas à pas,
Le terrain perdu chèrement;
Nos épées sont ébréchées,
Mais il n'y a plus d'ennemi pour nous défier.
Du paysage doux de Doriath, il ne reste que la terre
Gorgée du sang et des corps ennemis...
La vue de ces corps sans vie,
Alourdis nos coeurs gonflés.
Nous conservons notre liberté,
Mais le prix est le sang de nos frères.
S'avance tel des remparts d'ombre,
Où même l'air y est vicié.
Le son lourd des Orcs résonne sur le Dimbar conquit,
Et laisse place à un paysage évanoui,
Où tout y est dévasté et sombre.
Seul l'éclat de nos armures,
Contrastant avec cette déferlante noire,
Nourrie l'espoir
De fouler encore nos sols purs
Et de voir nos fils s'épanouir
Sur ces terres où leurs coeurs vont courir.
Perçant la pénombre environnante,
Des traits d'argent jaillissent de nos rangs,
Et déjà les premières lignes se fendent,
Ralentissant les troupes à venir,
Couvrant la terre de leur sang
Où rien ne pourra y fleurir.
Aux rugissements ténébreux s'opposent maintenant,
Les chants elfiques se gonflants doucement.
L'éclat des épées zèbre dans la nuit,
Les premiers doutes dans les yeux apparaissent
Parmis des troupes qui s'enfuient,
Oubliant leur haine pris de détresse.
La vue d'un frère tombant
Amplifie notre ardeur au combat
Et nos regagnons pas à pas,
Le terrain perdu chèrement;
Nos épées sont ébréchées,
Mais il n'y a plus d'ennemi pour nous défier.
Du paysage doux de Doriath, il ne reste que la terre
Gorgée du sang et des corps ennemis...
La vue de ces corps sans vie,
Alourdis nos coeurs gonflés.
Nous conservons notre liberté,
Mais le prix est le sang de nos frères.