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Ballade à plusieurs mains : La Compagnie de l’Anneau
La section Arts vous propose l’écriture collective d’une série de ballades en vue d'une publication sur le site de Tolkiendil.
Le chant inaugural de ce périple poétique a pour thème la Compagnie de l'Anneau, dont le refrain vous est proposé ici :
Quand l'Ombre s'étendait à la fin du Tiers Âge,
La Terre du Milieu réclamait des Héros.
Neuf en Communauté, partageant leur courage,
Firent alors serment de détruire l'Anneau.
Nous vous invitons aujourd'hui à composer vous-même un couplet consacré à un membre de la Compagnie (un seul personnage par contributeur –dans un premier temps du moins – pour qu’un maximum de tolkiendili puisse participer).
Les règles de composition :
- En sizains (strophes de 6 vers)
- En alexandrins (vers de 12 pieds)
- Rimes en AABCCB (le premier vers rime avec le second, le troisième avec le sixième et le quatrième avec le cinquième)
Les strophes restant à écrire :
Aragorn
Boromir
Frodon
Gandalf
Gimli
Legolas
Merry
Sam
Pippin
Si l'aventure vous tente... A vos plumes !
* * *
Enfin, si parmi vous sommeillent des âmes de compositrices ou de compositeurs, nous pourrions envisager (une fois la ballade achevée) de transposer les vers en partition, afin de chanter tous ensemble lors de nos rencontres en Smials ou dans les festivals.
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Voici donc la première contribution, l'idée étant de ne pas faire apparaître dans le sizain le nom du personnage loué, les vers devant permettre de le reconnaître. C'est assez évident dans le cas précis:
Ami au coeur fidèle et cuisinier hors-pair,
Il apprit du jardin les secrets de son père.
Amoureux du Beau Peuple aux légendes chantées,
Durant toute la quête, il veilla sur son maître.
L’horrible Arachne occit , vit l’Anneau disparaître
Et fit de la Comté une terre enchantée.
Après, si d'autres écrivent une strophe sur le même personnage, elle pourra se substituer. Ce n'est qu'une proposition parmi d'autres que vous ne devez pas hésiter à critiquer pour l'améliorer. Je vous y invite même fortement.
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Merci à Baradon d'avoir montré l'exemple !
La section Arts compte à présent sur vous pour "versifier" les personnages suivants :
Aragorn
Boromir
Pippin
Au plaisir de vous lire !
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28.05.2015, 16:52
(Modification du message : 28.05.2015, 16:53 par Sauron.)
Bon, si c'est nul, n’hésitez pas a effacer mon post, c'est la première fois que je fais cet exercice, et comme j'aime la difficulté j'ai rajouté une acrostiche.
Par contre j'ai un doute sur la rime en oir/ar, je ne sais pas si c'est "accepté" en poésie.
Bon courage pour la lecture, et si vous etes toujours vivant apres ca, je prendrais toutes les remarques pour améliorer ces vers.
Fumant devant cul-de-sac après déjeuner
Ronds de fumée sur une douleur du passé
Ombre de lui même, rêvant aux beaux rivages
Dans le pays des Valar, son unique espoir
Où les nuits seront guéries de ses cauchemars
Ne revivant plus sa quete du tiers Age.
S.
a.k.a Mairon
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Déjà, merci beaucoup Sauron! Voir l'Oeil contribuer à la ballade de la compagnie de l'Anneau, c'est vraiment sympa :d
Plus sérieusement, je suis heureux de voir quelqu'un participer à notre projet avec Taliesin, parce que mine de rien, on l'aime notre projet!
Pour le quatrain, il n'est pas nul du tout, loin s'en faut. Pour une première fois, c'est très bon à mon sens. L'effort de l'acrostiche en fait même un petit bijou car c'était un peu ma volonté initialement mais avec Sam, c'était plus difficile... Enfin bref.
Pour la rime en oir et ars, il n'y a pas un seul avis. C'est en effet une rime qui peut être considérer comme un peu bancale dans une conception classique mais on peut aussi s'affranchir un peu des carcans.
A titre personnel, en revanche, j'ai plus de difficultés à m'affranchir des "e" qui doivent être prononcés sauf s'ils sont suivis d'une voyelle.
Par exemple, troisième vers: Rond de fumée sur une douleur du passé Le e de fumée doit être comptée ainsi que le à la fin de une. Du coup, c'est un vers à 13 pieds.
Pareil avec le e de "guéries" dans le cinquième vers.
Je te propose modestement comme substitut:
- Ronds de fumée ôte la douleur du passé (l'intérêt est d'avoir une césure à l'hémistiche)
- Où les nuits sont guéries de leurs cauchemars (le futur n'est pas nécessaire ici, il me semble et cela nous arrange ^^)
Pour la rime, on peut aussi mettre:
"Où les cauchemars finissent par déchoir mais ce vers ne me convainc pas vraiment.
Pour ma part, ce ne sont que des propositions à discuter. On laissera évidemment le sixain dans la forme que tu souhaites.
Encore merci pour ta contribution qui est appréciée à sa juste valeur!
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28.05.2015, 19:23
(Modification du message : 28.05.2015, 19:24 par Corchalad.)
Intéressante proposition, je vais y songer !
Le refrain me chiffonne un peu car pour moi s'étendait et bardés ne riment pas. Je suggère la version suivante :
Quand l'Ombre s'étendait à la fin du Tiers Âge,
La Terre du Milieu réclamait des Héros.
Neuf en Communauté, partageant leur courage,
Firent alors serment de détruire l'Anneau.
tout en étant conscient que la rime âge / courage n'est pas non plus parfaite, pour ceux qui différencient â et a. Peut-être à suivre donc...
Le langage a à la fois renforcé l'imagination et a été libéré par elle. Qui saura dire si l'adjectif libre a créé des images belles et bizarres ou si l'adjectif a été libéré par de belles et étranges images de l'esprit ? - J. R. R. Tolkien, Un vice secret
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La rime proposée est meilleure.
Néanmoins, il faut garder le alors avant le firent sinon il manque un pied car il est très difficile de prononcer le e de firent quand il est suivi de alors. Du coup, le refrain deviendrait donc:
Quand l'Ombre s'étendait à la fin du Tiers Âge,
La Terre du Milieu réclamait des Héros.
Neuf en Communauté, partageant leur courage,
Alors firent serment de détruire l'Anneau.
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Merci Sauron !
Nous te laissons réfléchir aux propositions de Baradon, mais je pense que nous pouvons considérer que le couplet de Frodon est attribué !
Pour le refrain, si Baradon et Corchalad sont d'accords, je le modifierai dans le message de tête. (vous pouvez me le confirmer en PV pour ne pas encombrer la discussion)
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29.05.2015, 01:07
(Modification du message : 29.05.2015, 01:24 par Corchalad.)
(28.05.2015, 19:44)Baradon a écrit : La rime proposée est meilleure.
Néanmoins, il faut garder le alors avant le firent sinon il manque un pied car il est très difficile de prononcer le e de firent quand il est suivi de alors.
Euh, je ne vois pas pourquoi si la liaison requise est faite ? Fi-re-(n)ta-lors-ser-ment a bien les six syllabes requises dans un hémistiche. Les deux variantes ont le compte de syllabes nécessaire. Il me semble que c'est surtout la mélodie qui permettra de trancher, si l'on en trouve une à la fin : mieux vaudra lors éviter de mettre le e sur un temps fort.
Voici mon couplet pour un autre personnage :
Envoyé d'Outremer soutenir le combat,
C'est face au démon-feu que sous terre il tomba.
Mais le gris pèlerin fut rappelé au monde :
Sa puissance et sagesse accrues, il prit le blanc.
Cavalier de Gripoil et champion de son camp,
Il en fit la victoire et repassa les ondes.
Le langage a à la fois renforcé l'imagination et a été libéré par elle. Qui saura dire si l'adjectif libre a créé des images belles et bizarres ou si l'adjectif a été libéré par de belles et étranges images de l'esprit ? - J. R. R. Tolkien, Un vice secret
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(28.05.2015, 18:10)Baradon a écrit : Déjà, merci beaucoup Sauron! Voir l'Oeil contribuer à la ballade de la compagnie de l'Anneau, c'est vraiment sympa :d
Plus sérieusement, je suis heureux de voir quelqu'un participer à notre projet avec Taliesin, parce que mine de rien, on l'aime notre projet!
Bah ca me fait plaisir de participer alors !
(28.05.2015, 18:10)Baradon a écrit : Pour le quatrain, il n'est pas nul du tout, loin s'en faut. Pour une première fois, c'est très bon à mon sens. L'effort de l'acrostiche en fait même un petit bijou car c'était un peu ma volonté initialement mais avec Sam, c'était plus difficile... Enfin bref.
Oui un sizain avec 3 vers c'est chaud
(28.05.2015, 18:10)Baradon a écrit : Je te propose modestement comme substitut:
- Ronds de fumée ôte la douleur du passé (l'intérêt est d'avoir une césure à l'hémistiche)
- Où les nuits sont guéries de leurs cauchemars (le futur n'est pas nécessaire ici, il me semble et cela nous arrange ^^)
Ca me va très bien
(28.05.2015, 18:10)Baradon a écrit : Pour la rime, on peut aussi mettre:
"Où les cauchemars finissent par déchoir mais ce vers ne me convainc pas vraiment.
J'aime moins que ta proposition précedente
(28.05.2015, 18:10)Baradon a écrit : Encore merci pour ta contribution qui est appréciée à sa juste valeur!
C'est très gentil et motivant, si je peux vous aider pour la suite je ferais le max avec le temps que je pourrais dégager.
Sauron
a.k.a Mairon
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Alors, en effet, très bonne remarque Corchalad. Je me suis pris la tête inutilement. A le prononcer à voix haute, je préfère ta version du reste. Donc, Taliesin, si tu peux changer le refrain dans le message de départ comme indiqué dans le message précédent de Corchalad, ce serait super.
J'adore le couplet proposé sur Mithrandir. Merci pour cette proposition. Juste une petite question Le e de accru dans le quatrième vers, tu choisis de ne pas le prononcer. En ce qui concerne les règles que tu sembles maîtriser mieux que moi alors j'en profite pour me renseigner ^^, le fait que l'adjectif accrues soit accordé au pluriel n'empêche-t-il pas le e de devenir muet même s'il est suivi du il qui débute par une voyelle.
Autre question sur mon sixain pendant que j'y suis: avoir fait rimer pair avec père était parce que le jeu de mots me plaisait mais c'est une rime féminine avec une rime masculine. Il me semble que c'est rigoureusement interdit en poésie classique mais quel est ton avis/ton savoir sur la question?
Sinon, la ballade avance bien. Merci à vous pour votre contribution!
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A noter que "Sam" est un diminutif, son vrai prénom complet c'est Samsagace/Samsaget
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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Oui, mais dans chacune des déclinaisons, cela ne fait pas six lettres donc pour un acrostiche dans un sizain, c'est ennuyeux ^^
EDIT: Je n'avais pas vu le nouveau message de Sauron! Un grand merci à toi. On va toujours réfléchir à un petit quelque chose pour la rime légèrement dissonante mais cela prend belle tournure. Je suis de ceux qui pensent que la poésie s'enrichit des échanges et que les vers se taillent par petites retouches comme un diamant. Un poème est donc un perpétuel "work in progress" ^^
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29.05.2015, 15:04
(Modification du message : 30.05.2015, 09:54 par Corchalad.)
(29.05.2015, 10:17)Baradon a écrit : J'adore le couplet proposé sur Mithrandir. Merci pour cette proposition. Juste une petite question Le e de accru dans le quatrième vers, tu choisis de ne pas le prononcer. En ce qui concerne les règles que tu sembles maîtriser mieux que moi alors j'en profite pour me renseigner ^^, le fait que l'adjectif accrues soit accordé au pluriel n'empêche-t-il pas le e de devenir muet même s'il est suivi du il qui débute par une voyelle.
Je ne prononce pas le e de accrues, ici conformément à la prononciation courante ; de plus, la coupe matérialisée par la virgule facilite cette élision. Mais c'est effectivement une licence par rapport aux règles de versification les plus classiques, selon le Dictionnaire de poétique de Michèle Aquien (Le Livre de Poche, 1993), article e caduc :
Citation :(...) Le cas d'un e après voyelle et devant consonne : Au XVIe siècle encore, il est compté prosodiquement, comme dans ce décasyllabe de Simon Bougoing :
Point ne les vient Jalousi-e saisir
mais dans la langue courante, très vite il n'est plus prononcé à l'intérieur comme à la fin d'un mot.
En prosodie, la tradition classique désormais distingue les deux positions : à l'intérieur du mot, cet e n'est pas compté (louera ne comporte que deux syllabes), et en fin de mot, une telle terminaison est proscrite parce que l'e n'est pas élidable. Conséquence : l'élimination à l'intérieur du vers de quantité de formes verbales à la deuxième personne du singulier (tu avoues, il faut que tu voies) ou à la troisième personne du pluriel, et d'une abondance de substantifs, d'adjectifs et de participes passés au féminin pluriel. Dans de telles contraintes, quelques licences ont ouvert une brève, comme par exemple l'usage d'infinitifs substantivés (pensers à la place de pensées) ou encore des exceptions faites pour les formes verbales en -aient et -oient, et pour les verbes avoir et être.
Toutes ces règles ont été respectées jusqu'à l'époque des symbolistes. À partir de ce moment, la plus grande liberté règne, aussi bien d'ailleurs pour se conformer à la prononciation spécifique du e devant consonne que pour en pratiquer l'apocope en toute positions, ou même la syncope comme dans la langue parlée. (...)
(29.05.2015, 10:17)Baradon a écrit : Autre question sur mon sixain pendant que j'y suis: avoir fait rimer pair avec père était parce que le jeu de mots me plaisait mais c'est une rime féminine avec une rime masculine. Il me semble que c'est rigoureusement interdit en poésie classique mais quel est ton avis/ton savoir sur la question?
C'est une règle absolue en prosodie classique, mais que les poètes d'aujourd'hui font le choix de suivre ou non. Elle ne correspond à une réalité phonétique que tant que l'on prononce le e de la rime féminine : c'est à dire avec l'accent du Midi, ou souvent encore dans la chanson, ex. :
À la claire fontaine,
m'en allant promener,
j'ai trouvé l'eau si claire
que je m'y suis baignée.
(Et là on voit que le e de baignée ne compte pas !)
Il y a encore d'autres règles de la prosodie classique concernant la fin de mot, notamment la règle de la liaison supposée qui interdit de faire rimer deux mots terminés par des consonnes muettes mais se prononçant différemment en liaison : par exemple plan et plant ne riment pas, pas plus qu'ils ne riment avec blanc ni blancs ! Cela correspond à un état de langue où l'on pouvait encore prononcer ces consonnes des liaison à la pause, mais il y a longtemps que ç'a cessé d'être le cas, de sorte que ces règles ont cessé d'être régulièrement suivies à partir du XIXe siècle. M. Aquien donne un exemple d'Apollinaire ( Nuits rhénanes) :
Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n'entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées
Nous n'allons sûrement pas suivre ces vieilles contraintes dans notre ballade commune, de peur d'étouffer la créativité dans un exercice de style un peu précieux. En revanche, il faudra faire attention quand le choix a une incidence sur la prononciation ; et le décompte des e muets tombe bien dans cette catégorie.
Pour l'intérêt de la chose, voici un site intéressant (mais de longue lecture !) sur l'évolution de la tradition prosodique du français dans la poésie et le chant : Chantez-vous français ?
Le langage a à la fois renforcé l'imagination et a été libéré par elle. Qui saura dire si l'adjectif libre a créé des images belles et bizarres ou si l'adjectif a été libéré par de belles et étranges images de l'esprit ? - J. R. R. Tolkien, Un vice secret
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Passionnant! Merci pour les explications et pour le lien que je vais prendre le temps de parcourir.
Pour le reste, je partage ton opinion: nous n'allons pas nous astreindre ici dans le cadre de cet exercice qui se veut ludique et ouvert au plus grand nombre à des règles trop rigides qui ont d'ailleurs de fait évolué. (Mais cela ne m'empêche pas de vouloir me renseigner et de les trouver fascinantes).
Ceci dit, il faut en effet qu'au niveau de la prononciation cela convienne, donc les e muets doivent être comptés mais avec souplesse ^^
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Chuis pas très douée en poésie mais j'ai essayé ceci :
Issu des arbres noirs, aussi grand et fort qu'eux,
Orques, Uruks, craignez-le, ce Sinda audacieux.
Il chemine sur le vent, rapide et loin voyant,
Épaulé par un nain qu'il estime et charrie.
Détalez mécréants et craignez pour vos vies,
Des remparts il surgit, endurant combattant.
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Merci !
J'ai juste une interrogation sur le deuxième vers, pour lequel je compte 14 pieds (ou 13 en contractant le "cieux" sur une syllabe)
Or/ques/U/ruks/crai/gnez/le/ce/Sin/da/au/da/ci/eux
On pourrait éventuellement enlever Orques, ou Uruks ? Ou peut-être supprimer le "le" ? (avec la contraction du "cieux" ça redonne 12 pieds) :
"Orques, Uruks, craignez ce Sinda audacieux."
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Encore mieux
Orc avec un "C"
Après pour le " cieux" je fais pas la diérèse
" la diérèse consiste à prononcer en deux syllabes des sons voyelles qui se prononceraient habituellement en une seule syllabe. Elle permet en général de donner plus d’ampleur au mot.
Ex : Dans le poème de Joachim DU BELLAY, « Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage », on trouve une diérèse au vers 10 « que des palais romains le front audacieux » : alors que dans la prononciation habituelle de ce mot, on prononce « cieux » en une seule syllabe, dans ce vers, il faut prononcer « –ci/eux » en deux syllabes."
Issu des arbres noirs, aussi grand et fort qu'eux,
Orcs, Uruks, craignez-le, ce Sinda audacieux.
Il chemine sur le vent, rapide et loin voyant,
Épaulé par un nain qu'il estime et charrie.
Détalez mécréants et craignez pour vos vies,
Des remparts il surgit, endurant combattant.
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Inscription : Feb 2005
et avec Gobelins, craignez-le, ce Sinda audacieux ?
on perd les allitérations en "k" de orcs et uruks, mais on a une belle construction 3/3/3/3
(je veux pas faire mon Pelargien (;p), mais c'est juste parce que j'ai du mal avec "orc" en français...)
I.
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Inscription : Feb 2003
Les gobelins c'est de la chair à canon ^^" pas une cible assez solide pour Legolas
Peut-être si je remplace "Orcs, Uruks" par Uruk-hai.
"Uruk-hai, craignez-le, ce Sinda audacieux"
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Inscription : Mar 2015
11.06.2015, 16:44
(Modification du message : 11.06.2015, 17:31 par Pelargien.)
Mécréants ? Un terme assez peu logique dans Tokien... Vu l'absence de la notion de croyance en une religion au sens où l'on utilise ce terme...
Né au pays de Bouc, on l'appelle Mériadoc
Au coeur de la Comté, De Longoulet à Stock.
C'est sans jamais rêver de conquêtes ni de gloire
Qu'il partit un beau jour avec ses compagnons
Après avoir défait le grand seigneur Sauron
Il revint au pays, moins riche d'or que d'histoires
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Inscription : Feb 2003
Issu des arbres noirs, aussi grand et fort qu'eux,
Uruk-hai, craignez-le, ce Sinda audacieux.
Il chemine sur le vent, rapide et loin voyant,
Épaulé par un nain qu'il estime et charrie.
Détalez scélérats et craignez pour vos vies,
Des remparts il surgit, endurant combattant.
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Pelargien : Merci pour ta participation ! Nous allons finir par arriver à composer cette ballade entièrement !
Une petite remarque cependant ; Baradon avait ajouté la contrainte suivante :
(20.05.2015, 18:06)Baradon a écrit : l'idée étant de ne pas faire apparaître dans le sizain le nom du personnage loué, les vers devant permettre de le reconnaître.
Par ailleurs, j'apprécie ta remarque sur les mécréants... Tout autant que la proposition alternative de Teretwen ; j'aime vraiment l'idée de scélératesse ! L'union fait la force à ce qu'il semble !
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Inscription : Mar 2015
11.06.2015, 17:42
(Modification du message : 11.06.2015, 18:50 par Pelargien.)
Né au pays de Bouc, comme son père Saradoc,
tout le monde le connaît, de Hobbiton à Stock.
C'est sans jamais rêver de conquêtes ni de gloire,
Qu'il partit un beau jour avec ses compagnons.
Après avoir défait le grand seigneur Sauron,
Il revint au pays, moins riche d'or que d'histoires.
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Pelargien, je prends !
------------------------------------------
Pour le reste, hâtez-vous de choisir... Il n'en reste que quatre !
Aragorn
Boromir
Gimli
Pippin
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Inscription : Mar 2015
Petite rectif
Né au pays de Bouc, comme son père Saradoc,
tout le monde le connaît, de Hobbiton à Stock.
C'est sans jamais rêver de conquêtes ni de gloire,
Qu'il partit un beau jour avec ses compagnons.
Après avoir défait le Noir seigneur Sauron,
Il devint en Comté le grand conteur d'histoires.
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Super, je suis absent quelques jours pour me farcir des kick-off meetings bien prise de tête, et quand je reviens, oh bonheur, la ballade a avancé ^^
Merci à Teretwen et Pelargien pour leur contribution, à Taliesin mon chef adoré d'assurer le suivi et de veiller au grain, à Isengar pour ses propositions toujours bienvenues.
Je propose à Pelargien pour éviter le e muet de comme qui donne 14 pieds si je ne m'abuse (Né/ au/ pa/ys/de/ Bouc/, com/me/ son/ pè/re/ Sa/ra/doc, ) la modification suivante:
Né en pays de Bouc, enfant de Saradoc,
Pour la bonne bouche, je mets aussi toute la ballade à l'heure actuelle:
Quand l'Ombre s'étendait à la fin du Tiers Âge,
La Terre du Milieu réclamait des Héros.
Neuf en Communauté, partageant leur courage,
Firent alors serment de détruire l'Anneau.
Ami au coeur fidèle et cuisinier hors-pair,
Il apprit du jardin les secrets de son père.
Amoureux du Beau Peuple aux légendes chantées,
Durant toute la quête, il veilla sur son maître.
L’horrible Arachne occit , vit l’Anneau disparaître
Et fit de la Comté une terre enchantée.
Fumant devant cul-de-sac après déjeuner
Ronds de fumée ôte la douleur du passé
Ombre de lui même, rêvant aux beaux rivages
Il tourne son regard vers pays des Valar, (proposition de modification pour la rime, à confirmer par son auteur)
Où les nuits sont guéries de leurs cauchemars
N'endurant plus enfin sa quête du tiers Age. (petite proposition de modification du début du vers, toujours à confirmer par son auteur.
Envoyé d'Outremer soutenir le combat,
C'est face au démon-feu que sous terre il tomba.
Mais le gris pèlerin fut rappelé au monde :
Sa puissance et sagesse accrues, il prit le blanc.
Cavalier de Gripoil et champion de son camp,
Il en fit la victoire et repassa les ondes.
Issu des arbres noirs, aussi grand et fort qu'eux,
Uruk-hai, craignez-le, ce Sinda audacieux.
Chemine sur le vent, rapide et loin voyant, (proposition de ma part de supprimer le il si Teretwen en est d'accord)
Épaulé par un nain qu'il estime et charrie.
Détalez scélérats et craignez pour vos vies,
Des remparts il surgit, endurant combattant.
Né en pays de Bouc, enfant de Saradoc, (à confirmer)
Le monde le connaît, de Hobbiton à Stock. (je propose également de supprimer tout, si Pelargien l'accepte bien entendu)
C'est sans jamais rêver de conquête ou de gloire,(petite altération ici proposée également pour respecter le nombre de pied et la symétrie à l'intérieur du vers 6/6)
Qu'il partit un beau jour avec ses compagnons.
Après avoir défait le Noir seigneur Sauron,
Il devint en Comté le grand conteur d'histoires.
Pour le reste, hâtez vous de mêler votre plume aux nôtres, car comme le rappelait Taliesin, il ne reste plus que quatre héros dont les exploits n'ont pas été versifiés:
Aragorn
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rectifs sont ok, cela me permet de reviser les regles versificatoires ! Mais si c'etait des rimes chantees... est-ce que l'on accepterait les e muets (de 'com(me)' par exemple...: comm/son/pere)?
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En fait, cela dépend du chanteur, comme du poète et des règles qu'il décide de suivre. La principale au final, c'est d'avoir le vers bien en bouche, c'est à dire de pouvoir le prononcer aisément et de le trouver beau à l'oreille.
La règle des e muets en ce sens est une règle "traditionnelle" mais qui est moins usitée aujourd'hui. Le lien proposé par Isengar est riche d'enseignements à ce propos (cf plus haut).
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Hello,
Pour Frodon, je suis prêt a changer beaucoup de choses, mais j'aimerais conserver l'acrostiche si possible
Je regarde ca dès que j'ai un peu de temps
S.
a.k.a Mairon
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