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[Parution] La Légende de Sigurd et Gudrún - 2010
#91
A faire suivre sans modération Wink
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#92
Pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur la légende de Sigurd/Siegfried qui a inspiré l'adaptation de Tolkien, Arte diffuse ce soir un documentaire en deux parties sur le Trésor des Nibelungen, à partir de 20h30 :

http://www.programme-tv.net/programme/cu...06-26.html

(une rediffusion est prévue demain, à partir de 14h)
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#93
Les voisins allemands organisent une chat-session en anglais en présence de Tom Shippey, le 27 août prochain, à l'occasion de la sortie allemande du Sigurd.
http://www.tolkien-buecher.de/sigurd-gudrun-chat-party/

Si je ne loupe la date, je pense que j'essayerais d'y assister.
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#94
Ce sera en anglais ?
Moi, j'ai appris à lire, ben je souhaite ça à personne.
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#95
Toute la partie avec Tom Shippey oui!
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#96
Une critique de Cuchulain
http://lespenseesdecuchu.blogspot.com/20...ateau.html
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#97
Zut, je n'aurai pas internet le 27, dommage...J'espère qu'ils feront un beau compte-rendu (ah oui, mais ce sera en allemand -__-)...
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#98
Pas forcément, vu que l'interview sera en anglais. Ils ont plusieurs pages en anglais, donc avec un peu de chance Smile
Je vais me mettre un mémo pour être sûr de ne pas louper le coche, et au pire, je pourrais essayer de copier/coller la discussion (faut juste que je réinstalle un client de chat, comme mirc).

EDIT : pour info avec un client : irc.irc-mania.de (Port 6667), channel #tolkien-buecher (sinon, se connecter via : http://www.tolkien-buecher.de/chat/ )
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#99
Un article sur LeLitteraire.com
http://www.lelitteraire.com/article3684.html

Cet extrait devrait faire plaisir à quelqu'un Smile :
Citation :Le travail de la traductrice, Christine Laferrière, est tout simplement magnifique. Une réelle œuvre d’art.
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Faut surtout noter le lien qui redirige vers notre interview Cool
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Vous pouvez lire un entretien récent de Christine Laferrière sur le site LeLitteraire.com
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Très intéressante cette interview!
PS: ouais une référence à notre interview Cool
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Deux extraits de la conférence menée par Tom Shippey à Cardiff, le 23 mars dernier, à propos du Sigurd :

http://www.elbakin.net/tolkien/news/1420...urd-Gudrun
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Une revue en anglais :
http://www.examiner.com/speculative-fict...ien-review
Le dernier paragraphe :
Citation :This book will appeal to three types of readers: fans of Tolkien and of saga poetry, serious scholars of Tolkien, and serious scholars of the heathen lore and literature on which Tolkien based his work. Fans will want to skip the commentary and footnotes and read only the poetry. Heathen scholars will want to skip the poetry and read only the footnotes. Scholars of all things Tolkien will want to read both. Completist Tolkien collectors will want to buy it for the shelf.
En gros elle dit que le livre intéressera trois type de lecteurs : les fans de Tolkien et de saga poétique, les universitaires de Tolkien, et les universitaires en littérature sur laquelle Tolkien a basé son travail. Les fans vont zapper les commentaires et notes et lire la poésie. Les universitaires vont zapper la poésie et lire les notes. Les universitaires sur Tolkien vont lire les deux. Et les collectionneurs de Tolkien vont l'acheter pour la bibliothèque. Mr. Green
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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Du coup, si on a tout lu, ça veut dire qu'on tombe dans la catégorie universitaire, même si on ne l'est pas? Razz
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Y'a toujours des exceptions Razz
Ceci dit, j'ai traduit universitaire, mais je pense que le terme peut être élargi à "étudiant" (dans le sens "qui étudie quelque chose" et non "qui fait des études") Smile
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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J'ai toujours du mal à traduire ce terme. ^^ C'est bien un universitaire (j'ai tendance à dire "académique" mais c'est un anglicisme) mais on pourrait aussi le traduire par érudit, spécialiste...autorité dans le domaine. Les grosses pointures, en somme. Donc si quelqu'un a tout lu Druss, il peut être un scholar, je pense. Mr. Green
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Une critique francophone :
http://nevertwhere.blogspot.com/2011/12/...n-jrr.html
Citation :Je tiens à saluer au passage la traduction française, particulièrement soignée. La traductrice explique d’ailleurs son travail, elle s’est même limité à des vers de six syllabes pour « faire ressortir la nature poétique de l’œuvre en français ». On sent qu’elle s’est donné du mal, et cela paye puisque bien que VO et VF soient fournies, je me suis contentée de la VF pour cette lecture.
Voilà qui devrait faire plaisir à Christine Smile
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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Note pour moi-même: penser à l'acheter, il serait temps !
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Une critique que j'ai trouvé intéressante :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/32151
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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La critique du littéraire a changé d'adresse :
http://livre.expeert.com/fr/poesie/revie...tes-perdus
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La Légende de Sigurd et Gudrún et les Lettres sont programmés chez Pocket pour le 7 mai 2013.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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Ça fait du bien de voir que même les textes un peu secondaires sont encore lus et critiqués quelques années après leur parution :
https://yossarianblogdotcom.wordpress.co...et-gudrun/
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J'ai récemment commencé la lecture de la Légende de Sigurd et Gudrun, et je souffre abominablement. Je m'étonne en fait de voir qu'il existe, sur la toile, autant de critiques élogieuses de cet ouvrage pour le moins particulier.

A vrai dire, je considère que c'est un livre que personne, ou peu s'en faut, n'aurait délibérément lu s'il n'y avait pas eu le nom de Tolkien dessus, et qu'il n'a que très peu d'intérêt en lui-même. Je n'y vois guère qu'un jeu universitaire, pénétrable et appréciable seulement à ceux qui connaissent déjà ces textes de manière extrêmement maîtrisée et qui peuvent prendre plaisir à déceler les allusions ou les interprétations mises en avant dans ces vers ramassés et autrement abscons. C'est donc un texte que je ne vois pas destiné à autre chose qu'à un usage privé, entre collègues partageant un même corps de connaissances. Après, bien sûr, que l'ouvrage n'ait pas d'intérêt en soi ne signifie pas qu'il n'en présente pas tout court : il est précisément intéressant en tant qu’œuvre de Tolkien, en tant qu'il nous éclaire sur le jeu qu'il entretenait avec les œuvres fondamentales de sa carrière d'universitaire et de sa pensée personnelle. Mais, une fois n'est pas coutume, le texte est pour moi si rébarbatif que j'en ai chaque fois hâte d'arriver aux commentaires de Christopher Tolkien, qui sont ici plus que bienvenus, et toujours éclairants à mon sens.

Quant à la traduction, je plains évidemment la traductrice. Il n'empêche : je suis toujours aussi peu friand de ses choix, et sceptique quelquefois quant à la pertinence de certaines propositions. Par exemple, dans les commentaires de Christopher Tolkien, elle semble traduire systématiquement "On the other hand" par "En revanche" alors qu'il aurait été plus approprié de traduire ça par "D'autre part", qui marque une addition, un rebond par rapport à ce qui a été dit, pas un contraste. Plusieurs fois j'ai été induit un erreur en pensant que le paragraphe que je lisais s'inscrivait en opposition par rapport au précédent du fait de cet "En revanche", alors qu'il en complétait le contenu. Un détour par la VO m'a finalement assuré qu'il s'agissait bien là d'une maladresse de traduction. De même "Ce dont chanta Sigurd" m'apparaît assez peu judicieux.

Quant à la traduction des poèmes, Christine Laferrière a fait des choix et pourquoi pas... Elle a le mérite de les exposer. Cela dit, quand je lis :
Citation :Hordes de cavaliers
se hâtaient vers l'ouest;
Les seigneurs des Burgondes
Contre armée de Budli.

je pense plus à une caricature d'hommes préhistoriques qu'à un morceau de poésie épique... La VO étant mise en regard, comme l'aveu d'un échec ou d'une traduction impossible, j'ai eu vite fait de m'y concentrer, ne prenant la VF que comme un dictionnaire utile seulement à résoudre le sens de certains mots un peu plus épineux.

Je me demande si certains d'entre vous ont réellement apprécié la lecture et pourraient m'aider à la goûter un peu plus !
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Ma lecture de cet ouvrage et son appréciation rentrent en résonance chez moi en tant qu'amateur de Tolkien et scandinaviste. Ce livre a un double emploi. Il montre un Tolkien moins connu, réécrivain de grands mythes, dans un souffle poétique qu'on ne saurait lui enlever. D'autre part, ce livre alimente les rapports anciens, nombreux et profonds qui existent entre la Matière du Nord et Tolkien. Pour ceux qui ne sont pas férus de mythologie, cet opuscule peut se lire comme un recueil de poèmes. Pour d'autres, comme un témoignage de la tradition norroise dans les lettres modernes comme il y en a tant eu depuis la moitié du XVIIIe siècle. Pour moi, Tolkien s'inscrit dans cette tradition de la réécriture, comme on peut le voir chez un Leconte de Lisle, plutôt connu, ou un Francis Vielé-Griffin, presque inconnu aujourd'hui, même chez les bons dix-neuvièmistes. L'ouvrage est gage d'une lecture riche. Les commentaires de Chistopher Tolkien sont très précieux et permettent de mieux apprécier la lecture des poèmes. La traduction française qui figure en regard est surtout un appui pour lire le texte en anglais plus qu'une finalité en elle-même. C'est une aide, plutôt qu'une traduction "définitive". Christine Laferrière, qui un très bon traducteur, s'est efforcée de donner une chaleur au texte qui ne me déplaît pas. Enfin, dans ce livre, ce qui m'a le plus intrigué je crois, c'était les réécritures de certains textes en vieil anglais. C'est un livre qui a de l'écho chez les scandinavistes, toutes nationalités confondues, mais il est vrai que l'appréciation chez des lecteurs non avertis peut être plus ardue, mais pas insurmontable.

A.
ᛘᛅᛚᚱᚢᚾᛅᚱ ᛋᚴᛅᛚᛏᚢ ᚴᚢᚾᛅ᛬
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Personnellement, c'est un des textes de Tolkien que je préfère. Même sans le nom de Tolkien dessus (et donc sans les liens qu'on peut faire avec son Legendarium), ces poèmes m'auraient beaucoup plu en tant que récriture et interprétation des mythes scandinaves, dans la lignée des traductions-adaptations et des récits pseudo-historiques d'un William Morris.

Sur le plan du style, je n'ai fait que parcourir rapidement la VF et ne peut donc pas me prononcer sur sa qualité. Par contre, j'apprécie beaucoup le style allitératif de Tolkien, qui est ici à son meilleur. Je trouve ce style largement supérieur à la plupart des traductions allitérées des œuvres scandinaves et même meilleur que les poèmes allitérés d'Auden que j'ai pu lire. Le côté ramassé et parfois un peu obscur du texte participe pleinement au goût que j'y trouve, de même que j'aime aussi l'aspect délibérément cryptique des strophes scaldiques (lesquelles sont infiniment plus difficiles à interpréter que ces poèmes, même lorsqu'elles sont traduites).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
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Merci pour ces retours, vos avis sont très intéressants !

Citation : Christine Laferrière, qui un très bon traducteur

Sur ce point, je m'incline : ton jugement informé et lucide du travail de Régis Boyer, que je suis incapable d'évaluer par moi-même, montre bien qu'en cette matière, je ne peux me fier qu'à tes lumières. Ceci dit, je m'étonne : les quelques points que j'ai soulevés ici ou ailleurs te paraissent-ils insignifiants, et penses-tu qu'il ne jette pas d'ombre notable sur le résultat final ? Ou bien estimes-tu que je m'égare, et qu'il me faudrait revoir mes connecteurs ?

En outre, vous faites tous deux partie d'un lectorat docte, et déjà bien versé dans les sagas par ailleurs. Or, si l'on connaît bien les sources avec lesquelles Tolkien entre en jeu, je comprends assez qu'on puisse trouver une certaine satisfaction à la lecture de ces textes, comme je le suggérais précédemment. Mais pour un grand public plus naïf, que je suis le mieux placé ici pour représenter, quel pourrait être l'intérêt de cet opuscule ? C'est bien plutôt cette question que je me pose. Comme ce qu'avait fait Druss pour Beren & Luthien, j'aimerais savoir quel est l'intérêt de lire la Légende, pour les différents "niveaux" de lectorat.

Par exemple, en salon, que diriez-vous à quelqu'un qui vous demande votre avis sur le livre ? Tout le monde n'est pas un Alkar ou un Elendil !
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Si la personne en question n'a pas apprécié le style du Silm. et n'est pas amatrice de poésie, il me paraît assez évident qu'elle aimera encore moins le Sigurd. À l'inverse, si elle lit de la poésie narrative pour le plaisir, il y a de grandes chances qu'elle s'y intéresse. Cela dépend donc considérablement des goûts littéraires du lecteur potentiel, plus que de son éventuelle « naïveté », si toutefois tu désignes par là une connaissance superficielle de l'œuvre de Tolkien. Je concède toutefois qu'il faut plutôt être bon lecteur pour s'attaquer à ce type d'ouvrage, car la compréhension est nettement moins aisée que pour Harry Potter, évidemment.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
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(12.05.2018, 16:30)Hofnarr Felder a écrit : Par exemple, en salon, que diriez-vous à quelqu'un qui vous demande votre avis sur le livre ? Tout le monde n'est pas un Alkar ou un Elendil !

Qu'il s'agit d'un point d'entrée parfait pour aborder les légendes nordiques. Ce n'est pas pour rien que le nom de Tolkien est connu, ça permet d'entrer dans un lot de textes qu'on n'irait pas aborder soi-même. C'est aussi le cas pour la Chute d'Arthur et Beowulf. C'est intéressant pour quelqu'un qui n'y connait rien, mais apprécie Tolkien, car il découvre ses inspirations et peut découvrir un pan de la mythologie européenne souvent inconnu. C'est intéressant pour quelqu'un qui connait bien Tolkien, pour des raisons similaires, mais qui veut approfondir. Pour quelqu'un pour qui Tolkien = enfantin ou pas sérieux, ça peut aussi être un moyen de lui faire découvrir un Tolkien différent, etc, etc.
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?
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(12.05.2018, 16:30)Hofnarr Felder a écrit : Ceci dit, je m'étonne : les quelques points que j'ai soulevés ici ou ailleurs te paraissent-ils insignifiants, et penses-tu qu'il ne jette pas d'ombre notable sur le résultat final ? Ou bien estimes-tu que je m'égare, et qu'il me faudrait revoir mes connecteurs ?

Sur ce que tu as souligné, et notamment le passage versifié, je tombe d'accord avec toi. Toute traduction possède des maladresses ou des approximations qui échappent à l’œil et sont à la charge du traducteur. Tout est perfectible, bien entendu. La véritable appréciation d'une traduction dépend parfois de ses propres connaissances dans la langue originale. Ces connaissances nous invitent à concevoir notre propre traduction idéale dans notre esprit. Je pense que c'est une chance pour nous francophones de posséder une édition bilingue. C'est, à mon sens, le meilleur type d'édition qu'il puisse exister et je suis heureux de voir que le Sigurd en fait partie. Chacun est libre ou non d'aimer le style d'un traducteur (cf. par ex. le cas Ledoux/Lauzon qui a fait couler beaucoup d'encre), mais à moins que le traducteur se plante de manière remarquable (comme avec Boyer que tu mentionnais, qui s'illustre parfaitement ici), je salue toujours les démarches de traduction en français, fussent-elles perfectibles.


(12.05.2018, 16:30)Hofnarr Felder a écrit : Par exemple, en salon, que diriez-vous à quelqu'un qui vous demande votre avis sur le livre ?

Pour ma part, c'est souvent le contraire. Ce sont des personnes qui viennent m'en parler, et ce pour diverses raisons. Ce sont soit des personnes très érudites sur la Scandinavie (dans la veine Dillmann), ou simplement des curieux qui se prennent d'affection pour la res nordica ancienne et médiévale. Mais si j'avais à répondre à cette question, je reprendrais les mêmes éléments qu'Elendil et Druss.

A.
ᛘᛅᛚᚱᚢᚾᛅᚱ ᛋᚴᛅᛚᛏᚢ ᚴᚢᚾᛅ᛬
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