24.04.2009, 13:52
Amlaith : on pourra penser au nold. -aith 'pointe de lance' (Ety:355), comme dans s. dírnaith une formation militaire, 'homme-fer-de-lance' (C&LI:677 n. 16)
am-laith : cf. nold. am 'haut, vers le haut, sur' (Ety:348 ), le terme amloth dont Tolkien note (XI:318 ) : "Note amloth is said (where?) to be probably not S[indarin]. Q *ambalotse ‘uprising-flower’". Pourrions-nous alors avoir à faire à une forme quenya sindarisée ? La question demeure toujours de trouver un sens à -laith.
aml-aith : la terminaison -aith se retrouve dans s. belaith 'puissant' (PE17:115), s. edraith 'secours, aide' (PE17:38 ), et s. Lalaith 'rire' (CoH:34). Autrement dit, elle signifierait *'quelque chose (ou quelqu'un) qui' :
bel-aith = *'quelque chose qui est puissant' (cf. s. beleg 'grand, formidable', PE17:115)
edr-aith = *'quelque chose qui aide' (cf. s. erda- 's'ouvrir', PE17:45)
Lal-aith = *'quelque chose qui rie' (cf. la racine LALA- 'rire' (PE17:159) et le q. lala- 'rire' (XII:359)
Dans cette hypothèse, Aml-aith pourrait signifier *'Celui qui ?'. La question demeure de comprendre la signification du premier élément. Mais cette formation n'existe pas en tant que telle en sindarin (pas d'un point de vue étymologique). Se pourrait-il que ce nom soit une combinaison de quenya et de sindarin ? Dans cette optique, j'ose avancer une théorie assez "capilotractée" : l'élément aml- aurait été emprunté au quenya mais aurait été à l'origine alm- (cf. q. alme 'une bonne chose, une 'bénédiction', une bonne fortune', PE17:146) qui évolua en aml- (forme plus aisée à prononcer) par métathèse. La rareté de la forme aml- pencherait pour cette idée.
Autrement dit Amlaith *'Celui qui est fortuné', ce qui ne serait pas sans rappeler le titre d'Éomer devenu roi : Éadig, signifiant en vieil anglais 'prospère, riche, saint'.
Ivorwen : cf. la proposition de l'ami des brumes :
*ivor S. n. (?) crystal ← Ivorwen LotR/A(v) ◇ (?) MS *iυr, OS *imre (I-MIR, augmented form of mîr "jewel")
am-laith : cf. nold. am 'haut, vers le haut, sur' (Ety:348 ), le terme amloth dont Tolkien note (XI:318 ) : "Note amloth is said (where?) to be probably not S[indarin]. Q *ambalotse ‘uprising-flower’". Pourrions-nous alors avoir à faire à une forme quenya sindarisée ? La question demeure toujours de trouver un sens à -laith.
aml-aith : la terminaison -aith se retrouve dans s. belaith 'puissant' (PE17:115), s. edraith 'secours, aide' (PE17:38 ), et s. Lalaith 'rire' (CoH:34). Autrement dit, elle signifierait *'quelque chose (ou quelqu'un) qui' :
bel-aith = *'quelque chose qui est puissant' (cf. s. beleg 'grand, formidable', PE17:115)
edr-aith = *'quelque chose qui aide' (cf. s. erda- 's'ouvrir', PE17:45)
Lal-aith = *'quelque chose qui rie' (cf. la racine LALA- 'rire' (PE17:159) et le q. lala- 'rire' (XII:359)
Dans cette hypothèse, Aml-aith pourrait signifier *'Celui qui ?'. La question demeure de comprendre la signification du premier élément. Mais cette formation n'existe pas en tant que telle en sindarin (pas d'un point de vue étymologique). Se pourrait-il que ce nom soit une combinaison de quenya et de sindarin ? Dans cette optique, j'ose avancer une théorie assez "capilotractée" : l'élément aml- aurait été emprunté au quenya mais aurait été à l'origine alm- (cf. q. alme 'une bonne chose, une 'bénédiction', une bonne fortune', PE17:146) qui évolua en aml- (forme plus aisée à prononcer) par métathèse. La rareté de la forme aml- pencherait pour cette idée.
Autrement dit Amlaith *'Celui qui est fortuné', ce qui ne serait pas sans rappeler le titre d'Éomer devenu roi : Éadig, signifiant en vieil anglais 'prospère, riche, saint'.
Ivorwen : cf. la proposition de l'ami des brumes :
*ivor S. n. (?) crystal ← Ivorwen LotR/A(v) ◇ (?) MS *iυr, OS *imre (I-MIR, augmented form of mîr "jewel")