(22.10.2019, 22:30)Tikidiki a écrit : Je pense que l'écho que ces langues trouvent parfois chez un lecteur tient plus à une question de goût qu'à une éventuelle clairvoyance qu'elles apporteraient sur la Terre du Milieu.
Je dois avouer être assez d'accord concernant les langues. On peut connaître une langue, admettons le français (j'suis très chauvin aujourd'hui), mais comment se dire que cela est suffisant pour connaître la France ? Les paysages qu'on peut y voir nous font ressentir des choses qu'on ne peut expliquer et que les langues ne représentent pas (comme tous les pays d'ailleurs). Pour moi, arpenter les TdM, c'est même plus important que connaître les langues de Tolkien, ça reste mon avis personnel, évitez les jets de pierres svp. L'univers du Professeur est tellement riche, notamment en matière mythique (et donc de façon quasi universelle) mais aussi en descriptions magnifiques, que ce qu'on ressent lors des lectures ne peut passer uniquement par ses langages, par la Raison du coup, mais plutôt d'une façon quasi inconsciente. C'est en ce sens que je ne souhaite pas vraiment étudier les langues tolkiennienes, car leur musicalité me suffit et que je ne veux pas que mon cerveau s'en mêle.
Désolé pour le hors-sujet ^^.
EDIT : ça me fait penser en matière linguistique à la relation entre le signifiant et le signifié. Connaître le signifiant amène-t-il une meilleure compréhension du signifié ? Tout dépend. C'est un vaste débat ^^.
But do not despise the lore that has come down from distant years; for oft it may chance that old wives keep in memory word of things that once were needful for the wise to know.