17.11.2019, 13:47
Qu'avons nous fait, au nom de père
Qu'avons nous fait à tout nos frères ;
Nous avions prêté allégeance
Et nous réclamâmes vengeance,
Quand furent tombés les deux Arbres,
D'un Serment gravé dans le marbre.
Mes frères et moi adoptâmes
De mon père les états d'âme.
Ce Serment nous paraissait d'or
Ravivant le cœur des Noldor ;
Bon nombre d'entre eux nous suivirent
Pour le meilleur et pour le pire.
Et sous l'entrave de ses chaînes
Il nous amène par la haine
Pour assouvir notre vengeance
Guidé d'orgueil et d'arrogance ;
Par trois fois nous fîmes massacre
Rougeoyants les mers et les acres
Suivant cet instinct familial
Tout devint rouge et moins lilial
Car trop de sang fut déversé
Aux eaux du port d'Alqualondë.
Ô pauvre Teleri, je n'ose
Demander pardon pour ces choses.
La patrie de Dior, Menegroth,
La même ou tomba Carcharoth
Fut un théâtre des plus vil
Quand nous cherchions le Silmaril.
Ce vert royaume fut détruit
Et le joyau évanoui
Enfin, aux Bouches du Sirion,
Refuge des populations
Des exilés de ces combats,
Nous fîmes un dernier coup bas
Empli de rage et non lucides
Dans ces massacres fratricides.
Des compagnons d'armes, mes frères,
Mon père périrent du fer
Par l'influence du Serment
Rompant l'accès au firmament
Car nous perdîmes la raison ;
Je n'ose demander pardon.
Qu'avons nous fait à tout nos frères ;
Nous avions prêté allégeance
Et nous réclamâmes vengeance,
Quand furent tombés les deux Arbres,
D'un Serment gravé dans le marbre.
Mes frères et moi adoptâmes
De mon père les états d'âme.
Ce Serment nous paraissait d'or
Ravivant le cœur des Noldor ;
Bon nombre d'entre eux nous suivirent
Pour le meilleur et pour le pire.
Et sous l'entrave de ses chaînes
Il nous amène par la haine
Pour assouvir notre vengeance
Guidé d'orgueil et d'arrogance ;
Par trois fois nous fîmes massacre
Rougeoyants les mers et les acres
Suivant cet instinct familial
Tout devint rouge et moins lilial
Car trop de sang fut déversé
Aux eaux du port d'Alqualondë.
Ô pauvre Teleri, je n'ose
Demander pardon pour ces choses.
La patrie de Dior, Menegroth,
La même ou tomba Carcharoth
Fut un théâtre des plus vil
Quand nous cherchions le Silmaril.
Ce vert royaume fut détruit
Et le joyau évanoui
Enfin, aux Bouches du Sirion,
Refuge des populations
Des exilés de ces combats,
Nous fîmes un dernier coup bas
Empli de rage et non lucides
Dans ces massacres fratricides.
Des compagnons d'armes, mes frères,
Mon père périrent du fer
Par l'influence du Serment
Rompant l'accès au firmament
Car nous perdîmes la raison ;
Je n'ose demander pardon.