06.04.2017, 00:00
Approchez un peu mes confrères et consœurs !
Ce dernier texte me tient singulièrement à cœur.
Pour finir, je vais vous conter les tristes morts
Des sept fils de Nerdanel et Fëanor.
Le premier, casqué d'une chevelure de cuivre,
Devant montrer l'exemple, le mal il dû poursuivre.
Après tant d'aventure les Silmarils en main
Dans la crevasse, il périra sans lendemain.
Le deuxième, artiste à la voix enchanteresse
Suivi le premier tout au long de ses prouesses
Jusqu'à être témoin de sa culbute vaine ;
Chantant son mal, il erra comme une âme en peine.
Le troisième au physique de toute beauté
À Menegroth ,en Hrivë, sa vie fut ôté,
Dans la guerre elfes contre elfes des plus morbide,
De la main de Dior, lors d'une attaque sordide.
Le quatrième, à l'âme sombre et colérique
Et au faciès d'un rougeoiement atypique,
Eu le même destin que son prédécesseur
Combattant l'arme à la main en cachant ses peurs.
Bien que le cinquième fut un érudit
Et un linguiste auquel on donnait du crédit,
N'aurait-il sûrement pas dû suivre ses aînés
Mourant sous les coups qu'il lui fut asséné.
Le sixième et avant dernier de la fratrie,
Cherchant le Nauglamír, bien loin de sa patrie,
Aux Bouches du Sirion lors d'une ultime quête
Où sa mort, pour les siens, ne fut pas une fête.
Enfin, le dernier et jumeau du précédent,
S'élançant dans les batailles le mors aux dents,
Eu droit au même triste sort que son besson,
Tombant à ses côtés dans sa dernière mission.
Ils ont tous suivis le Serment de leur père,
Provoquant ainsi les plus atroces des guerres ;
Ces heures les plus sombres du peuple des Noldor,
Salirent cette terre, par le sang et ces morts.
Ce dernier texte me tient singulièrement à cœur.
Pour finir, je vais vous conter les tristes morts
Des sept fils de Nerdanel et Fëanor.
Le premier, casqué d'une chevelure de cuivre,
Devant montrer l'exemple, le mal il dû poursuivre.
Après tant d'aventure les Silmarils en main
Dans la crevasse, il périra sans lendemain.
Le deuxième, artiste à la voix enchanteresse
Suivi le premier tout au long de ses prouesses
Jusqu'à être témoin de sa culbute vaine ;
Chantant son mal, il erra comme une âme en peine.
Le troisième au physique de toute beauté
À Menegroth ,en Hrivë, sa vie fut ôté,
Dans la guerre elfes contre elfes des plus morbide,
De la main de Dior, lors d'une attaque sordide.
Le quatrième, à l'âme sombre et colérique
Et au faciès d'un rougeoiement atypique,
Eu le même destin que son prédécesseur
Combattant l'arme à la main en cachant ses peurs.
Bien que le cinquième fut un érudit
Et un linguiste auquel on donnait du crédit,
N'aurait-il sûrement pas dû suivre ses aînés
Mourant sous les coups qu'il lui fut asséné.
Le sixième et avant dernier de la fratrie,
Cherchant le Nauglamír, bien loin de sa patrie,
Aux Bouches du Sirion lors d'une ultime quête
Où sa mort, pour les siens, ne fut pas une fête.
Enfin, le dernier et jumeau du précédent,
S'élançant dans les batailles le mors aux dents,
Eu droit au même triste sort que son besson,
Tombant à ses côtés dans sa dernière mission.
Ils ont tous suivis le Serment de leur père,
Provoquant ainsi les plus atroces des guerres ;
Ces heures les plus sombres du peuple des Noldor,
Salirent cette terre, par le sang et ces morts.