Anglin "Cette réponse [...] m'incite aussi a vous adresser mon plus profond respect !"
Oh là!
On peut se tutoyer... Je mords rarement ces derniers temps *rire*. A quelques petits sursauts près (comme des Nulukkhizdîn qui tintent agréablement aux oreilles), la passion tolkienienne s'étiole avec le temps, et c'est vous qui tenez les reines à présent (je devrais ptêt vous vouvoyer, tiens ;o)
"Meme si tout le monde conteste le Néo-Khuzdul de D.Salo, quel crédit, si tu en as un, apportes-tu à celui-ci ou au moins au travail qqu'il a nécéssité"
J'avoue que je n'ai pas regardé de très près ce que David a fait du khuzdul. J'ai une petite opinion légèrement défavorable sur son traitement du (neo-)sindarin, et plus généralement sur la manière dont l'elfique est utilisé dans le film (encore que... je suis bon public, ça n'a que peu gêné mon plaisir lors du premier visionnage... même s'il a fallu attendre la version longue pour entendre plus de textes du livres...). Là, j'aurais des trucs à dire... Mais pour le khuzdul, c'est une autre histoire... ça fait longtemps longtemps que je n'ai pas mis le nez dedans. En fait, tu en sais sûrement autant, sinon plus, que moi sur la question... Beh oui
. Pour ce que je peux en juger de loin, ma foi... ce n'est pas un secret si je dis que "l'utilisation" des langues tolkieniennes (et du coup la "nécessité" de les compléter) n'a jamais été ma tasse de thé, qu'elles m'interessent juste comme élément "original" de l'oeuvre. Je ne sais pas trop... Le crédit à lui accorder? Hmm... J'avoue que certains discours officiels (sur le making of du dvd, sur le web, etc.) visant à démontrer le sérieux de la reconstruction linguistique (sa prétendue "fidélité" à l'esprit de Tolkien, etc.) me hérissent un peu, mais bon... Ce n'est pas du purisme ou du pédantisme (enfin je ne crois pas
), mais le khuzdul, en l'état actuel des publications, est un machin très fragmentaire et incomplet... Alors dans le film c'est tout sauf fidèle ou conforme, c'est une invention, probablement ludique, pour les besoins cinématographique. Et je ne vois pas ce qu'il y aurait de mal à l'admettre, plutôt qu'à insister sur le côté "travail sérieux d'un éminent linguiste". Moui... Enfin, je ne vais pas trop critiquer, sinon on va encore me taxer de je-ne-sais-quoi de trop sérieux *sourire* ^^
Didier.