Ils marchent tous les deux, amoureux
Se voulant seuls au monde,
Unis par le cœur et les yeux,
Vivant de pensées vagabondes.
Ils s'évadent de leur prison de chair,
S’étalant sur le dos des nuages,
Ils se passent de commentaires,
Comme des oiseaux de passages.
Ensemble, ils marchent en solitaire
Parfois, pour respirer un peu,
Et souffler la fine poussière,
Que le temps dépose sur eux.
S’enlaçant comme deux amis,
D'un amour franc et infini ;
C'est la balade de Lúthien
Et du fier chevalier Beren.
Se voulant seuls au monde,
Unis par le cœur et les yeux,
Vivant de pensées vagabondes.
Ils s'évadent de leur prison de chair,
S’étalant sur le dos des nuages,
Ils se passent de commentaires,
Comme des oiseaux de passages.
Ensemble, ils marchent en solitaire
Parfois, pour respirer un peu,
Et souffler la fine poussière,
Que le temps dépose sur eux.
S’enlaçant comme deux amis,
D'un amour franc et infini ;
C'est la balade de Lúthien
Et du fier chevalier Beren.