01.10.2014, 22:34
Je viens de lire un petit livre à la hauteur du Petit Prince et aussi absolu que Jonathan Livingston : Histoire de Lou, écrit en 1950 par Jean Proal, un français né en 1904 à Seyne-les-Alpes et installé à Paris en 1942. Un chef d'œuvre découvert par un pur hasard.
À la p.145, Proal écrit:
"Petit Lou s'arrêta et dévisagea la chouette qui venait de l'interpeller. Elle était assise à la fourche obscure d'un sapin, la tête rentrée dans sa collerette grise, ses gros jaunes yeux éblouis faisait la roue."
Cela me rappelle la remarque de Mabel Tolkien à son petit garçon Ronald, âgé de sept ans: il ne faut pas dire un vert grand dragon, mais un grand dragon vert.
"Je me demandais pourquoi et me le demande encore" rapporte Humphrey Carpenter dans sa biographie sur Tolkien, P. 33 de Pocket.
Si Tolkien avait lu Proal, peut-être certains de ses écrits auraient-ils pu être différents, en quelques endroits ?
Je me pose cette question superflue.
À la p.145, Proal écrit:
"Petit Lou s'arrêta et dévisagea la chouette qui venait de l'interpeller. Elle était assise à la fourche obscure d'un sapin, la tête rentrée dans sa collerette grise, ses gros jaunes yeux éblouis faisait la roue."
Cela me rappelle la remarque de Mabel Tolkien à son petit garçon Ronald, âgé de sept ans: il ne faut pas dire un vert grand dragon, mais un grand dragon vert.
"Je me demandais pourquoi et me le demande encore" rapporte Humphrey Carpenter dans sa biographie sur Tolkien, P. 33 de Pocket.
Si Tolkien avait lu Proal, peut-être certains de ses écrits auraient-ils pu être différents, en quelques endroits ?
Je me pose cette question superflue.
L'esprit devient ce qu'en font les pensées, car les pensées de quelqu'un déteignent sur son âme. Marc-Aurèle (121-180)