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Article complétement fou
#1
je naviguais sur un forum du Seigneur des Anneaux ( dédié aux jeux vidéos ) et je suis tombé sur un article des plus amusants, je vous laisse lire ^^

PENETRER L'ANNEAU

La symbolique sexuelle dans "Le Seigneur des Anneaux",

Éléments pour une lecture freudienne de l'œuvre de J.R.R. Tolkien.


Comme cela est fréquemment le cas dans les œuvres d'une telle envergure, "Le Seigneur des Anneaux" se prête à des lectures multiples. Les nombreux exégètes qui se sont penchés sur l'œuvre de J.R.R. Tolkien ont pourtant, jusqu'à aujourd'hui, négligé une piste essentielle et particulièrement féconde. L'objet de ce court essai sera donc de montrer que "Le Seigneur des Anneaux", bien plus qu'une épopée gratuite (et donc fantastique), est un récit profondément marqué sexuellement, et que les aventures de Frodo sont en fait les étapes successives d'une recherche de la sexualité, sans doute le récit inconscient des premières expériences sexuelles de J.R.R. Tolkien.

La Comté est l'image de l'enfance : les Hobbits y sont aussi innocents que petits, et le départ de Frodo est la marque de son accession à l'état d'adulte, de son initiation à la sexualité. Pourtant, ce départ n'est pas aussi rapide, aussi direct qu'il en a l'air. Le passage chez Tom Bombadil est, sans nul doute, l'expression de la tentation incestueuse, et ce n'est qu'après ce passage, ce désir de retour aux origines, de plongeon dans la terre-mère, que l'aventure commence vraiment. La crise œdipienne ne sera cependant résolue, ou du moins occultée, que plus tard, au conseil d'Elrond. Nous serons amenés à y revenir.

La Forêt est chez Tolkien l'image du sexe féminin. C'est notamment le cas des trois forêts qui jouent un rôle important dans cette aventure, la Vieille Forêt, la Lorien et Fangorn. Fangorn et la Vieille Forêt sont des creux, des trous. La Lorien ne connaît pas une situation identique, mais elle est placée sous le signe de l'humidité, elle est la grande prostituée au croisement des trois grands fleuves, Nimrodel, Silverlode et Anduin. Ces trois forêts ont en commun le mystère qui les enveloppe, les légendes inquiétantes qui courent à leur sujet, mais elles représentent cependant des images différentes de la femme : la Mère pour la Vieille Forêt, la Prostituée pour la Lorien, la Femme-animale pour Fangorn.
La Vieille Forêt est donc la représentation du sexe maternel : c'est pour cela qu'elle est vieille. Cette image est d'ailleurs très clairement exprimée par Tom Bombadil, lui même image maternelle qui ne quittera jamais l'esprit de Frodo, "Tom a vu la première goutte et le premier gland". Le passage par la vieille forêt retrace donc la tentation incestueuse chez Tolkien. Les autres forêts sont toujours, et on le comprendra aisément, décrites comme humides; seule la vieille forêt nous est présentée comme desséchée, vieillie, rabougrie, traversée de fissures que le héros franchit pour retrouver enfin son origine dans la maison de Tom Bombadil. Mais l'anneau, dont nous verrons plus loin la signification complexe, est ici sans effet, ce qui signifie qu'il n'y a pas place ici (dans l'anneau) pour le sexe, et que Frodo/Tolkien devra aller perdre sa virginité ailleurs.
L'image maternelle n'apparaîtra plus directement dans la suite du récit. Pourtant, il en est dans le Seigneur des Anneaux de la mère comme de la mer : on ne les voit jamais, mais on sent toujours et partout leur présence obsédante en marge du récit.

L'épisode de la traversée de la Moria est sans doute l'un des plus riches d'ambiguïté sexuelle de tout l'ouvrage, et c'est là qu'apparaît pour la première fois clairement le thème de la sodomie, qui deviendra ensuite peu à peu omniprésent. Il n'est guère étonnant que le code permettant de pénétrer dans la Moria soit "ami", il n'est pas non plus surprenant que ce soit Gandalf, ici dans le rôle du pédagogue grec, qui le découvre à ses jeunes compagnons. Qu'est-ce en effet que la Moria sinon un gigantesque anus, que nos héros ne vont pas se contenter de pénétrer mais qu'ils vont explorer jusqu'au plus profond. Un clien d'œil du Tolkien linguiste nous montre bien qu'il était au moins partiellement conscient de la folie de ce qu'écrivait le Tolkien auteur. Ce n'est pas par hasard qu'il appelle "Moria" ce long souterrain, cet intestin labyrinthique. En effet, de quoi d'autre nous parle-t-il que d'une folie grecque?

Mais la traversée de la Moria est aussi le moment où se déploie dans sa terrible ambiguïté la dialectique homosexualité/hétérosexualité qui sous-tend toute l'œuvre.

En effet, à peine sortis de cette terrible folie, nos héros, véritable retour aux sources, plongent dans le profond vagin humide de la Lorien, baignée par l'Anduin, la Nimrodel et le Cours d'Argent. On sent pourtant, lorsque les compagnons s'en approchent, cette terrible angoisse qui les étreint, due à toutes les légendes qui circulent sur ce mystère, cet autre monde, angoisse que l'on a déjà rencontrée lorsque les héros s'enfonçaient dans la vieille forêt, que l'on retrouvera à l'approche de Fangorn. Baignée d'une lueur étrange, vêtue de feuilles/vêtements brillantes, la Lorien est l'image de la prostituée par(sur) laquelle non seulement Frodo/Tolkien, mais aussi tous ses compagnons sont passés. Le toponyme Lorien vient d'ailleurs sans doute de Lorelei. On peut même voir dans la longue description de Galadriel et de son protecteur Celeborn des souvenirs d'enfance très précis, ceux des bas-fonds de Birmingham. Là encore, Frodo est un moment tenté de lui donner l'anneau, de le passer au doigt de cette première femme, mais il ne le fera pas. Nous savons depuis le conseil d'Elrond que Frodo est homosexuel, ce qui explique qu'il renonce à ce projet.

Il est une troisième forêt, un autre vagin humide, Fangorn, par lequel Frodo ne passera pas, du moins pas avant d'avoir achevé sa quête. Nous devons cependant nous y arrêter, car c'est ici que la symbolique est la plus riche, et nous y assistons à l'une des deux seules représentations de l'acte sexuel dans l'œuvre de Tolkien, et à la seule qui figure une relation hétérosexuelle, particulièrement mouvementée il est vrai.

Fangorn est l'image archétypale du sexe féminin dans le seigneur des anneaux. Profonde, obscure, il y coule des liqueurs enivrantes dont Merry et Pippin, qui représentent bien sûr ici des amis de Tolkien, vont se délecter. L'on peut tout d'abord voir dans la force nouvelle des deux hobbits après leur festin/cunnilingus dans l'antre de Treebeard une réminiscence de la conception taoïste de la sexualité comme moyen de s'approprier la force du sexe opposé . Mais ces préliminaires seront suivis d'une copulation monstrueuse, tellurique, lorsque la forêt/vagin se déplace pour rejoindre la tour d'Orthanc/pénis. La tour d'Orthanc, droite et dure, est bien entendue une représentation phallique, et Tolkien insiste délibérément sur ce point en nous détaillant les grottes, machineries fumantes, testicules, qui la sous tendent. Nous ne nous attarderons pas plus sur la symbolique, évidente, du doigt pointé par la main blanche, tâché de sang, que Gandalf et Théoden voient avant de parvenir à l'Isengard. La terrible copulation avec la forêt laissera la tour épuisée, fumante, mais, notons le bien, toujours debout. On voit bien ici l'image d'un épisode vécu par ses amis, auquel Tolkien regrette sans doute de n'avoir pas participé. Mais il ne le pouvait pas, puisque Frodo/Tolkien est alors déjà en Mordor, de l'autre côté, dans tous les sens du terme.

Tout comme Orthanc, Minas Tirith est un gigantesque phallus, dressé comme un défi devant Mordor. Le symbolisme en est renforcé par l'ascension de Pippin jusqu'au sommet de la ville, image de la montée d'un désir ambigu pour le malodorant Mordor. L'image de cette montée de sève est d'ailleurs récurente, déjà figurée par l'ascension de Gandalf des tréfonds de la Moria au sommet du Celebdil.

Le Seigneur des Anneaux n'est pas, comme on l'a longtemps cru, le récit de la lutte du bien et du mal. C'est plutôt celui de la tension dialectique entre l'homosexualité et l'hétérosexualité chez Tolkien, vécue à travers le personnage de Frodo. Frodo ne devient pas homosexuel, ou sodomite : il l'est, dès son départ de la Comté, même s'il ne le sait pas. Gandalf, vieillard lubrique et impuissant, l'a bien deviné et c'est pourquoi il veut à tout prix guider Frodo dans la voie où il a déjà mené Bilbo. Lorsque le conseil d'Elrond décide d'envoyer l'anneau en Mordor, représentation parfaite du Grand Anus Primordial cher à Deleuze et Gattari , et non chez Tom Bombadil (retour impossible à la mère) ou dans la Lorien, cela est directement lié à la sexualité de Frodo. Et peu nous importe ici de savoir si Frodo va en Mordor parce qu'il est sodomite, ou s'il est sodomite parce qu'il doit aller en Mordor. En tout état de cause, sa sexualité ne sera réalisée qu'à la fin de la quête, mais elle est déjà préfigurée tout au long du voyage de Frodo par les relations qu'il entretient d'abord avec l'anneau, plus tard avec Gollum, Sam n'ayant ici qu'un rôle de faire-valoir. Le conseil d'Elrond représente la véritable naissance de la sexualité chez Tolkien/Frodo. Cette idée est renforcée par l'entrevue de Frodo avec Bilbo, image du père, qui lui confie sa dague, Sting , symbole de sa virilité. Par là, Bilbo renonce symboliquement à courir après les jeunes elfes des bois, mais semble espérer que Frodo le suivra dans cette voie. Mais nous savons que la sexualité se Frodo est déjà déterminée, et qu'elle ne sera réalisée que lorsque l'anneau/anus de Frodo sera noyé dans le grand anus primordial d'Orodruin.

René Girard a très bien vu l'erreur de la lecture habituelle et superficielle du texte qui voit dans le couple Sam-Frodo une simple relation homosexuelle . C'est en effet oublier le troisième personnage essentiel, le médiateur, Gollum. Nous nous trouvons ici dans un triangle mimétique, le désir de Frodo pour Gollum engendrant celui, plus refoulé, de Sam, et vice-versa. Mais Girard n'a pas vu l'importance de l'anneau, qui est véritablement ici un quatrième personnage, engendrant également un désir mimétique de Sam et Frodo, de même nature que celui qu'ils éprouvent pour Gollum. A.J. Greimas dirait que l'anneau, bien que passif au sens sexuel, est un actant du récit .

L'anneau de pouvoir n'est ni l'anneau royal perdu de Salomon, ni l'anneau d'invisibilité de Gygès, ni même l'anneau de puissance des Nibelungen, c'est simplement l'anus. Pas encore le grand anus primordial de Mordor, mais au moins celui de Frodo. Cet anneau est déjà enjeu de rivalité non-dite entre Frodo et Sam, voire Gollum, qui cherchent tous à y mettre leur doigt. Remarquons d'ailleurs que lorsque Frodo, à Amon Sûl, puis Sam, sur les contreforts de l'Ephel Duath, puis enfin Gollum sur la montagne du Destin, enfilent l'anneau (à leur doigt), ils se trouvent à chaque fois sur une montagne, sur un sommet, symbole phallique. Et cette expérience leur fait découvrir par les Nazguls, pets monstrueux de l'anus de Sauron, un avant goût de ce qu'ils ne trouveront qu'au bout de leur quête, en Mordor. Lorsque Frodo parvient enfin au centre de ce Mordor sec, crevassé et puant, fessier du monde que tout oppose aux forêts/vagins décrites dans les paragraphes précédents, sa quête est accomplie. Après la découverte dans le grand anus primordial de sa nature sodomite, il n'a plus besoin d'enfiler son doigt dans son anneau/anus. C'est en cela que la destruction de l'anneau, et du doigt de Frodo, est purement métaphorique. C'est là le grave contresens des analyses qui voient dans le combat entre Frodo et Gollum, sur la montagne du Destin, une scène de castration.

Nous venons de dire que la véritable nature sexuelle de Frodo, et donc vraisemblablement de Tolkien, était sodomite au sens large, et non seulement homosexuelle comme nous l'avions laissé entendre jusque là. C'est en effet ce que donnent à penser certains événements du cinquième livre que nous avions jusque là laissé de côté, et notamment la guerre qui oppose le Gondor à Mordor. le Mordor, par sa configuration, son odeur, sa substance, est bien sûr un cul. Mais si nous nous tournons de l'autre côté, sur les rives de l'Anduin, nous constatons que ce cul est féminin. En effet, pendant que Frodo rejoint par derrière le grand anus primordial, Minas Tirith, gigantesque phallus blanc, se dresse face à la porte noire, sexe encore fermé de ce même Mordor. Et même si le lien n'est pas explicitement formulé par un Tolkien prudent, on peut penser que les activités de Frodo, Sam et Gollum ne sont pas étrangères à l'ouverture de cette porte.

Nous n'avons pu, dans ce court article, qu'esquisser ce que devrait être une étude systématique de l'œuvre de Tolkien. Il est des épisodes, et des personnages importants dont nous n'avons pas parlé. Nous aurions pu ainsi évoquer Aragorn, le grand frère à la recherche de sa virilité perdue, symbolisée par son épée brisée, et qui ne pourra retrouver sa force, reforger son épée, qu'en renonçant à courir les elfes des bois et les animaux sauvages. Nous aurions pu étudier les symboliques associées aux Elfes et aux Dunedains. De même, la carte même des Terres du Milieu, avec par exemple les Montagnes Blanches semblant vouloir s'enfoncer dans le Mordor, aurait mérité sans nul doute une étude plus attentive. Mais en ne vous dévoilant pas tous les secrets de cette œuvre d'une infinie richesse, d'une merveilleuse finesse, en vous laissant les découvrir par vous même, nous sauvons un peu de la magie de cette lecture.

Actes du Séminaire de la Tour Noire

© An 1991 du troisième âge, Presses Universitaires de Dol-Guldur.
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#2
(Cf. ICI)

Shocked

Oh my god.

Je pense que l'auteur de cette ... chose aurait besoin de se confier à quelqu'un de compétent. Car s'il a inerprété tout cela de cette manière et pense visiblement qu'il y en a plus encore ("Nous n'avons pu, dans ce court article, qu'esquisser ce que devrait être une étude systématique de l'œuvre de Tolkien."), il doit avoir sérieusement besoin d'aide, le pauvre. Laughing
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#3
Je soupçonne pour ma part qu'il s'agisse de second degré (voire troisième ou plus).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
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#4
Mouais. Confused

Je reste quand même persuadé que la bêtise humaine est assez vaste pour accueillir ce genre de propos (comme le disait ce bon vieux Albert). Rolling Eyes
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#5
Thèse d'un étudiant de première année de psychologie où l'on apprend de Freud que tout est lié au sexe? Je trouve cela très interressant, il faudrait un approfondissement plus important avec le relevé systematique de tous les sous entendus jusqu'au 20e degré que l'on peut trouver!

L'aventage c'est qu'il m'a donné plien d'idées pour des dessins. Le désaventage c'est qu'ils seront très limites niveau publication, vais sans doute devoir faire un post interdit aux plus jeunes...
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#6
... là les mots me manquent... Je savais que l'esprit humain était capable de débiter des conneries phénoménales mais alors là, c'est au-delà de l'entendement humain...
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#7
Ce texte ressurgit régulièrement sur le Web tolkiéneux. Ça m'intéresserait de connaître son origine exacte.
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
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#8
J'ai vu pire en matière d'argumentation foireuse...

Mais il est vrai que ce genre de dialectique appliquée à Tolkien, c'est vraiment TRES décalé ^^.
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#9
Meneldur, je vais tenter de me renseigner quant à l'origine du texte Wink

'fin bon, au moins y en a qui ont de l'imagination dans ce monde, un peu perverse comme imagination... ^^
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#10
Je garantis avoir vu largement pire au sujet de Tolkien (non, je ne mettrai pas de lien ici)...
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
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#11
J'ai juste envie de fermer ce topic, tellement c'est mauvais ^^
Heureusement que personne n'a posté ça dans ma section, ça ne serait pas passé Razz
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?
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#12
on peut toujours le placer ailleurs, ça ne me dérange pas Very Happy
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#13
Salut Miura!! Je viens juste de m'inscrire comme tu peux le voir...

Personnellement, moi aussi je pense (enfin j'espère) que c'est du second degrés ou alors ça relève de la psychiatrie (comme dirait Vincent Peillon) Smile
On boira du lait quand les vaches mangeront du raisin =P

http://blue-lucciola.com/
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#14
Cet essai a eu certes le mérite de me faire rire, mais voilà tout :/

" L'épisode de la traversée de la Moria est sans doute l'un des plus riches d'ambiguïté sexuelle de tout l'ouvrage, et c'est là qu'apparaît pour la première fois clairement le thème de la sodomie, qui deviendra ensuite peu à peu omniprésent. Il n'est guère étonnant que le code permettant de pénétrer dans la Moria soit "ami", il n'est pas non plus surprenant que ce soit Gandalf, ici dans le rôle du pédagogue grec, qui le découvre à ses jeunes compagnons. Qu'est-ce en effet que la Moria sinon un gigantesque anus, que nos héros ne vont pas se contenter de pénétrer mais qu'ils vont explorer jusqu'au plus profond. Un clien d'œil du Tolkien linguiste nous montre bien qu'il était au moins partiellement conscient de la folie de ce qu'écrivait le Tolkien auteur. Ce n'est pas par hasard qu'il appelle "Moria" ce long souterrain, cet intestin labyrinthique. En effet, de quoi d'autre nous parle-t-il que d'une folie grecque?

Mais la traversée de la Moria est aussi le moment où se déploie dans sa terrible ambiguïté la dialectique homosexualité/hétérosexualité qui sous-tend toute l'œuvre."

Mouais, faudra me ré-expliquer le rôle du pédagogue grec, je crois que ce passage est le point d'orgue du ridicule de cet "essai". -_-
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#15
Si il ne s'agit pas du second degrés, je pense que l'on a touché le fond . je suis scié en deux .. je n'ai jamais vu de chose si stupide ... pauvre Tolkien !
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#16
Le plus triste là-dedans c'est d'avoir étudié le livre pour rédiger un texte pareil x)
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#17
En même temps, il n'y a pas besoin d'étudier beaucoup l'œuvre de Tolkien pour rédiger un tel article : il suffi t de s'appuyer sur certains doubles sens ou certaines symboliques mal placées : anneau, pénétrer, tunnel, sous-terrain, galerie... Confused
C'est complètement dénué d'inspiration et de finesse! Le comble étant quand même le rapprochement de Gandalf avec un pédagogue grec, tout cela dans le but de coller à la thèse initiale.... Neutral
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#18
je suis choqué… Shocked
Il faut quand même être assez dérangé pour avoir l'idée de chercher de tels idées dans le seigneur des anneaux (surtout dans le seigneur des anneaux !)
Le pire est quand même ce passage :

(14.12.2009, 22:08)Miura-Fingolfin a écrit : Nous n'avons pu, dans ce court article, qu'esquisser ce que devrait être une étude systématique de l'œuvre de Tolkien.

le gars pense vraiment que le seul intérêt du livre est cette conception très personnelle et décalée !
en fait je pense que je ne fait que répéter ce que vous avez tous écrit mais y fallait vraiment que je dise à quel point c'était absurde

Finarfin

Aurë entuluyva
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#19
Moi la comparaison de Minas Tirith m'a bien fait délirer je dois avouer Very Happy J'aurais beau lire X fois le livre et voir les films, jamais un tel rapprochement me viendrait x)
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#20
un peu décalé comme interprétation non?
sérieusement si l'auteur de ce texte pense réellement ce qu'il dit il a un problème, il ne faut quand même pas oublier qu'à la base le SDA a été écrit pour faire le suite de BILBO et est donc proche d'un conte pour enfant même si il se complique avec toute les allusions au monde de Tolkien, qui d'après ce qui est dit dans la biographie d'Humprey Carpenter n'est pas un dérangé sexuel...
Personnellement je ne pense pas que Tolkien ait voulue faire des allusions sexuelles dans son oeuvre, il y fait même jamais illusion si je me souvient bien, enfin on image comme on veut les relations amoureuses...
en fait vu la façon dont il décrit l'amour, je pense que Tolkien voit l'amour plus comme spirituelle que charnelle un peu à la manière de Baudelaire avec Madame Sabatier avant qu'il ne couche avec.

bon je ne vais pas refaire l'article.

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#21
Je trouve que ça ne mérite pas autant d'attention Smile
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#22
(02.03.2011, 12:48)Zelphalya a écrit : Je trouve que ça ne mérite pas autant d'attention Smile

C´était peut être le but de l´auteur. Non ?
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#23
J'ai le souffle couper !
Qui donne son fruit en son temps , et dont le feuillage ne se flérit pas et tout ce qu'il fait réussira.
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#24
oh c'est un de mes premiers messages sur le forum ça, et l'un des plus vilains Razz
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#25
Personnellement, je trouve ce texte amusant ; j'aime assez les plaisanteries border-line faites avec sérieux, sur un ton pince-sans rire et je pense que c'est le cas ici.

L'auteur de cette "analyse" a dû bien rigoler à l'écrire, à dû continuer de rigoler en lisant les réactions et je m'amuse moi aussi à l'imaginer rire encore et encore ! Very Happy
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#26
J'en profite pour rebondir sur une phrase de "pti' du Nord" :
Personnellement je ne pense pas que Tolkien ait voulue faire des allusions sexuelles dans son oeuvre, il y fait même jamais illusion si je me souvient bien, enfin on image comme on veut les relations amoureuses...
en fait vu la façon dont il décrit l'amour, je pense que Tolkien voit l'amour plus comme spirituelle que charnelle un peu à la manière de Baudelaire avec Madame Sabatier avant qu'il ne couche avec.

On avait eu une longue discussion sur le warfo par rapport a la rencontre avec Arachne qui possede pour moi une forte connotation sexuelle, meme si c'est discutable. Il y a meme un article, beaucoup moins farfelu que celui au-dessus (qui n'en reste pas moins drole) sur Tolkiendil :
https://www.tolkiendil.com/essais/femmes/sexualite
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#27
Il y a sans doute une image, pas tant du sexe que de la maternité.

Mais dans le même genre des interprétations douteuses, quelqu'un avait remarqué sur le forum que les chaînes Monts-Brumeux- Montagnes Blanches - et du Mordor formaient une queue de diable avec un trident^^
Fou Very Happy
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#28
J'avais lu ce texte il y a deux ans et je viens de le relire...

Et bien, je suis toujours bien en peine de dire si c'est du lard ou du cochonRazz

Cela me fait de toute façons rire. Soit l'auteur est sérieux et c'est risible, soit on a affaire à un potache de premier ordre et c'est drôle aussi.

Je pencherai tout de même pour la deuxième solution tant qualques considérations sont outrancièresRolling Eyes Il y a trop d'emphase dans certaines phrases pour ne pas laisser entendre que cela est un gag.

On ne peut imaginer que Tolkien ne connaissait pas Lorelei mais associer brutalement la Nixe au refuge de Galadriel fait l'impasse sur la linguistique.
Dorées les feuilles tombent, mais le rêve se poursuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit
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#29
Pour mémoire, alors que le présent fuseau a été créé sur le forum de Tolkiendil en 2009, l'essai pseudo-freudien en question a fait l'objet d'une discussion dès 2003 sur le forum de JRRVF, il y a donc déjà plus de dix ans ce mois-ci. Au delà de la franche rigolade que ne peut que susciter l'essai « Pénétrer l'Anneau » quel que soit le forum, on trouvera dans certains des échanges sur JRRVF, étalés sur plusieurs années, quelques éléments de réflexion intéressants.

Cordialement,

Hyarion.
All night long they spake and all night said these words only : "Dirty Chu-bu," "Dirty Sheemish." "Dirty Chu-bu," "Dirty Sheemish," all night long.
(Lord Dunsany, Chu-Bu and Sheemish)
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#30
Passionant. Dans le genre, je l'avais évoquée plus haut, le débat qu'on avait eu sur le Warfo. Le sujet de départ était les femmes mais la population à 90% masculine du-dit forum a poussé à de nombreuses divagations, souvent passionantes (comme toujours quand Poupi s'en mêle).

Enjoy Very Happy
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