faibles...?

[Luinelda]

Dans le Silmarillion, à deux reprises, Gandalf utilise le mot "faibles" dans les deux phrases suivantes:

- Le monde en connaît beaucoup, dit Mithrandir, et souvent l'aide vient des faibles quand les Sages font défaut.

Mais comme l'avait dit Mithrandir, ce jour vit l'aide venir des mains des faibles quand les Sages eurent fait défaut. Ce furent les Periannath, le Petit Peuple, qui les délivrèrent du mal.

Ca m'étonne un peu que Gandalf parle ainsi des Hobbits, n'aurait-il pas plutôt dit: ... des plus petits que soi... ?

Il me semble que "faible" est péjoratif, mais peut-être que je me trompe, je ne connais pas toutes les subtilités de la langue française

[Elendil]

C'est bien « faibles » (angl. weak).

Quant à l'opportunité d'employer ce mot, je renverrai simplement aux multiples occurrences de ce terme dans le Nouveau Testament.

[Thrain]

Et en dehors de l'herméneutique élendilienne, on peut aussi supposer que la contamination de la langue par le politiquement correct n'était pas le souci majeur de Tolkien :]

[Aewmor]

En bref, faut pas toujours trop disséquer, ici, Gandalf entend évidemment le mot faible comme le contraire de fort. Et il est communément admis que les hobbits ne sont pas aptes à pratiquer le lancé d'Olifant.
Y a qu'à voir comment il se débrouille au sommet du Caradras (y a un "h" dans ce mot-là non? Mais je sais plus où il va...) pour savoir de quoi Gandalf parle.

Aewmor

[ISENGAR]

On peut disséquer, mais ne jamais oublier de recadrer la dissection dans le bon contexte

I.