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Bon, je n'avais pas consulté ce sujet depuis mon premier commentaire.
Il faut donc me pardonner, mais j'ai bien peur de devoir repartir du début dans mes remarques (lesquelles seront mises à jour au fur et à mesure de ma progression dans la lecture).
Les remarques sont par force assez brêves, et sans doute assez sèches. Mais je n'ai pas souvenir que Lewis ait été plus tendre vis-à-vis de Tolkien (et réciproquement). Quant à leur quantité, songe que Tolkien alla jusqu'à réécrire cinq fois le premier chapitre du SdA, que beaucoup trouvent pourtant passablement ennuyeux. Le génie tient en grande partie dans la transpiration.
Chapitre 1 : Ordre de mission
Iràl : nom bizarre, qui ferait de toute façon mieux d'être orthographié Irál.
son manteau couvert de poussière quand la porte s'ouvrit : la préposition correcte serait "avant que"
avec dix mille soldats : à moins que ça ne soit un chiffre authentique, ça me paraît particulièrement élevé pour le Roi du Lindon. Ça représente quand même la totalité de l'armée de Turgon à la Nirnaeth.
Celebrimbor les a envoyés ici pour les soumettre à l’avidité de Sauron. : ce ne serait pas plutôt soustraire ?
C'est une mission dangereuse, dont certains ne reviendront pas. : non. Honnêtement, non. Vraiment pas. Même dans un jdr improvisé sur la WWII, j'aurais honte de sortir une telle phrase. {1}
D'une façon générale, je trouve la manière dont sont amenées les éléments descriptifs passible de révision (ex : la carte dont on ne parle qu'au moment où elle devient nécessaire me fait penser à certains auteurs de SF passablement maladroits). Ce qui est dommage, parce que l'inventivité semble plutôt au rendez-vous.
Quant à la portraiture de Gil-Galad en tant que roi réticent, elle me laisse très dubitatif. Je ne me représente pas ainsi le pourfendeur de Sauron, surtout quant il porte Narya au doigt.
Chapitre 2 : Départ pour la guerre
les quatre casernes qui entouraient le palais royal : je ne vois pas les Elfes avoir des casernes (concept inventé par les Romains). Les Grecs s'en passaient très bien, pourquoi pas eux ?
à cause de la couleur de ses yeux. : qui sont gris, comme ceux de tous les Ñoldor, sans doute fort nombreux au Lindon ? Allons donc. Si Elrond devait avoir un surnom, il mettrait sans doute en valeur son héritage mixte. Comme Peredhel.
-‘dolt ! : peux-tu imaginer une telle interjection dans la bouche d'un Elfe dans le SdA ? Qu'en penserait Tolkien ?
Même Glorfindel, au milieu d'un péril mortel, prend le temps de dire : Ai na vedui Dúnadan! Mae govannen!
Nous n’avons pas peur de te suivre, même si la mort est probable ! : non. Toujours pas. Cf. {1}.
Il y vit l’angoisse de la souffrance et de la mort : Hors de caractère. L'angoisse de la mort chez les Elfes est celle de la mort finale. Pas d'un petit séjour chez Mandos. Où Tolkien mentionne-t-il qu'un seul Elfe ait eu peur d'aller au combat, même dans des conditions où la victoire semble impossible (Fingon pour délivrer Maedhros, Fingolfin contre Morgoth, Gwindor pendant la Nirnaeth, etc.) ?
nous le ferons pour sauvegarder la paix en Terre du Milieu : pas trop l'impression que les Elfes s'occupe de la TdM. Uniquement de leurs royaumes.
le poissonnier vantait à grands cris le produit de son étal, : qu'il y ait des poissonniers Elfes, je veux bien. Mais qu'ils vantent leurs produits, alors là non. On n'est pas sur le marché de Quimperlé, quand même.
un désordre indescriptible de bruits, d’odeurs et de couleurs qui étourdissait. : idem. Jamais Tolkien n'a associé ce genre de descriptions avec les Elfes. Peut-être y a-t-il une raison...
à son ancêtre Tuor : c'est juste son grand-père. Aïeul serait meilleur.
Yavanna, les bras tendus vers le ciel, en faisait descendre une lumière dorée qui redonnait vie à la terre infertile. : là, je reste ébahis. Les Elfes doivent être doués s'ils arrivent à sculpter "une lumière dorée"...
Il y a des problèmes de niveau de langue particulièrement dans ce chapitre. Par exemple, je ne pense pas qu'un seul Elfe de Tolkien, quel qu'il soit, puisse être qualifié de "gai luron". "Joyeux drille" passerait mieux, si le personnage s'y prêtait vraiment. C'est de toute façon hors de caractère pour un Ñoldo, qui a sans doute vu une majeure partie de sa famille et de ses amis massacrés par les Orques pendant les guerres de Beleriand. Imagines utiliser ce terme pour un rescapé des camps de la Mort ou un des soldats allemands envoyés à Stalingrad...
Il me semble en fait que tu "plies" certains personnages connus pour leur donner le caractère qui te plaît. C'est regrettable. Quand on voit le peu de changement entre la Galadriel du Premier Âge et celle qui accueille la Communauté en Lórien, il apparaît que le caractère des Elfes reste relativement constant au cours de leur vie.
Chapitre 3 : Soir d’hiver
Varya : sic. Narya
Le massacre était proche, mais Sauron avait appris la présence de Varya et Vilya au Lindon. : exemple type de la phrase qui pose problème. (1) Comment Sauron peut-il "apprendre" la présence des deux Anneaux au Lindon ? Un traître ? Allons donc. Un espion ? Ridicule. Il a deviné ? Impossible de savoir leur identité exacte. Il l'a vu a distance ? Impossible d'expliquer comment l'identité des porteurs des Trois Anneaux reste un mystère pour Sauron et Saroumane au TA. (2) Comment les Elfes (puisque l'on vient d'adopter leur point de vue) pourraient-ils savoir quelle est la cause des changements de plan de Sauron ?
en cas de combat (d’attaque). : que veut dire cette parenthèse ?
Limtal et Sadorhen : problème de composition des noms sindarin. Ces constructions omettent les mutations qui adviennent nécessairement dans les noms composés.
Je ne suis pas un expert en la matière, loin de là, mais j'ai comme l'impression qu'il faudrait les orthographier Limdâl et Sadorchen. David serait sans doute la personne à consulter.
Une fois de plus, apparence d'un fait (les deux envoyés de Celebrimbor) juste au moment où on en a besoin. C'est regrettable comme méthode, je trouve.
aucun Elfe, plus léger, n’aurait fait autant de bruit en marchant ! : où Tolkien suggère-t-il qu'Elrond diffère physiquement des Elfes ?
Pourtant, ils murmuraient entre eux depuis qu’il avait ordonné la retraite, car l’idée d’une déroute les humiliait profondément. : Imagines-tu semblable protestation après la retraite de Turgon de la Nirnaeth ? Pourquoi ici, alors ?
Malgré l’orgueil qu’il partageait avec les troupes, il s’était comme elles soumis à l’ordre de retraite, bien qu’il préférât de loin périr au combat (eût de loin préférer périr au combat). : la parenthèse ?
Mais je me suis trompé, car ils ont de nombreux alliés dans cette région, des trolls et des géants qui leur fournissent assez de vivres et de combustibles pour vaincre le froid. : Implique une improbable coordination des ennemis. Quand on voit que deux Orques envoyés sur la même mission n'arrivent déjà pas à s'entendre...
Les Elfes n’aiment pas dormir trop près du sol ; : référence ?
Chapitre 4 : Le don de Yavanna
Beaucoup de gens croient que les Elfes ne connaissent pas le sommeil comme nous l’entendons [...] confirmer ces dires. : Problème de narrateur. Jusqu'à présent, aucune intervention directe du narrateur, et point de vue strictement elfique. Soudain, inversion complète. Pourquoi ?
Etrangement, la vallée était orientée d’ouest en est, presque perpendiculairement à l’orientation de la chaîne de montagnes : Pourquoi étrangement ?
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J'ai remarqué que l'histoire avait été remise à jour en p.2. J'ai donc adapté mon commentaire précédent aux quelques changements existants entre les deux versions.
Chapitre 5 : L’installation dans la vallée
leurs forces et leur courage, bien amoindris par l’humiliation de la fuite dans les montagnes. : Honnêtement, je ne comprends pas ce désir constant de renforcer l'amertume des Elfes sur ce point. D'abord parce que ça finit par faire lourd, chapitre après chapitre. Ensuite parce que ça ne semble guère en accord avec le tempérament elfique. D'ailleurs, combien de fois les Elfes de Tolkien recourent-ils au harcèlement et à la guérilla quand ils ne peuvent triompher sur le champ de bataille ? Et la fuite est partie intégrante de la guérilla.
comme tous les soldats qui lui restaient, il avait perdu son cheval lors d’une bataille : 100% des chevaux tombés ? C'est... improbable.
Il portait un long manteau noir, exactement de la même teinte que ses cheveux; : Tolkien décrit les cheveux d'Elrond comme étant "sombres". Il faut entendre par là "brun sombre", puisque Tolkien indique ailleurs qu'aucun Elfe n'avait de cheveux noirs au sens propre du terme.
Fondcombe, la signification d’Imladris, : Imladris ne signifie nullement "fond-de-combe" mais "la Combe fendue". D'où la traduction donnée par Tolkien : Rivendell.
Chapitre 6 : L’attente dans la tente
L'effet comique du titre de chapitre est-il voulu ?
Chapitre 8 : Au travail
nieninqë : notons que dans la graphie adoptée ailleurs dans cette nouvelle, ce nom devrait s'écrire nieninquë (si l'on suppose évidemment que Tolkien ne l'avait pas rejeté).
L’armée des Aiglons : passe encore qu'Elrond utilise ce surnom. Mais l'officialiser en le mettant dans une description narrative... Dans ce cas, pourquoi ne pas appeler les forces de Lebennin les Mouettes, celles du Rohan les Chiens et celles de Minas Tirith les Blaireaux ?
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Chapitre 9 : Une aide inattendue
brassant puissamment l’air froid : les aigles n'utilisent pas le vol battu mais quasi-uniquement le vol plané (le vol battu est horriblement consommateur d'énergie au-delà d'un certain poids).
nombre d’entre nous ont été capturés jadis par ces viles créatures : j'ai tendance à avoir quelques doutes à propos de la vraisemblance de ce fait.
-Environ deux mille. Nous pourrons les combattre : Problème : à moins que les pertes d'Elrond n'aient été supérieure à 80%, il ne devrait faire qu'une bouchée de ces Orques avec ses 10000 soldats. Et des pertes de cet ordre ne sont possible que si l'armée d'Elrond s'était débandée sur le champ de bataille même.
Leurs fronts se frôlèrent, scellant leur alliance à la manière des Aigles. : avec le bec des Aigles, ça ne doit pas être facile...
Chapitre 11 : La forteresse assiégée
’une épaisse couche glissante, à base de plantes bouillies, utilisée ordinairement pour graisser les roues des charrettes. : no comment...
Néanmoins, on se demande pourquoi les Elfes ne prennent pas la peine d'établir des barrages réels sur le chemin, barrages derrière lesquels des archers pourraient harceler les Orques.
D'ailleurs, un arc normal (longbow) a une portée verticale supérieure à 50m. Donc même en admettant que la falaise est gigantesque, les Elfes auraient dus être en mesure de flécher les Orques sur la partie basse.
éradiquer l’incendie. : éteindre, plutôt qu'éradiquer.
Ils commencèrent à lancer des échelles d’assaut [...] des soldats martelaient la porte d’un lourd tronc mal équarri[/b] : ils ont descendu le matériel ou l'ont fabriqué sur place. L'un comme l'autre apparaît improbable...
Chapitre 12 : Les secours
Ils avaient abandonné leurs arcs et leurs javelots pour leurs sabres : Comme Tolkien affirme que les lames des armes des Elfes étaient droites (par opposition aux cimeterres courbes des Orques), il est improbable qu'ils aient été armés de sabres. On sent bien l'influence du film par ici...
ce que Celebrían devrait payer de sa vie. : anticipation inadéquate : on ne sait même pas qui est Celebrian à ce point de l'histoire. D'ailleurs, les Orques ne l'ont pas tuée, je tiens à le rappeler.
Elrond le regardait d’un œil malicieux : est-ce bien approprié, au milieu du sang et des morts ? Imagine-t-on Théoden avoir l'air malicieux après la bataille du Gouffre de Helm ?
Elrond posant son front sur l’épaule de son roi en signe d’allégeance : Improbable signe elfique. A noter que Tolkien a longuement décrit les gestes de salutation des Elfes dans l'un de ses essais (publié dans VT, je crois bien).
Ce lieu accueillit plus tard la dépouille des Dúnedain qui avaient souhaité y reposer, comme Arathorn, le père d’Aragorn Elessar. : Anticipation anachronique, puisque le temps "présent" (lecture du livre par Elrond) est à l'époque de la Dernière Alliance, 3000 ans avant la naissance d'Arathorn.
Ici demeurera un peu du pouvoir de Narya, l’anneau du feu que je porte : on n'imagine guère Gil-Galad faire publicité du fait qu'il était porteur de Narya...
la bruyante cité d’Eglarest leur avait manqué : ça fait quand même près de 2000 ans qu'elle n'existait plus, cette cité (détruite au Premier Âge, il convient de le rappeler).
Chapitre 13 : Réflexions
Faëltum : les noms existants tendent à montrer que le nom devrait être composé dans l'autre sens. Par chance, les noms commençant par f- ne sont apparemment pas affectés par la mutation. Ce qui donnerait donc Tumfaël.
Puis il repartit à Eglarest : Eglarest est détruite et engloutie depuis très, très longtemps.
le privant de l’usage de ses yeux : Si Erestor avait été aveugle, nul doute que Tolkien l'aurait signalé... Pourquoi ne pas attribuer ce trait à un autre personnage ?
Celeborn, qui ne partait pas non plus : A vérifier, mais je crois bien que Celeborn et Galadriel participent à la Dernière Alliance.
Gil-Galad raconta ses errances à travers l’Eriador, à la recherche des Elfes : Est-ce bien là le rôle d'un Roi ?
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Ouah, voilà du boulot en perspective...
Tu me laisseras bien le droit de te crier dessus à mon tour: Pourquoi avoir attendu la fin des vacances pour me donner tout ça?? Je ne pourrai me pencher dessus qu'au week-end vu mon boulot!
Mais mieux vaut trop que pas assez. J'ai même le courage de te dire merci pour ta non-tendresse à la Lewis-Tolkien. Tu as dû y passer un temps fou!
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20.02.2009, 18:11
(Modification du message : 21.02.2009, 14:08 par Tinakë.)
Pouf! Ca y est: partiels finis, un peu de vacances... donc me revoici pour de nouvelles aventures. Je vais tenter de commenter, d'expliquer, voire de modifier, en fonction de tes remarques, Elendil.
Et, à votre avis, que faudrait-il faire pour rendre le texte plus lisible? Peut-être ouvrir un nouveau sujet dans le forum, où il n'y aurait que ce texte, progressivement mis à jour, sans commentaires le suivant?
Citation : Iràl : nom bizarre, qui ferait de toute façon mieux d'être orthographié Irál.
That's right. C'est le premier nom qui me soit venu à l'esprit, et c'est vrai qu'il n'est pas top. Ca sonne trop comme "il râle"! Je suis nulle pour créer des noms; si un gentil linguiste avait la gentillesse de me souffler quelques suggestions...
Citation :son manteau couvert de poussière quand la porte s'ouvrit : la préposition correcte serait "avant que"
Ma phrase n'est en effet pas française. Avec "avant que", il faudrait mettre "s'ouvrît" plutôt que "s'ouvrit", n'est-ce pas?
Citation :avec dix mille soldats : à moins que ça ne soit un chiffre authentique, ça me paraît particulièrement élevé pour le Roi du Lindon. Ça représente quand même la totalité de l'armée de Turgon à la Nirnaeth.
J'ai jeté un oeil sur le nombre de soldats lors de l'Ultime Alliance, au Gouffre de Helm... et j'ai augmenté un peu, pensant que Mithlond est alors à son apogée. Mais je ne savais pas pour la Nirnaeth. Je pense quand même que Gil-galad a dû envoyer le gros de son armée, pour combattre un tel danger.
Alors marchandons: un petit 8 000, ça ira?...
Citation :Celebrimbor les a envoyés ici pour les soumettre à l’avidité de Sauron. : ce ne serait pas plutôt soustraire ?
Mais non, mais non, c'est bien ça: en fait, Gil-Galad est méchant
Citation :Quant à la portraiture de Gil-Galad en tant que roi réticent, elle me laisse très dubitatif. Je ne me représente pas ainsi le pourfendeur de Sauron, surtout quant il porte Narya au doigt.
Citation :C'est une mission dangereuse, dont certains ne reviendront pas. : non. Honnêtement, non. Vraiment pas. Même dans un jdr improvisé sur la WWII, j'aurais honte de sortir une telle phrase. {1}
OK. Je la retire. Laisse-moi juste expliquer pourquoi j'ai voulu la mettre: Gil-Galad partirait bien combattre avec Elrond, mais le fait qu'il possède les anneaux l'en empêche. Il a peur de rester tout seul en cas de défaite, d'où son ordre de retraite. Mais s'il allait combattre lui aussi, il n'aurait pas peur du tout.
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, car c'est un peu tordu. De toute façon, je retire cette phrase larmoyante.
Citation :D'une façon générale, je trouve la manière dont sont amenées les éléments descriptifs passible de révision (ex : la carte dont on ne parle qu'au moment où elle devient nécessaire me fait penser à certains auteurs de SF passablement maladroits). Ce qui est dommage, parce que l'inventivité semble plutôt au rendez-vous.
A ce moment-là, il pourrait lui tendre l'une des anciennes cartes qu'il "compulsait d'un air soucieux"; quelques lignes plus haut.
Citation :les quatre casernes qui entouraient le palais royal : je ne vois pas les Elfes avoir des casernes (concept inventé par les Romains). Les Grecs s'en passaient très bien, pourquoi pas eux ?
Si tu veux, mais où logeaient les soldats grecs quand ils étaient de service?
à cause de la couleur de ses yeux. : qui sont gris, comme ceux de tous les Ñoldor, sans doute fort nombreux au Lindon ? Allons donc. Si Elrond devait avoir un surnom, il mettrait sans doute en valeur son héritage mixte. Comme Peredhel.
C'est vrai. Mais j'aime bien Thindolt, alors si je trouve une autre explication plus plausible...
Citation :-‘dolt ! : peux-tu imaginer une telle interjection dans la bouche d'un Elfe dans le SdA ? Qu'en penserait Tolkien ?
Même Glorfindel, au milieu d'un péril mortel, prend le temps de dire : Ai na vedui Dúnadan! Mae govannen!
En créant le personnage d'Erestor, je pensais aux Elfes délurés, voire un peu foufous, accueillant Bilbon à Fondcombe. Ca ne me choque donc pas.
Citation :Nous n’avons pas peur de te suivre, même si la mort est probable ! : non. Toujours pas. Cf. {1}.
D'accord, d'accord, j'ai compris...
Citation :Il y vit l’angoisse de la souffrance et de la mort : Hors de caractère. L'angoisse de la mort chez les Elfes est celle de la mort finale. Pas d'un petit séjour chez Mandos. Où Tolkien mentionne-t-il qu'un seul Elfe ait eu peur d'aller au combat, même dans des conditions où la victoire semble impossible (Fingon pour délivrer Maedhros, Fingolfin contre Morgoth, Gwindor pendant la Nirnaeth, etc.) ?
A ce moment, c'est plus l'angoisse de la souffrance que celle de la mort. Ca m'étonnerait que les Elfes aiment ça.
Citation :nous le ferons pour sauvegarder la paix en Terre du Milieu : pas trop l'impression que les Elfes s'occupe de la TdM. Uniquement de leurs royaumes.
C'est vrai. Je vais changer le passage.
Citation :le poissonnier vantait à grands cris le produit de son étal, : qu'il y ait des poissonniers Elfes, je veux bien. Mais qu'ils vantent leurs produits, alors là non. On n'est pas sur le marché de Quimperlé, quand même.
Effectivement; c'était pour mettre un peu d'ambiance, mais c'est excessif.
Citation :un désordre indescriptible de bruits, d’odeurs et de couleurs qui étourdissait. : idem. Jamais Tolkien n'a associé ce genre de descriptions avec les Elfes. Peut-être y a-t-il une raison...
Pour moi, un marché est synonyme de désordre organisé. Il y a plein de choses variées partout, on ne sait plus où donner de la tête... d'où l'étourdissement.
Citation :à son ancêtre Tuor : c'est juste son grand-père. Aïeul serait meilleur.
OK. Je corrige.
Citation :Yavanna, les bras tendus vers le ciel, en faisait descendre une lumière dorée qui redonnait vie à la terre infertile. : là, je reste ébahis. Les Elfes doivent être doués s'ils arrivent à sculpter "une lumière dorée"...
Tiens, je n'avais pas remarqué ce problème. Peut-être que si je place un orifice dans le plafond, pour éclairer la statue...
Citation :Il y a des problèmes de niveau de langue particulièrement dans ce chapitre. Par exemple, je ne pense pas qu'un seul Elfe de Tolkien, quel qu'il soit, puisse être qualifié de "gai luron". "Joyeux drille" passerait mieux, si le personnage s'y prêtait vraiment. C'est de toute façon hors de caractère pour un Ñoldo, qui a sans doute vu une majeure partie de sa famille et de ses amis massacrés par les Orques pendant les guerres de Beleriand. Imagines utiliser ce terme pour un rescapé des camps de la Mort ou un des soldats allemands envoyés à Stalingrad...
Tout à fait. Je me suis arraché quelques cheveux pour trouver une expression convenable, en vain. Si quelqu'un a une idée...
Citation :Il me semble en fait que tu "plies" certains personnages connus pour leur donner le caractère qui te plaît. C'est regrettable. Quand on voit le peu de changement entre la Galadriel du Premier Âge et celle qui accueille la Communauté en Lórien, il apparaît que le caractère des Elfes reste relativement constant au cours de leur vie.
Ce doit être la conclusion de toutes tes remarques...
Citation :Varya : sic. Narya
Je corrige!
Citation :Le massacre était proche, mais Sauron avait appris la présence de Varya et Vilya au Lindon. : exemple type de la phrase qui pose problème. (1) Comment Sauron peut-il "apprendre" la présence des deux Anneaux au Lindon ? Un traître ? Allons donc. Un espion ? Ridicule. Il a deviné ? Impossible de savoir leur identité exacte. Il l'a vu a distance ? Impossible d'expliquer comment l'identité des porteurs des Trois Anneaux reste un mystère pour Sauron et Saroumane au TA. (2) Comment les Elfes (puisque l'on vient d'adopter leur point de vue) pourraient-ils savoir quelle est la cause des changements de plan de Sauron ?
Tiens, je n'avais pas pensé à ça.
Citation : en cas de combat (d’attaque). : que veut dire cette parenthèse ?
Quand je travaille sous Word et que j'hésite entre deux mots, j'en mets un entre parenthèses. Je corrige!
Citation :Limtal et Sadorhen : problème de composition des noms sindarin. Ces constructions omettent les mutations qui adviennent nécessairement dans les noms composés.
cf mon autocritique sur la création de noms elfiques! Toutes suggestions accueillies...
Citation :Une fois de plus, apparence d'un fait (les deux envoyés de Celebrimbor) juste au moment où on en a besoin. C'est regrettable comme méthode, je trouve.
C'est à dire? Deux éclopés ont réussi à survivre et à rejoindre l'armée d'Elrond; où est le problème? Et puis, on en a "pas besoin" tout de suite...
Citation :aucun Elfe, plus léger, n’aurait fait autant de bruit en marchant ! : où Tolkien suggère-t-il qu'Elrond diffère physiquement des Elfes ?
Nulle part. C'est ma sauce. Ca gêne?
Citation :Pourtant, ils murmuraient entre eux depuis qu’il avait ordonné la retraite, car l’idée d’une déroute les humiliait profondément. : Imagines-tu semblable protestation après la retraite de Turgon de la Nirnaeth ? Pourquoi ici, alors ?
Reprenons:
-les Elfes n'ont pas peur de la mort
-Gil-Galad leur ordonne la retraite, plutôt humiliante
Donc, je trouve ça normal qu'ils n'encaissent pas trop; ils préfèreraient mourir, qu'on n'en parle plus!
Citation :Malgré l’orgueil qu’il partageait avec les troupes, il s’était comme elles soumis à l’ordre de retraite, bien qu’il préférât de loin périr au combat (eût de loin préférer périr au combat). : la parenthèse ?
Toujours un oubli de Word.
Citation :Mais je me suis trompé, car ils ont de nombreux alliés dans cette région, des trolls et des géants qui leur fournissent assez de vivres et de combustibles pour vaincre le froid. : Implique une improbable coordination des ennemis. Quand on voit que deux Orques envoyés sur la même mission n'arrivent déjà pas à s'entendre...
Tout à fait vrai. Je voulais mettre une raison pour laquelle les Orques sont plus résistants que les Elfes, mais ce n'est pas du tout crédible.
Citation :Les Elfes n’aiment pas dormir trop près du sol ; : référence ?
Aucune référence; comme les Hobbits n'aiment pas dormir en hauteur, à l'inverse, je pense que les Elfes aiment bien se détacher un peu du sol. Ils sont souvent dans les arbres (Lorien, Elfes qui se moquent des Nains à leur arrivée à Fondcombe dans Bilbon...). Mais ce n'est qu'une idée personnelle.
Citation :Beaucoup de gens croient que les Elfes ne connaissent pas le sommeil comme nous l’entendons [...] confirmer ces dires. : Problème de narrateur. Jusqu'à présent, aucune intervention directe du narrateur, et point de vue strictement elfique. Soudain, inversion complète. Pourquoi ?
J'ai vu des passages comme ça dans le SDA, à propos des Hobbits, je crois.
Citation :Etrangement, la vallée était orientée d’ouest en est, presque perpendiculairement à l’orientation de la chaîne de montagnes : Pourquoi étrangement ?
Je me suis trompée: les Monts Brumeux vont du Nord au Sud, donc les cols sont orientés d'est en ouest.
L'idée est qu'une vallée perpendiculaire est plus difficile à atteindre.
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20.02.2009, 18:48
(Modification du message : 20.02.2009, 18:48 par Tinakë.)
On m'a aussi fait remarquer que tous les personnages se tutoient. Je fais cela dans l'esprit des Contes Perdus. Est-ce que cela en gêne certains?
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C'est une question de goût et d'éducation. J'ai appris à vouvoyer tous ceux qui ne m'étaient pas égaux (s'entend supérieurs), du coup je répercute. Mais c'est propre à chacun. Cependant, dans une relation entre elfes, je trouve que le vouvoiement peut être une marque non négligeable de déference et d'estime. Ils doivent avoir pas mal de savoir-vivre je pense, plus que les humains
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Je crois que nous avons reçu la même éducation à ce sujet, Mantha!
Je trouve que le tutoiement ajoute un côté "conte", intemporel (comme dans les Contes Perdus). Je suis un jour tombée sur une traduction du SDA où tout le monde se tutoyait; c'est un peu bizarre, mais pourquoi pas?
Et puis, les Elfes sont sûrement plus polis que nous, mais vivent si longtemps qu'ils doivent à peu près tous bien se connaître...
Et question qui peut sembler hors sujet, mais pour le deuxième chapitre: quelqu'un pourrait-il me donner quelques noms d'arbres poussant au bord de la mer? Des arbres assez connus, pas des noms latins... merci d'avance!
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(20.02.2009, 18:11)Tinakë a écrit : Je suis nulle pour créer des noms; si un gentil linguiste avait la gentillesse de me souffler quelques suggestions...
Il existe des centaines de noms chez Tolkien, et nombre d'entre eux n'apparaissent que dans les brouillons du SdA ou des textes du Silm. Ça fait un réservoir potentiel assez important.
Après, créer un nom quenya est certainement plus facile qu'un nom sindarin. Si tu veu une signification particulière, je devrais être en mesure de proposer quelque chose d'à peu près vraisemblable.
(20.02.2009, 18:11)Tinakë a écrit : Ma phrase n'est en effet pas française. Avec "avant que", il faudrait mettre "s'ouvrît" plutôt que "s'ouvrit", n'est-ce pas?
Aye.
(20.02.2009, 18:11)Tinakë a écrit : Alors marchandons: un petit 8 000, ça ira?...
Jamais vu d'estimation numérique pour la Dernière Alliance. Pour Helm, n'oublions pas que ce sont les troupes de Saruman qui sont 10 000.
Alors, non. Personnellement (et j'assume le fait qu'il n'y a aucune donnée pour corroborer ça directement), j'estimerais les troupes d'Elrond entre 2 500 et 5 000. Je fais l'hypothèse que ça représente la totalité des troupes immédiatement mobilisables par Gil-Galad, et donc entre un quart et la moitié des Elfes mâles en état de combattre au Lindon (on peut effectivement assumer environ 20 000 Eldar adultes au Lindon à cette époque, dont une moitié de sexe masculin).
(20.02.2009, 18:11)Tinakë a écrit : Si tu veux, mais où logeaient les soldats grecs quand ils étaient de service?
Pas de "service" à proprement parler. Pas d'armée permanente, en fait. Chacun logeait chez soi. En cas de besoin, les citoyens étaient mobilisés. En fait, chaque Grec adulte faisait partie de la réserve militaire.
En campagne, ils logeaient évidemment dans des camps plus ou moins temporaires.
(20.02.2009, 18:11)Tinakë a écrit : -Gil-Galad leur ordonne la retraite, plutôt humiliante
Je ne vois pas où est l'humiliation d'une retraite. Rares sont les civilisations humaines où battre en retraite est humiliant (contre-exemple : le Japon impérial). Le système des marches et contre-marches est intégrant à la stratégie militaire. J'irais même jusqu'à dire que certains généraux ont gagné des guerres rien que par des mouvements de troupes intelligents, sans presque gagner un seul combat (le Grand Condé et l'amiral de Coligny étaient particulièrement renommés dans ce domaine, si mes souvenirs sont bons).
Sachant que les Elfes sont peu nombreux face à leurs ennemis, il serait logique qu'ils compensent par une mobilité accrue afin d'éviter de se faire déborder en rase campagne.
(20.02.2009, 18:11)Tinakë a écrit : J'ai vu des passages comme ça dans le SDA, à propos des Hobbits, je crois.
Pas vraiment. Ce sont les Hobbits qui expliquent leur culture à l'intention des Grandes Gens. Par exemple, le chapitre sur l'Herbe à pipe est censément dérivé d'un écrit de Merry (et au final de son début d'explication à Théoden). Au surplus, n'oublions pas que le SdA est censé avoir été d'abord écrit par les Hobbits (Frodo & Cie.) et ensuite retranscrit par Tolkien, ce qui est une excellente explication des différences de narrateur à l'intérieur de l'œuvre. À moins que tu n'adoptes une explication similaire (et aussi élaborée), tu ne peux utiliser cette méthode.
(20.02.2009, 18:11)Tinakë a écrit : On m'a aussi fait remarquer que tous les personnages se tutoient. Je fais cela dans l'esprit des Contes Perdus. Est-ce que cela en gêne certains?
Le vouvoiement est de rigueur chez les Elfes (cf. PE17, entre autres). Le tutoiement est à peu près disparu des mœurs (sauf possiblement entre très proches amis ou parents ayant un rang social équivalent, comme peut-être Elrond et Gil-galad).
(20.02.2009, 18:11)Tinakë a écrit : Et question qui peut sembler hors sujet, mais pour le deuxième chapitre: quelqu'un pourrait-il me donner quelques noms d'arbres poussant au bord de la mer? Des arbres assez connus, pas des noms latins... merci d'avance!
Sous quelle latitude ? Dans le Sud, on pourrait citer le pin maritime. Dans le nord, plutôt des résineux comme le sapin.
D'une façon générale, peu de forêt en bordure immédiate de la mer. Suffit d'ailleurs de regarder les forêts du Lindon pour noter qu'elles sont quelque peu en retrait des côtes. Si c'est de celles-là dont tu veux parler, je me fierais à mon impression au sujet d'Ossiriand au Premier Âge et j'imaginerais des forêts de chênes et de hêtres. Pour plus d'infos, chercher les références à Ossiriand dans le Silm et les HoME. Regarder aussi les discours de Fangorn dans le SdA, puisqu'il fait allusion aux forêts de Beleriand dans ses chansons.
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(24.02.2009, 10:58)Elendil a écrit : (20.02.2009, 18:11)Tinakë a écrit : Alors marchandons: un petit 8 000, ça ira?...
Jamais vu d'estimation numérique pour la Dernière Alliance. Pour Helm, n'oublions pas que ce sont les troupes de Saruman qui sont 10 000.
Alors, non. Personnellement (et j'assume le fait qu'il n'y a aucune donnée pour corroborer ça directement), j'estimerais les troupes d'Elrond entre 2 500 et 5 000. Je fais l'hypothèse que ça représente la totalité des troupes immédiatement mobilisables par Gil-Galad, et donc entre un quart et la moitié des Elfes mâles en état de combattre au Lindon (on peut effectivement assumer environ 20 000 Eldar adultes au Lindon à cette époque, dont une moitié de sexe masculin).
Cela me semble également très difficile de dresser des estimations. Mais si l'estimation d'Elendil est juste, cela nous ferait donc 10000 Eldar masculin. Mais il nous faut pas oublier que même pendant des guerres totales comme le première guerre ou la seconde guerre mondiale, on ne pouvait pas mobiliser toute la population masculine pour le combat. Les Eldar avaient besoin de forgerons, d'agriculteurs, de fabricants de flèches .... Ils ne pouvaient pas trimbaler toutes forces de production avec leurs armées. Elle devaient rester dans leurs bastions. Et il faut aussi ajouter que j'ai jamais encore vu dans les oeuvres de Tolkien des femmes forgerons. Alors les femmes dans les "usines", je ne pense pas que ça se faisait.
2500 ou 5000 hommes me semble un peu surestimé s' il y a que 10000 Eldar masculins.
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Ce que dit Degolas me semble assez logique. Il est fort probable que tous les elfes à même de se battre n'aient pas été engagé.
(24.02.2009, 15:14)Degolas Mortefeuille a écrit : Et il faut aussi ajouter que j'ai jamais encore vu dans les oeuvres de Tolkien des femmes forgerons. Alors les femmes dans les "usines", je ne pense pas que ça se faisait.
Je n'en ai pas non vu mais je ne suis pas sûre que ça ne se faisait pas. Dans HoMe X, il me semble que Tolkien dit que même s'il y a des préférences selon le sexe ainsi que des prédispositions particulière à telle activité suivant le peuple, l'époque ou la localisation, rien n'empêche une femme elfe d'exercer la même activité qu'un homme. Il prend l'exemple du combat, je crois, que les femmes peuvent pratiquer aussi bien que les hommes (du moins avant d'avoir enfanté). Il y a aussi une histoire à propos de la musique....
Tout ça pour dire:
1) Serait-il possible que les femmes aient été "à l'usine."
2) Serait-il possible qu'elles aient combattu en cas de nécessité extrême?
(excusez-moi si je dis n'importe quoi, sachant que je n'ai pas le texte dont je parle sous le yeux. )
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Dans mes souvenirs, Tolkien sous-entend que si leurs demeures elles-mêmes avaient été en danger, alors oui, les femmes Elfes seraient allées au combat.
J'imagine qu'il pensait en particulier à la Chute de Gondolin. On notera toutefois la fréquente présence de Galadriel lors des expéditions militaires.
La passage de HoME X pour référence (la mise en forme est de moi) :
Tolkien a écrit :In all such things, not concerned with the bringing forth of children, the neri and nissi12 (that is, the men and women) of the Eldar are equal - unless it be in this (as they themselves say) that for the nissi the making of things new is for the most part shown in the forming of their children, so that invention and change is otherwise mostly brought about by the neri. There are, however, no matters which among the Eldar only a ner can think or do, or others with which only a nis is concerned. There are indeed some differences between the natural inclinations of neri and nissi, and other differences that have been established by custom (varying in place and in time, and in the several races of the Eldar). For instance, the arts of healing, and all that touches on the care of the body, are among all the Eldar most practised by the nissi; whereas it was the elven-men who bore arms at need. And the Eldar deemed that the dealing of death, even when lawful or under necessity, diminished the power of healing, and that the virtue of the nissi in this matter was due rather to their abstaining from hunting or war than to any special power that went with their womanhood.
Indeed in dire straits or desperate defence, the nissi fought valiantly, and there was less difference in strength and speed between elven-men and elven-women that had not borne child than is seen among mortals. On the other hand many elven-men were great healers and skilled in the lore of living bodies, though such men abstained from hunting, and went not to war until the last need. As for other matters, we may speak of the customs of the Noldor (of whom most is known in Middle-earth). Among the Noldor it may be seen that the making of bread is done mostly by women; and the making of the lembas is by ancient law reserved to them. Yet the cooking and preparing of other food is generally a task and pleasure of men. The nissi are more often skilled in the tending of fields and gardens, in playing upon instruments of music, and in the spinning, weaving, fashioning, and adornment of all threads and cloths; and in matters of lore they love most the histories of the Eldar and of the houses of the Noldor; and all matters of kinship and descent are held by them in memory. But the neri are more skilled as smiths and wrights, as carvers of wood and stone, and as jewellers. It is they for the most part who compose musics and make the instruments, or devise new ones; they are the chief poets and students of languages and inventors of words. Many of them delight in forestry and in the lore of the wild, seeking the friendship of all things that grow or live there in freedom. But all these things, and other matters of labour and play, or of deeper knowledge concerning being and the life of the World, may at different times be pursued by any among the Noldor, be they neri or nissi.
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(24.02.2009, 18:47)Elendil a écrit : Dans mes souvenirs, Tolkien sous-entend que si leurs demeures elles-mêmes avaient été en danger, alors oui, les femmes Elfes seraient allées au combat.
J'imagine qu'il pensait en particulier à la Chute de Gondolin. Cela ne correspond pas à la guerre de la dernière Alliance où ce sont les armées des peuples libres qui viennent attaquer le Royaume de Sauron.
Mais il me semble aussi que les femmes du peuple d'Haleth combattaient lors des incursions ennemies sur leur territoire. Haleth était elle même une reine. Et je ne sais plus ou je l'ai lu, mais elle aurait eu une garde d'"amazone" pour assurer sa protection.
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C'est pourquoi je pense que Galadriel est plutôt une exception (on notera qu'elle est aussi mentionnée lors des combats d'Alqualondë, sans parler de l'attaque sur Dol Guldur à la fin de la Guerre de l'Anneau).
Pour le peuple de Haleth, n'oublions pas qu'il s'agit d'humains...
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Merci pour toutes ces précisions numériques! J'avoue que je ne suis pas du genre à me plonger dans les livres "historiques" de Tolkien...
Pour les arbres, il s'agit de ceux poussant à Mithlond, donc sur la côte ouest.
Et pour les tu/vous, je trouve plus simple que tout le monde se tutoie dès le début, et qu'on en parle plus. Sinon, après le flash-back, si par exemple Erestor tutoie Elrond, ça risque de faire bizarre si on a vu qu'il le vouvoyait avant, et lui donnait du Monseigneur...
Je vais mettre du vouvoiement partout, on verra bien ce que ça donnera.
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27.02.2009, 12:09
(Modification du message : 27.02.2009, 12:09 par Elifëa.)
(25.02.2009, 14:18)Tinakë a écrit : J'avoue que je ne suis pas du genre à me plonger dans les livres "historiques" de Tolkien...
C'est dommage pour quelqu'un qui souhaite écrire sur l'univers de Tolkien. Bien connaitre cet univers me semble indispensable pour atteindre ton but. Sinon, plus tu avanceras dans ton histoire, plus tu t'exposeras à de nombreuses erreur de situation, de temps et de lieu au vue de ce qui à déjà été écrit. (cf. ton erreur sur la cité d'Eglarest).
Bon courage pour la suite
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En effet, cela amène fatalement des erreurs. Mais ne pas aimer ce côté historique ne signifie pas que je ne prends jamais de référence!
Je compte sur vous pour me corriger à ce sujet!
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*supplie à genoux...*
Au fait, l'échéance de ton concours sur l'encrier approche n'est-ce pas! Cela veut-il dire qu'on va bientôt avoir droit à la version finale retouchée, pauffinée, impec'? \o/
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*fait une technique ostéo sur les genoux de Mantha*
CRAC
Euh... tu peux bouger les pieds? Non? Eh ben, ce sont des choses qui arrivent...
Bref. Il doit rester une centaine de jours avant la clôture du concours. Sachant qu'il faut un texte d'au moins 80 000 mots et que le mien en fait environ 18 000, ça risque d'être un peu ardu.
Mais ça ne changera rien dans ma motivation d'améliorer le texte! Pendant cette longue absence studieuse, j'ai pu rallonger un peu le début du deuxième chapitre, que je vous soumets. Je crois que la Muse est partie en vacances, mais tant pis.
Et je vais profiter des vacances pour me repencher avec intérêt sur toutes les remarques d'Elendil.
Bonne Pâques à tous!
Chapitre 1 : Ordre de mission
Les deux cavaliers fendaient les hautes herbes de la plaine, traçant derrière eux un sillon noir. Cela faisait déjà plus d’une heure qu’ils voyageaient, silhouettes à peine visibles dans la nuit. La lumière de la lune venait caresser leurs capes qui claquaient au vent, les confondant avec la végétation ondulante.
Elrond ne put s’empêcher de jeter un regard en arrière : ses yeux perçants distinguaient encore un peu sa tranquille demeure, nichée à l’orée d’une forêt. Et dire qu’à peine une heure auparavant, il était paisiblement assis à son bureau, à composer un lai sur Beren ! Mais Iràl, le héraut du Roi, était venu le trouver au milieu de la nuit, disant que Gil-Galad le mandait d'urgence. Le Roi n’avait pas donné plus de détails à son messager ; les deux Elfes voyageaient donc en toute hâte, l’inquiétude grandissant dans leurs cœurs.
La maison s’évanouit dans l’obscurité, et le Semi-Elfe regarda à nouveau en avant. Iràl ouvrait la route ; malgré le double voyage, son cheval allait bon train, ombre souple se glissant dans l’obscurité comme un oiseau de proie qui survole la terre.
Après la plaine grise vint une rangée de collines ; les voyageurs empruntèrent une route pavée, qui montait en serpentant puis redescendait de l’autre côté. Ils s’arrêtèrent un moment au point le plus haut, laissant souffler leurs montures avant l’arrivée dans la Cité. La beauté de la vue amoindrit leurs craintes quelques instants : devant eux s’étendait la grande mer qui séparait la Terre du Milieu du Royaume Béni de Valinor. Les eaux calmes ondulaient gracieusement, moirées au loin de taches scintillantes qui annonçaient l’aurore ; et à leur bordure se dressait une ville ceinte de murailles, recouverte d’ombres. Le calme endormi qui l’envahissait encore montait jusqu’aux deux voyageurs comme un parfum très doux. Leur cœur se serra : c’était le souci qu’ils amenaient avec eux…
Ils restèrent là encore un peu, silencieusement ; et quand le soleil vint dorer les toits finement décorés et les ruelles blanches, alors ils se descendirent vers Mithlond.
La ville était bordée de champs de blé et de lin, en une opulente mosaïque d’or et d’azur, comme la version terrestre des couleurs couvrant l’océan. Le vent agitait doucement les fleurs fragiles qui coloreraient un jour la robe d’une riche dame ; et tandis qu’ils les longeaient, il sembla aux voyageurs que les longues hampes jaunes s’inclinaient sur leur passage.
Ils arrivèrent enfin devant la porte Est de la Cité. En cette heure matinale, elle se dressait majestueusement devant les voyageurs, semblant défier tout intrus désirant la franchir sans permission. Un cygne en plein essor était gravé en son centre, symbole majestueux de tout le peuple elfique : à la fois beau, sensible, courageux et terriblement fier.
Iràl sortit de son manteau une petite clochette d’argent qu’il agita quelques instants ; le son cristallin s’éleva doucement dans l’air frais du matin, jusqu’à atteindre le chemin de ronde. Tout en haut, une silhouette se pencha vers les voyageurs, qui rabattirent leurs capuchons pour se faire reconnaître ; après un signe de reconnaissance, la forme se retourna et disparut. La porte s’ouvrit lentement, sans un grincement, et ils pénétrèrent dans la ville encore endormie qu’ils aimaient tant.
Ils n’avaient jamais vu la Cité ainsi, déserte, ses étals et volets clos ; quand ils traversèrent les ruelles silencieuses, les sabots de leurs montures résonnèrent sourdement sur le sol dallé. Les maisons basses étaient bordées de petits jardins où la verdure foisonnait, semant des taches de vitalité autour des murs et des arches de pierre blanche.
Aucune habitation n’était identique à une autre ; mais elles avaient été bâties une à une, selon son histoire et la volonté de ses habitants. Ainsi, la demeure d’un astronome était pourvue d’une large terrasse sur son toit, tandis qu’une autre s’appuyait contre un arbre séculaire. Une troisième, minuscule, disparaissait presque sous des plantes au parfum puissant: la maison d’un soigneur. Malgré leur différence, chacune était infiniment gracieuse et s’harmonisait agréablement avec ses voisines.
Ce spectacle de la ville endormie fortifia avec douceur les deux Elfes las du voyage. Elle était belle, belle et puissante ; et de la voir ainsi, rayonnant muettement de pureté et de paix, leur amour pour elle s’accrût encore un peu.
Le palais royal se situait au cœur de la ville, la dominant de toute la hauteur de ses tours altières. Ils franchirent un porche bas et arrivèrent dans une vaste cour bordée d’arbres élancés. De l’autre côté de l’espace vide montait un large escalier. Deux serviteurs, alertés par le bruit, le descendaient déjà. Les voyageurs confièrent leurs chevaux à l’un d’eux, puis Iràl se dirigea vers sa demeure, juste à l’extérieur du palais : sa mission s’arrêtait là.
L’autre serviteur semblait au courant de la venue d’Elrond ; il le conduisit non pas vers le grand escalier, mais vers une petite porte de service : le trajet était peu connu, mais, selon ses dires, le plus court pour se rendre aux appartements du Roi.
Elrond n’avait jamais emprunté ce chemin, et l’impression d’urgence qu’il pressentait depuis l’arrivée d’Iràl chez lui augmenta encore.
Ils gravirent plusieurs volées de marches, puis traversèrent de longs couloirs ornés de tapisseries, pour arriver enfin devant une belle porte de bronze, que le Semi-Elfe connaissait bien pour l'avoir franchie de nombreuses fois: celle de la salle où travaillait le Roi. Le serviteur s'inclina devant Elrond et s'en alla sans bruit.
Elrond eut juste le temps d'épousseter son manteau couvert de poussière, et la porte s'ouvrit sans un grincement. Il entra dans la pièce claire.
Gil-Galad était assis derrière une table, et compulsait d’anciennes cartes avec un air soucieux.
Le Semi-Elfe se rapprocha en faisant résonner ses pas contre le dallage coloré, mais le roi, absorbé par ses réflexions, gardait la tête baissée.
Elrond s’arrêta devant la table, et, s’inclinant, il dit :
-Tu m’as appelé, mon seigneur ? Que puis-je faire pour te servir ?
Gil-Galad releva brusquement la tête, et son visage tiré par les préoccupations s’éclaira d’un sourire quand il vit son héraut debout devant lui. Il l’appréciait beaucoup, non seulement grâce à ses nobles origines et le destin de ses parents, désormais présents dans chaque chant ou légende, mais aussi pour son courage et sa grande habileté à mener des soldats.
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Magnifique ! La muse est peut-être partie, mais tu ne cesses d’améliorer la qualité littéraire de tes écrits ! Les descriptions sont sublimes et les images défilent aisément dans l’esprit.
(Mal) heureusement, personne ne peut atteindre la perfection, et on peut toujours arranger quelques détails. Aussi ai-je encore quelque avis à te donner.
Question Grammaire :
Citation : Ils restèrent là encore un peu, silencieusement ; et quand le soleil vint dorer les toits finement décorés et les ruelles blanches, alors ils se descendirent vers Mithlond.
« Ils descendirent » suffira.
Citation : Le vent agitait doucement les fleurs fragiles qui coloreraient un jour la robe d’une riche dame ; et tandis qu’ils les longeaient, il sembla aux voyageurs que les longues hampes jaunes s’inclinaient sur leur passage.
Pour une concordance des temps, « il semblait » conviendrait mieux.
Citation : Tout en haut, une silhouette se pencha vers les voyageurs, qui rabattirent leurs capuchons pour se faire reconnaître ; après un signe de reconnaissance, la forme se retourna et disparut.
Répétition!
Question Goût :
Et je dis goût, parce qu’en fait c’est le cas. En lisant ton texte, je « sens » parfois des endroits où ça pourrait être arrangé... Mais ce que je vais te dire ne t’engage à rien. D’autres n’auront pas forcément les mêmes avis stylistiques
Citation : Le Roi n’avait pas donné plus de détails à son messager ; les deux Elfes voyageaient donc en toute hâte, l’inquiétude grandissant dans leurs cœurs.
Un terme plus fort et plus poétique que grandir conviendrait peut-être mieux. Genre oppresser, assombrir, ronger, croître...
Citation : Leur cœur se serra : c’était le souci qu’ils amenaient avec eux…
Pareil : plus fort que souci seraient angoisse, ombre...
Citation : La ville était bordée de champs de blé et de lin, en une opulente mosaïque d’or et d’azur, comme la version terrestre des couleurs couvrant l’océan.
Version terrestre, je trouve ça affreusement discordant avec un texte qui parle d’elfes et de beautés. Ca fait trop dur, trop scientifique. « Image terrestre » conviendrait déjà mieux.
Enfin, dernier détail : l’aération du texte.
Les descriptions sont parfaites, dosées, mesurées. Il ne faudrait même pas pousser plus loin. Parce que ça finirait par devenir trop lourd. Cependant tu peux déjà commencer à aérer tes descriptions par des mini-dialogues, à peine deux-trois répliques, mais qui feront mieux passer le texte pour ceux qui n’aiment pas les descriptions trop longues.
Par exemple, pour ton chapitre un, je verrais bien deux endroits :
Citation : Les eaux calmes ondulaient gracieusement, moirées au loin de taches scintillantes qui annonçaient l’aurore ; et à leur bordure se dressait une ville ceinte de murailles, recouverte d’ombres. Le calme endormi qui l’envahissait encore montait jusqu’aux deux voyageurs comme un parfum très doux. Leur cœur se serra : c’était le souci qu’ils amenaient avec eux…
[ICI]
Ils restèrent là encore un peu, silencieusement ; et quand le soleil vint dorer les toits finement décorés et les ruelles blanches, alors ils se descendirent vers Mithlond.
Citation : Les voyageurs confièrent leurs chevaux à l’un d’eux, puis Iràl se dirigea vers sa demeure, juste à l’extérieur du palais : sa mission s’arrêtait là.
[ICI]
L’autre serviteur semblait au courant de la venue d’Elrond ; il le conduisit non pas vers le grand escalier, mais vers une petite porte de service : le trajet était peu connu, mais, selon ses dires, le plus court pour se rendre aux appartements du Roi.
Juste deux-trois répliques, mais qui allègeraient le texte.
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Merci pour toutes ces révisions. Je m'y attelle de ce pas...
Citation :Citation : Ils restèrent là encore un peu, silencieusement ; et quand le soleil vint dorer les toits finement décorés et les ruelles blanches, alors ils se descendirent vers Mithlond.
« Ils descendirent » suffira.
Pouerk, la faute! Je corrige!
Citation :Citation : Le vent agitait doucement les fleurs fragiles qui coloreraient un jour la robe d’une riche dame ; et tandis qu’ils les longeaient, il sembla aux voyageurs que les longues hampes jaunes s’inclinaient sur leur passage.
Pour une concordance des temps, « il semblait » conviendrait mieux.
Peut-être. Mais , dans mon esprit, l'inclinaison ne dure qu'un moment: ils traversent tranquillement les prés, quand, tout à coup, ils ont l'impression que les blés s'inclinent. Tu vois ce que je veux dire?
Citation :Citation : Tout en haut, une silhouette se pencha vers les voyageurs, qui rabattirent leurs capuchons pour se faire reconnaître ; après un signe de reconnaissance, la forme se retourna et disparut.
Répétition!
Tiens, je ne l'avais pas vue, celle-là! Y a-t-il une personne compatissante pour chercher un synonyme avec moi?
Citation :Citation : Le Roi n’avait pas donné plus de détails à son messager ; les deux Elfes voyageaient donc en toute hâte, l’inquiétude grandissant dans leurs cœurs.
Un terme plus fort et plus poétique que grandir conviendrait peut-être mieux. Genre oppresser, assombrir, ronger, croître...
Personnellement, à mon goût à moi, une "inquiétude grandissante" est un terme suffisamment fort. Mais ça ne va pas m'empêcher de réfléchir à une formule plus appropriée.
Citation :Citation : Leur cœur se serra : c’était le souci qu’ils amenaient avec eux…
Pareil : plus fort que souci seraient angoisse, ombre...
Idem!
Citation :Citation : La ville était bordée de champs de blé et de lin, en une opulente mosaïque d’or et d’azur, comme la version terrestre des couleurs couvrant l’océan.
Version terrestre, je trouve ça affreusement discordant avec un texte qui parle d’elfes et de beautés. Ca fait trop dur, trop scientifique. « Image terrestre » conviendrait déjà mieux.
En effet. Et "reflet", est-ce que ça irait?
Citation : Enfin, dernier détail : l’aération du texte.
Les descriptions sont parfaites, dosées, mesurées. Il ne faudrait même pas pousser plus loin. Parce que ça finirait par devenir trop lourd. Cependant tu peux déjà commencer à aérer tes descriptions par des mini-dialogues, à peine deux-trois répliques, mais qui feront mieux passer le texte pour ceux qui n’aiment pas les descriptions trop longues.
Par exemple, pour ton chapitre un, je verrais bien deux endroits :
Citation : Les eaux calmes ondulaient gracieusement, moirées au loin de taches scintillantes qui annonçaient l’aurore ; et à leur bordure se dressait une ville ceinte de murailles, recouverte d’ombres. Le calme endormi qui l’envahissait encore montait jusqu’aux deux voyageurs comme un parfum très doux. Leur cœur se serra : c’était le souci qu’ils amenaient avec eux…
[ICI]
Ils restèrent là encore un peu, silencieusement ; et quand le soleil vint dorer les toits finement décorés et les ruelles blanches, alors ils se descendirent vers Mithlond.
Citation : Les voyageurs confièrent leurs chevaux à l’un d’eux, puis Iràl se dirigea vers sa demeure, juste à l’extérieur du palais : sa mission s’arrêtait là.
[ICI]
L’autre serviteur semblait au courant de la venue d’Elrond ; il le conduisit non pas vers le grand escalier, mais vers une petite porte de service : le trajet était peu connu, mais, selon ses dires, le plus court pour se rendre aux appartements du Roi.
Juste deux-trois répliques, mais qui allègeraient le texte.
[/quote]
Bonne idée. De petits paragraphes auraient en plus l'intérêt d'augmenter l'impression d'urgence.
Sinon, est-ce que la description de la ville convient-elle? J'aimais l'idée qu'aucune maison ne se ressemble, mais un telle ville risque vite de faire fouillis...
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Aaaaaallez, je m'attelle à la suite des remarques d'Elendil...
Citation :Chapitre 5 : L’installation dans la vallée
leurs forces et leur courage, bien amoindris par l’humiliation de la fuite dans les montagnes. : Honnêtement, je ne comprends pas ce désir constant de renforcer l'amertume des Elfes sur ce point. D'abord parce que ça finit par faire lourd, chapitre après chapitre. Ensuite parce que ça ne semble guère en accord avec le tempérament elfique. D'ailleurs, combien de fois les Elfes de Tolkien recourent-ils au harcèlement et à la guérilla quand ils ne peuvent triompher sur le champ de bataille ? Et la fuite est partie intégrante de la guérilla.
Si ça semble lourd, j'essaierai d'arranger ça. Mais je voudrais quand même mettre quelque part qu'ils sont démotivés depuis longtemps, qu'ils ne comprennent plus les ordres, qu'ils se demandent ce qu'ils vont devenir...
Citation :comme tous les soldats qui lui restaient, il avait perdu son cheval lors d’une bataille : 100% des chevaux tombés ? C'est... improbable.
Je sais. Mais traîner des chevaux dans la neige, en pleine montagne, après une débâcle? Autant des manger ou en faire des manteaux
Citation :Il portait un long manteau noir, exactement de la même teinte que ses cheveux; : Tolkien décrit les cheveux d'Elrond comme étant "sombres". Il faut entendre par là "brun sombre", puisque Tolkien indique ailleurs qu'aucun Elfe n'avait de cheveux noirs au sens propre du terme.
Et comme le manteau est fait des cheveux de Luthien, est-il noir ou brun sombre?
Citation :Fondcombe, la signification d’Imladris, : Imladris ne signifie nullement "fond-de-combe" mais "la Combe fendue". D'où la traduction donnée par Tolkien : Rivendell.
D'accord. Je mettrai Rivendell à la place de Fondcombe dans le texte.
Citation :Chapitre 6 : L’attente dans la tente
L'effet comique du titre de chapitre est-il voulu ?
Disons que je ne savais pas du tout quel nom lui donner. Je crois d'ailleurs que c'est Mantha qui m'a donné cette idée... De toute façon, vu que ce chapitre est très court, je vais le fusionner avec le précédent ou le suivant.
Chapitre 8 : Au travail
Citation :nieninqë : notons que dans la graphie adoptée ailleurs dans cette nouvelle, ce nom devrait s'écrire nieninquë (si l'on suppose évidemment que Tolkien ne l'avait pas rejeté).
Je corrige!
Citation :L’armée des Aiglons : passe encore qu'Elrond utilise ce surnom. Mais l'officialiser en le mettant dans une description narrative... Dans ce cas, pourquoi ne pas appeler les forces de Lebennin les Mouettes, celles du Rohan les Chiens et celles de Minas Tirith les Blaireaux ?
Parce que ce n'est jamais indiqué dans les textes narratifs de Tolkien. Si, une fois, Théoden avait parlé de ses soldats comme de ses Chiens, je pense que Tolkien se serait permis d'utiliser ce terme par la suite.
Chapitre 9 : Une aide inattendue
Citation :brassant puissamment l’air froid : les aigles n'utilisent pas le vol battu mais quasi-uniquement le vol plané (le vol battu est horriblement consommateur d'énergie au-delà d'un certain poids).
Je sais, mais pour atteindre un point précis (en l'occurrence la cour de Fondcombe), il faut arrêter de se laisser porter par le vent, et même aller contre lui.
Pour moi: il a fait tranquillement son vol plané jusqu'à arriver en haut de la cité, puis il est obligé de se bouger pour atteindre le sol.
Citation :nombre d’entre nous ont été capturés jadis par ces viles créatures : j'ai tendance à avoir quelques doutes à propos de la vraisemblance de ce fait.
Ceci est une invention perso; tu penses que Tolkien se retourne dans sa tombe à cause de ça?
Citation :-Environ deux mille. Nous pourrons les combattre : Problème : à moins que les pertes d'Elrond n'aient été supérieure à 80%, il ne devrait faire qu'une bouchée de ces Orques avec ses 10000 soldats. Et des pertes de cet ordre ne sont possible que si l'armée d'Elrond s'était débandée sur le champ de bataille même.
Le souci revient: combien de soldats sont-ils partis avec Elrond? Combien d'Orques reste-il en face?
Citation :Leurs fronts se frôlèrent, scellant leur alliance à la manière des Aigles. : avec le bec des Aigles, ça ne doit pas être facile...
S'il baisse un peu la tête, ça me semble tout à fait jouable... tu veux un dessin?
Chapitre 11 : La forteresse assiégée
Citation :’une épaisse couche glissante, à base de plantes bouillies, utilisée ordinairement pour graisser les roues des charrettes. : no comment...
En effet. Mais faut quelque chose pour retarder un peu les Orques! Si tu as des idées, je suis tout ouïe!
Citation :Néanmoins, on se demande pourquoi les Elfes ne prennent pas la peine d'établir des barrages réels sur le chemin, barrages derrière lesquels des archers pourraient harceler les Orques.
Ben voilà, suffisait de demander... Merci!
Citation :D'ailleurs, un arc normal (longbow) a une portée verticale supérieure à 50m. Donc même en admettant que la falaise est gigantesque, les Elfes auraient dus être en mesure de flécher les Orques sur la partie basse.
OK. Je vais revoir ce passage.
Citation :éradiquer l’incendie. : éteindre, plutôt qu'éradiquer.
Bien sûr. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Citation :Ils commencèrent à lancer des échelles d’assaut [...] des soldats martelaient la porte d’un lourd tronc mal équarri[/b] : ils ont descendu le matériel ou l'ont fabriqué sur place. L'un comme l'autre apparaît improbable...
Je veux bien, mais comment font-ils pour rentrer, alors?
Chapitre 12 : Les secours
Citation :Ils avaient abandonné leurs arcs et leurs javelots pour leurs sabres : Comme Tolkien affirme que les lames des armes des Elfes étaient droites (par opposition aux cimeterres courbes des Orques), il est improbable qu'ils aient été armés de sabres. On sent bien l'influence du film par ici...
Toutes mes excusations. Je donnerai des épées à mes petits gars pour que ça colle mieux.
Citation :ce que Celebrían devrait payer de sa vie. : anticipation inadéquate : on ne sait même pas qui est Celebrian à ce point de l'histoire. D'ailleurs, les Orques ne l'ont pas tuée, je tiens à le rappeler.
Mais le lecteur a de fortes chances de la connaître; je voulais montrer que l'histoire ne s'arrête pas là, et que cette bataille aura des conséquences bien des années plus tard.
Les Orques ne l'ont pas tuée, mais elle a quand même dû partir à Valinor, alors ils l'ont tuée... indirectement, pas vrai? Même si elle n'est pas passée par les cavernes de Mandos, et tout ça...
Citation :Elrond le regardait d’un œil malicieux : est-ce bien approprié, au milieu du sang et des morts ? Imagine-t-on Théoden avoir l'air malicieux après la bataille du Gouffre de Helm ?
Tout à fait. Mais j'ai dans l'idée de modifier totalement ce passage, donc la question ne se posera plus.
Citation :Elrond posant son front sur l’épaule de son roi en signe d’allégeance : Improbable signe elfique. A noter que Tolkien a longuement décrit les gestes de salutation des Elfes dans l'un de ses essais (publié dans VT, je crois bien).
Je ne connais pas ta source, mais j'y fourrerai le nez avec grand plaisir. C'est quoi, VT?
Citation :Ce lieu accueillit plus tard la dépouille des Dúnedain qui avaient souhaité y reposer, comme Arathorn, le père d’Aragorn Elessar. : Anticipation anachronique, puisque le temps "présent" (lecture du livre par Elrond) est à l'époque de la Dernière Alliance, 3000 ans avant la naissance d'Arathorn.
Cf plus haut: le lecteur a déjà toutes les cartes en main, et on voit l'effet des évènement du récit sur du long terme.
Bien sûr, si c'est trop gênant, je supprime, mais j'aime bien...
Citation :Ici demeurera un peu du pouvoir de Narya, l’anneau du feu que je porte : on n'imagine guère Gil-Galad faire publicité du fait qu'il était porteur de Narya...
Il désire juste affermir Fondcombe par la force qui lui a été donnée, rien de plus. Si je retire "que je porte", ça passe mieux?
Citation :la bruyante cité d’Eglarest leur avait manqué : ça fait quand même près de 2000 ans qu'elle n'existait plus, cette cité (détruite au Premier Âge, il convient de le rappeler).
Tu sais, moi et les dates... Il faut que je regarde mieux le petit tableau chronologique que Mantha a fait.
Chapitre 13 : Réflexions
Citation :Faëltum : les noms existants tendent à montrer que le nom devrait être composé dans l'autre sens. Par chance, les noms commençant par f- ne sont apparemment pas affectés par la mutation. Ce qui donnerait donc Tumfaël.
Je corrige!
Citation :Puis il repartit à Eglarest : Eglarest est détruite et engloutie depuis très, très longtemps.
Cf plus haut; merci aux historiens qui signalent ce genre d'erreur grossière!
Citation :le privant de l’usage de ses yeux : Si Erestor avait été aveugle, nul doute que Tolkien l'aurait signalé... Pourquoi ne pas attribuer ce trait à un autre personnage ?
Justement, je me suis intéressée à Erestor car on ne sait strictement rien sur lui. Il permet en plus de faire le lien entre la fondation de Fondcombe et la Guerre de l'Anneau.
Citation :Celeborn, qui ne partait pas non plus : A vérifier, mais je crois bien que Celeborn et Galadriel participent à la Dernière Alliance.
Je ne crois pas; j'ai lu ça quelque part, mais je ne sais plus où... peut-être les Contes et Légendes inachevées?
Citation :Gil-Galad raconta ses errances à travers l’Eriador, à la recherche des Elfes : Est-ce bien là le rôle d'un Roi ?
Disons que Gil-Galad est relativement familier avec les habitants de Fondcombe, et il cherche à détendre un peu l'atmosphère. J'imagine bien des gens lui poser des questions, lui demander de raconter ses "aventures"...
Ouf, fini! Eh bien, il y a encore plein de choses à corriger, c'est super. Mais pourquoi les journées ne durent-elles que 24 heures??
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Pour ta question sur la manière d'entrer des Orques, je ferais simple : supposer que ce n'est pas une forteresse, qu'Elrond n'imaginerait jamais que les Orques arrivent aussi loin, et que la porte n'est donc pas blindée.
Après, suffit pour les ennemis d'avoir des haches et de prendre leur temps.
Évidemment, quand je lis les chroniques de cette époque telles qu'elles ont été résumées par Tolkien, je comprends personnellement que les Orques n'ont jamais mis le pied au fond de la vallée (ce qui simplifie les choses). Mais là n'est pas ta question.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
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Merci d'avoir fait rentrer les Orques! C'était tout simple, mais je n'y avais pas pensé...
Citation :Évidemment, quand je lis les chroniques de cette époque telles qu'elles ont été résumées par Tolkien, je comprends personnellement que les Orques n'ont jamais mis le pied au fond de la vallée (ce qui simplifie les choses). Mais là n'est pas ta question.
Tolkien dit quelque part que "Fondcombe a été assiégée à plusieurs reprises". Comment veux-tu qu'ils n'arrivent pas, finalement, dans la vallée?
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Pour moi, "Fondcombe a été assiégée" veut justement dire que la vallée a été assiégée (investie), mais justement que les Orques ne se sont pas aventurés dedans (ou ont été repoussés dès qu'ils essayaient, du type intervention d'Elrond au gué de Bruinen dans le SdA).
Mais ça n'est que mon interprétation personnelle, c'est pour ça que je ne conteste pas la tienne.
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D'accord, je comprends!
Lors de la fondation de Fondcombe, Elrond ne possède pas Vilya, et les Elfes sont relativement faibles; je ne peux donc pas faire intervenir la rivière ou d'autres choses de ce genre, et il fallait quand même qu'il y ait une bataille à un moment ou à un autre!
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Tinakë a écrit :B'soin d'aide siouplé...
Je cherche quels comportements pourrait avoir Elrond, qui trahiraient son ascendance humaine. Certains vont peut-être sauter au plafond, mais je pense que certaines de ses réactions (mais lesquelles?) ne sont pas tout à fait elfiques, même si les textes de Tolkien ne semblent pas en décrire.
Moins de tact dans ses paroles? Plus de pragmatisme? La voix moins agréable? J'ai déplacé la question ici, étant donné qu'elle avait donné lieu à débat, et pour plus de visibilité.
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pardon pour le retard
Tinakë : Ton style a beaucoup progressé depuis la première fois
La version que tu donnes-là est-elle la version, disons, finale? Elle est en tout cas très bien rédigée, sauf, comme l'a déjà précisé ManThanoMénos, pour les longs passages descriptifs, que je crois tu as ajouté (mais bien que j'aime pas beaucoup la description, j'avoue que celle que tu fais m'attire beaucoup, ce qui est un peu rare pour moi - Chapeau bas -).
et je crois encore que tu as coupé ce chapitre, il ne se termine pas ici dans la première version, et t'as pas mis la Prologue!?!
et pour une place pour le texte complet, je crois que tu peux le mettre dasn la section "arts" complet et les remarques seront données ici sur le forum. tu peux consulter un administrateur si tu veux il t'aideras sûrment plus que moi.
Courage
Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel
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(20.06.2009, 00:39)arwen MK a écrit : et pour une place pour le texte complet, je crois que tu peux le mettre dasn la section "arts" complet et les remarques seront données ici sur le forum. tu peux consulter un administrateur si tu veux il t'aideras sûrment plus que moi. Pour la mise en section Arts sur le site, je préfèrerais attendre que son récit soit achevé (comme toute œuvre qui y est publiée), et son accord. Soit dit en passant Tinakë, ce sera avec plaisir !
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En fait, j'ai tellement changé le texte initial que la fin de la nouvelle version n'est pas encore écrite... Patience, patience! Mais si tu lis la fin de la première version, arwen, tu risques de ne pas comprendre grand-chose...
Je pensais mettre le nouveau texte au tout début de ce sujet, pour que les nouveaux arrivants ne se sentent pas perdus.
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